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V/H/S

Par Miguel Plante · Le 16/03/2013

Le cinéma de l’horreur, depuis ses débuts (avec le fameux Frankenstein ou Le cabinet du docteur Caligari dans les années 20) ne cesse de se réinventer, de manière à susciter de nouvelles craintes pour les spectateurs. Parfois, le résultat est un échec monumental, mais il arrive que certains films soient tellement populaires qu’ils créent un genre en eux-mêmes. Ce fut le cas de Blair Witch qui, en 1999, popularisa le style caméra-épaule. Vous savez, lorsque le film provient d’une petite caméra DV qui bouge sans arrêt, de manière à recréer un semblant de réalité? C’est de ce genre cinématographique qu’est inspiré  le film V/H/S, un regroupement de courts métrages d’horreur sorti en 2012.

L’intrigue de V/H/S, si c’en est une, est fort simple. Une bande de voyous (qui ne sont pas sans rappeler les droogies d’Orange Mécanique) s’amusent à tout casser autour d’eux en se filmant avec une petite caméra. Lorsqu’un jour, ils arrivent dans une maison qu’ils veulent cambrioler, ils font la macabre découverte d’un cadavre dans une pièce. Devant le corps, cinq écrans de télé allumés, chacun diffusant un film différent. Et c’est ces cinq courts métrages qui constituent l’intrigue de V/H/S.

Amateur Night

Le premier court métrage de V/H/S met en scène un groupe de jeunes hommes en quête de plaisir et de découverte. Afin de pouvoir se constituer du matériel pornographique de qualité, ils ont la brillante idée d’insérer une caméra à l’intérieur d’une paire de lunettes, et ils sortent dans les bars pour se trouver un appât. Mais c’est un poisson pas comme les autres qui mordra à l’hameçon.

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Le court métrage, qui est sans hésitation le meilleur des cinq (surement pour cette raison qu’il a été placé en premier dans V/H/S) est très inventif et réellement poignant. Le fait que la caméra soit située sur la tête du protagoniste donne réellement l’impression que nous vivons cette nuit horrible, sans pour autant nous donner mal au cœur à force de bouger sans arrêt. Les acteurs sont très doués, l’intrigue est inventive et les effets spéciaux sont réussis. Bravo.

Second honeymoon 

Comme son titre l’indique, le second court métrage raconte l’histoire d’un jeune couple qui part en nowhere dans les Etats-Unis afin de raviver leur flamme. La femme, bien entendu, traine sur elle une caméra qu’elle utilise constamment. Et le mot est bien choisi. Le spectateur aura droit aux vidéos habituelles d’un road trip, évidemment, mais la protagoniste décidera aussi de filmer ses disputes avec son copain ainsi que plusieurs autres conversations inintéressantes.

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Le fait d’assister à autant d’évènements anodins brise un peu le réalisme de ce court métrage, mais bon, on laisse encore une chance au coureur. Le court métrage est beaucoup moins intéressant que le précédent, malgré une chute quand même surprenante et intéressante. On est encore dans la qualité. Voyons la suite.

Tuesday the 17th

Le titre de ce court métrage n’est pas sans rappeler la série Friday the 13th, et ce n’est pas qu’une coïncidence. Il s’agit en effet d’un slasher qui se déroule au milieu d’une forêt, tout près d’un lac. La jeune Wendy, en effet, y a vécu des instants très difficiles dans son enfance, et des années plus tard, elle invite des amis dans cette même forêt. On devine la suite. Les évènements du passé referont fort probablement surface…

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Malgré qu’il soit très prévisible, Tuesday the 17th est quand même intéressant. Les influences de Vendredi 13 et de différents slasher sont très fortes. En effet, on ne réinvente pas la roue : une poignée d’adolescents se faisant trucider par un tueur fou, c’est du déjà vu, mais question défoulement, ça ne donne pas sa place. Malheureusement, l’intrigue est un peu trop floue et incertaine, les acteurs sont assez amateurs et le film se termine avec une trop forte impression de déjà-vu. Espérons que les prochaines histoires seront plus inventives.

The sick thing that happened to Emily when she was younger

Un très long titre, «La chose horrible qui est arrivée à Emily dans sa jeunesse» qui se révèle être très simple. Ici, le média utilisé pour raconter l’histoire est une série de conversations webcam, ce qui se veut extrêmement inventif. L’histoire est celle d’Emily et de James, qui semblent être amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, la distance fait qu’ils ne peuvent communiquer qu’à l’aide de leur caméra. Et au fur et à mesure que l’histoire avance, Emily sent une étrange présence dans sa maison… et son bras qui ne cesse de la gratter… elle demande donc l’aide de James, qui fait de son mieux pour l’aider malgré la distance.

CA.0807.VHS.

Le fait que toute l’histoire soit constituée d’une conversation en webcam est très intéressant. Cela permet une intrigue différente des autres, et c’est très apprécié, surtout après le visionnement du dernier court métrage, qui se voulait davantage traditionnel. Les acteurs sont talentueux, et la chute finale est très intéressante (quoique légèrement confuse!). Bref, un court métrage de qualité, qui redonne espoir quant à celui qui nous reste à visionner.

10 / 31 / 98

Le tout dernier court métrage de V/H/S conclut très bien le film. Il s’agit d’une histoire où une bande de jeunes, obsédés par la fête, les filles et l’alcool (sérieusement?), se rendent à un party costumé. Mais lorsqu’ils arrivent à l’adresse prévue, ils se rendent compte que la maison est vide. C’est donc armés de leur caméra et de leurs plus beaux costumes que les jeunes fouilleront la maison, jusqu’à y découvrir ses plus profonds secrets… dont certains qui auraient du rester cachés.

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10/31/98 est un petit film très intéressant. Si la toute fin est classique, le reste est inventif, l’utilisation de la caméra est très bien justifiée (contrairement à d’autres courts métrages de V/H/S), et le tout est très divertissant. On finit en beauté, avec une très bonne réalisation de qualité.

Tape 56, ou le récit pour les gouverner tous

En général, V/H/S reste un bon film très divertissant qui ne manquera pas de faire sursauter les spectateurs à quelques reprises. Le choix des courts métrages pour représenter l’œuvre, qui se veut très varié, n’est malheureusement pas très égal. Si quelques uns de ces films sont excellents et très inventifs, la qualité globale du film est atténuée par d’autres productions beaucoup plus classiques. Enlever un film aurait peut-être été nécessaire afin de garder le spectateur attentif du début à la fin.

Les thèmes abordés sont, eux aussi, souvent les mêmes. Bien sur, le domaine de l’horreur laisse place à l’utilisation du sexe, de la drogue et de l’alcool comme thème général, et c’est d’ailleurs ce que l’on retrouve dans la majorité des films d’horreur d’aujourd’hui. Cependant, dans un film où cinq courts métrages sont présentés, aucun d’entre eux n’échappe à la règle. Toutes les raisons sont bonnes pour attirer un public cible, que ce soit en montrant des seins sans raison, en se saoulant la gueule ou en sortant dans des clubs. Mais malgré ces clichés qui rendent le tout un peu redondant, on arrive au générique de V/H/S avec un sourire, et l’envie de voir la suite, qui devrait arriver en salles cet été.

V/H/S
Miguel Plante
16/03/2013
6.5/10
6.5 Note finale
Jeudi soir - Bon film

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Courts métragesFound FootageHorreurV/H/S

Miguel Plante

Après avoir terminé ses études universitaires en Cinéma à l'UQÀM, Miguel a compris qu'il devait se trouver une autre raison pour produire des critiques et analyses cinématographiques. Depuis, il cherche à se faire voir par une personne qui lui aurait enseigné auparavant afin de savoir quelle note il aurait aujourd'hui.

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