• Accueil
  • Catégories
    • Critiques
    • Séries
    • Actualités
    • Opinions
    • Ciné Week-End
    • Sorties DVD
    • Sur Ton Canapé
    • Dossier spécial
    • Autres
  • Contact
  • L’équipe
Generic selectors
Résultat exact seulement
Recherche dans le titre
Recherche dans le texte
Filtrer par catégorie
Actualités
Autres
Cinéma
Critiques
Critiques conjointes
Dossier spécial
Entrevue
Opinions
Séries
Sorties DVD
Sur Ton Canapé
Ton Canapé
Critiques

The Dressmaker

Par Charles Lamoureux · Le 24/09/2016

Ironique constat, cette semaine; alors que Xavier Dolan nous offre l’adaptation filmique d’une pièce de théâtre, Jocelyn Moorhouse propose une œuvre qui aurait plutôt gagné à être présenter sur les planches d’un amphithéâtre. Le ton, les personnages, les répliques, le propos… Tous y semblaient certainement bien plus appropriés.

En 1951, Myrtle « Tilly » Dunnage est de retour à Dungatar, son petit village natal situé dans les plaines arides d’Australie après une absence de près de vingt ans. Devenue une couturière émérite, elle a travaillé pendant ces années d’éloignements pour les plus grandes maisons de mode à Paris. Alors qu’elle renoue difficilement avec sa mère malade, une dame pour le moins excentrique, Tilly, marquée par un évènement dans sa jeunesse dont elle ne se souvient que vaguement, veut connaître la vérité. Pour obtenir des renseignements qui pourraient l’éclairer, elle confectionne pour les femmes du hameau des robes extravagantes qui font leur bonheur, tout en permettant de délier des langues. Mais, Tilly n’a pas oublié les personnes qui l’ont intimidée dans le passé et prépare lentement sa douce vengeance.

the-dressmaker-gallery-07

À vrai dire, c’est que The Dressmaker ne semble pas trop savoir ce qu’il désire être; est-ce un western moderne, un récit de vengeance, une comédie noire ou bien un thriller érotique? Ces premières minutes soulignés aux plans larges laissent d’abord croire à une proposition narrative où l’on retrouve une certaine forme d’ardeur. Une œuvre digne du cinéma de Sergio Leone où brillerait une Kate Winslet femme fatale dont les pistolets auraient été substitués à une machine à coudre.

Arrivent alors des personnages tous déjantés, campés par des acteurs qui s’amusent sans jamais en faire trop. Palme à Hugo Weaving, qui s’en donne à cœur joie dans le rôle du policier de la ville, seul véritable ami de la protagoniste et travesti en cachette, et plus encore à Judy Davis, qui vole la vedette, alors qu’elle incarne la mère sénile de Tilly. Une scène impliquant un visionnement de Sunset Boulevard en sa compagnie devient un moment d’anthologie.

mv5byzi3mddhmgyty2myzs00ztrllwiwndqtyzfjmtdlzwvjnzhjxkeyxkfqcgdeqxvynjc0njiymdi-_v1_

Un buffet étrange, mais que l’on prend néanmoins plaisir à découvrir. Des moments risibles, mais bien assumés. C’est tout simplement qu’ils ne s’harmonisent pas vraiment avec l’élément charnière de l’ensemble; cette quête de justice derrière l’intimidation ayant ruiné la vie de la jeune femme. Ce qui ne s’arrange pas lorsque se pointent les élans du cœur de celle-ci, qui se manifestent en Liam Hemsworth, le frère beaucoup moins charismatique de l’homme derrière Thor, qui est clairement éteint.

Alors que leur relation devient ostentatoire, les revirements – qui demeurent généralement logiques – s’avèrent vieux comme le monde et laisseront indifférent même le plus inexpérimenté des cinéphiles. Ce qui est dommage, un certain symbolisme ayant entamé le récit habilement. C’est cette espèce d’allégorie à travers une histoire de sorcières moderne qui fait en sorte que The Dressmaker arrive à maintenir notre intérêt, mais qui rend ultimement notre déception aussi crève-cœur.

Crédits photos: Les Films Séville
Crédit résumé: Régie du cinéma au Québec (RCQ)

The Dressmaker
Charles Lamoureux
24/09/2016
5/10
5 Note finale

Réalisation
5.5
Scénario
6.5
Comédiens
6

Commentaires

Votre opinion

Hugo WeavingJocelyn MoorhouseJudy DavisKate WinsletLiam HemsworthRosalie Ham

Charles Lamoureux

Amoureux du cinéma depuis son plus jeune âge, Charles adore parler du septième art et vise toujours à décortiquer ses oeuvres afin d’en relever ce qu’elles présentent de meilleur… et de pire! Sa plume est habile, franche et juste, offrant des critiques qu’il fait bon lire lorsqu’en recherche d’honnêteté. Sa passion pour la critique cinématographique est débordante, et il n’est pas un film qui se fasse à l’abris de celles composées par Charles!

Vous aimerez aussi

  • Critiques

    N’est-ce pas romantique?

  • Critiques

    Hacksaw Ridge

  • Critiques

    Steve Jobs

Venez nous rejoindre sur Facebook

Dernières critiques

  • 8

    Titane

    01/10/2021
  • 7

    A quiet place – Part 2

    28/05/2021
  • 7.5

    Godzilla VS Kong

    01/04/2021
  • 6

    The Mauritanian

    17/03/2021
  • 6.5

    Errance sans retour

    03/03/2021
  • Contact
  • L’équipe

© Ton Canapé 2019-2020 - Tous droits réservés