Aujourd’hui, j’assume mes gouts féminins et je vous présente une série qui m’a rendue folle, et ce, pendant 1 mois : The O.C (Newport Beach). Un des plaisirs des séries télévisées est de pouvoir les visionner sans limites. Attendre 1 semaine avant le prochain épisode ou devoir faire un sevrage de ladite série quelques mois durant les vacances sont des choses qui sont, disons-le, assez énervantes. Avoir à sa disposition la totalité de la série représente donc un vilain plaisir, puisque nous pouvons écouter le nombre d’épisodes que nous le désirons. À ce jour, visionner The O.C vous offre ce plaisir puisque la série ne date pas d’hier ! En effet, la série comédie dramatique est déjà sur le point de fêter ses 10 ans puisqu’elle a démarré en 2003. Se composant de seulement quatre saisons, elle s’est terminée quatre ans plus tard, soit en 2007.
L’intrigue de la série commence alors que Ryan, un jeune adolescent, est entrainé dans les délits de son frère. Il aura recours à Sandy, un avocat de Newport Beach. Après sa libération, Sandy se rend compte que Ryan vivait dans un milieu plutôt difficile, il décide alors de le prendre sous son aile et de l’intégrer à la communauté de Newport Beach. Commencent ainsi les histoires d’amour, d’amitié, de traitrise et de famille.
Jusqu’ici vous pourrez me dire : « Bon, et puis? » En quoi la série se démarque-t-elle des autres ? Je l’avoue, les clichés abondent. On assiste également à des évènements plutôt rocambolesques. Le scénario en soi n’est pas le plus brillant, mais nous offre de grands fous rires, tout comme des moments plus touchants. Cependant, le réalisateur Josh Schwartz a réussi à mettre en place un élément qui change la donne du scénario : les personnages.
Pour que l’intérêt du spectateur soit nourri, il faut bien sûr que le scénario ait des éléments intéressants. Mais avec The O.C, les clichés qui composent le scénario n’enlèvent pas l’intérêt de l’auditeur, et ce, grâce aux personnages. La proximité que l’équipe technique a réussi à créer avec les personnages est telle, que nous voulons toujours en savoir plus sur ce qui va arriver. De plus, ces personnages sont tellement bien composés que leurs comportements nous amènent à voir certains éléments différemment. Si nous prenons par exemple les émissions telles que Gossip Girl, 90210 : Beverly Hills, l’action est loin d’être réaliste. Les histoires dramatiques sont vraiment TROP dramatiques. Mais ce qui tue réellement ces séries, ce sont les personnages. Ils ne représentent rien, mis à part des adolescents braillards affamées d’agrandir leur réseau d’amourettes. La grande force de The O.C, est assurément ses personnages uniques, qui sont tout à fait réalistes. On se sent proches d’eux et tout le monde y gagne. La diversité des personnages permet à tous, ou presque, d’avoir un protagoniste favori. Seth Cohen est d’ailleurs un personnage très drôle et je déplore qu’il n’y ait pas beaucoup de son type dans les séries actuelles. À vouloir créer des émissions avec de trop grands budgets, de trop grands scénarios, on perd certaines fois la proximité avec les personnages et le réalisme de ceux-ci.
Une autre force de la série est certainement les fins de saisons. Elles sont toujours très fortes en émotions et bien dosées. D’ailleurs, la musique a été très bien choisie et renforce plusieurs beaux moments de The O.C, et ce, dans sa globalité.
Bref, en vous recommandant la série, je suis consciente de ses failles, qui se retrouvent surtout en ce qui a trait au scénario. Il faut également dire que la série ne rejoint pas un aussi large public que d’autres, puisqu’elle fait appel à votre petit côté doux. La qualité de la série pourrait être discutée à bien des égards, mais curieusement, ses points positifs sont tels, que nous finissons inévitablement par l’adorer. Je tiens également à préciser que dans plusieurs cas, j’ai été témoin d’une importante dépendance à cette série.
Rien que pour Seth Cohen, ça vaut la peine !!!
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