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Regard 2019 – 15 Courts-métrages à surveiller cette année

Par Miguel Plante · Le 18/03/2019

C’est au cours de la fin de semaine dernière que s’est tenue la 23e édition du festival de courts-métrages Regard, où une soixantaine d’œuvres d’ici comme d’ailleurs entraient en compétition, au grand plaisir des festivaliers qui ont pu les visionner, les analyser, les critiquer à outrance : bref, une fin de semaine forte en découvertes. Et bien qu’on aurait quelque chose à dire sur chacun des films visionnés dans les derniers jours, nous vous suggérons plutôt une liste de quelques œuvres que nous vous encourageons à visionner dans un festival près de chez vous !

 

Aziza (Soudade Kaadan, Syrie/Liban)

Il est extrêmement rafraîchissant de visionner un film syrien qui, bien qu’il traite de la guerre et du conflit qui sévit encore actuellement, le fait avec beaucoup d’humour, un traitement absurde et un sens artistique unique. Ne serait-ce que pour l’audace à la réalisation, l’absurdité du scénario et la portée sociale du propos, cette comédie noire vaut la peine d’être vue.

 

I saw the future (François Vautier, France)

Plus une expérimentation qu’une intrigue à proprement parler, l’œuvre est issue d’une archive retrouvée par le réalisateur présentant un Arthur C. Clarke (2001 : L’odyssée de l’espace) dressant un portrait de ce qu’il considère être le futur : un discours troublant de prédictions justes, mis en images avec les moyens technologiques disponibles à notre ère. Le film de 6 minutes pourra également être disponible en version VR.

 

 

Lunar-Orbit Rendezvous (Mélanie Charbonneau, Canada (Québec))

Entre récit de science-fiction, road movie et expérimentation, ce court absurde et unique nous présente un jeune astronaute, au volant de sa petite voiture, qui compte bien atteindre la lune, un kilomètre à la fois. Accompagné par une mystérieuse femme-tampon, il entreprend un voyage sensoriel, toujours les deux pieds sur terre, dans une réalisation unique qui nous rappelle que tout est possible et qu’on n’a pas à quitter le sol pour se mettre à voler.

 

 

 

Judith Hotel (Charlotte Le Bon, France)

Comédie noire, non sans rappeler le Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet, Judith Hotel  nous présente un établissement hors-normes, vous offrant la possibilité de passer votre dernière nuit dans un endroit encadré et professionnel : vous aurez le choix de l’arme de votre mort, l’heure à laquelle vous partirez! Le film, bourré de personnages absurdes, humour habile  et sombre à souhait, a une finale bien sympathique et plonge dans une ambiance bien agréable, si on apprécie le genre !

 

 

-21 (Colin Nixon, Canada (Québec))

Le réalisateur, déjà honoré du festival pour Le cri de la marmotte il y a quelques années, arrive avec une fiction très près du documentaire, où nous suivrons une jeune trisomique, prise dans une maison dans le Grand Nord. Sa recherche de liberté et d’émancipation est bloquée par son environnement, et elle tentera de s’émanciper par son intérêt pour la pêche sur glace. Un sujet unique, sensible, mis en images avec beaucoup de raffinement et poésie. À voir !

 

 

Constellations (Anna Maguire, Canada (Québec) / Angleterre)

Une jeune femme prend le contrôle de ses désirs, de sa sexualité et de ses passions dans ce court-métrage unique. Si l’émancipation sexuelle est souvent abordée au cinéma, Constellations se démarque pourtant par son authenticité, son personnage principal fort et son propos féministe actuel et nécessaire. Le film, empreint d’une symbolique puissante, aborde le désir et la sexualité d’un point de vue unique qui fait franchement du bien.

 

 

La couleur de tes lèvres (Annick Blanc, Canada (Québec))

Exercice de style ma foi réussi, ce court-métrage parvient à livrer une vingtaine de minutes sans aucun dialogue : dans un univers où l’air est irrespirable, la population ne pouvant survivre qu’à l’aide de bombonnes d’oxygène, deux survivants sont confrontés à leur mort imminente. Réalisé avec brio, mis en images avec beaucoup d’efficacité, c’est un court surprenant, unique, à voir !

 

El escarabajo al final de la calle (Joan Vives Lozano, Espagne)

Le scarabée à la fin de la rue est un court à l’humour noir bien assumé qui a fait réagir la foule durant le festival ! Se déroulant en Espagne, mettant en vedette une poissonnière capable de lire l’avenir dans les entrailles des anguilles… Le film débute alors que celle-ci prédit la mort imminente d’un de ses clients, causant une commotion dans tout le village. L’homme au destin funeste se fera donc offrir la plus belle (et la dernière) semaine de sa vie, dans une célébration morbide pleine de joie, de festivités et d’humour sombre extrêmement cynique, mais qui fait tellement de bien. Le genre de court-métrage plein de folie qu’on ne peut qu’encourager !

 

 

Stilles Land Gutes Land (Johannes Bachman, Suisse)

Offrant une esthétique et une réalisation similaires à The Hunt, le drame nous présente Sybille, mère de famille, directrice d’école et candidate de droite aux futures élections. Une femme carriériste, forte, qu’on nous présente à prime abord comme une personne d’influence et d’honneur. Pourtant, lorsque son fils, qui étudie à l’école qu’elle dirige, est accusé d’agression sexuelle, les décisions qu’elle devra prendre remettront en question son éthique et sa moralité. Le court, en nous présentant son personnage principal comme une une femme forte et réfléchie, provoquera une sérieuse remise en question, avec une réalisation solide, une bande-son efficace et une esthétique non sans rappeler House of Cards. Une belle découverte!

 

The Divine Way (Ilaria Di Carlo, Allemagne)

Comment présenter ce court… Cette expérimentation, riant malicieusement de tous ces longs plans esthétiques qu’on voit trop souvent dans les films, mais qui ne servent au final à pas grand-chose. Préparez-vous à une longue, une très longue descente. C’est tout ce que je peux dire.

 

 

Nursery Rhymes (Tom Noakes, Australie)

Sélectionné par plusieurs critiques et festivaliers comme leur coup de cœur de Regard 2019 (et je suis tout de même d’accord), Nursery Rhymes nous montre une fois de plus que la simplicité rime souvent avec efficacité. Le plan séquence d’à peine 5 minutes nous présente un métalleux, sur le bord d’une route de campagne australienne, qui chante une ritournelle classique. Nous découvrirons son environnement et le contexte dans une mise en scène extrêmement puissante et surprenante, qui donneront un horrible deuxième sens aux paroles originalement naïves de la comptine. Un film fort, coup de poing, dont vous entendrez certainement parler au cours de l’année.

 

 

Juste moi et toi (Sandrine Brodeur-Desrosiers, Canada (Québec))

Alliant road-movie et thriller, le court unique nous présente la jeune Eva, accompagnant son père dans un road trip Canada-Mexique à bord de son camion 18 roues. Réalisé avec beaucoup de sensibilité et de vérité, le film déjà fort sympathique prend une tournure inattendue à son troisième acte, nous livrant l’une des scènes de tension la plus efficace de tout le festival. À voir !

 

La coupure (Chloé Cinq-Mars, Canada (Québec))

Court-métrage coup de poing, présentant une nouvelle maman vivant les premiers moments de solitude avec son bébé, avec tout ce que cela implique de craintes, d’amour, de moments uniques et sensibles… On nous présentera dans La coupure des moments uniques, où on voit les réactions on ne peut plus naturelles et unique d’un nouveau-né. La relation entre l’appareil cinématographique et un enfant en si jeune âge, n’ayant pas conscience de la caméra, est un moment de vérité rarement atteint avec autant de justesse au cinéma. Le sujet très sensible, dramatique, ne pourra laisser personne indifférent.

 

Beautiful Loser (Maxime Roy, France)

Un junkie, en sevrage depuis longtemps, vit une situation de stress qui le pousse vers la consommation et une bonne vieille dérape alors qu’il doit jongler entre son ex, un jeune bébé et un fils en recherche d’émancipation. Un synopsis qui promettait une œuvre lourde et difficile, mais qui se révèle finalement être drôle malgré son contexte difficile, amenée avec beaucoup de sensibilité et jouée par une brochette d’acteurs impressionnante. Les quelques moments crève-cœur prendront toute leur efficacité dans la relation que le public entretiendra avec le personnage principal, pathétique par moments, mais tellement empreint d’espoir et de volonté qu’on ne peut que s’y attacher.

 

Tungrus (Rishi Chandna, Inde)

Projeté en fermeture du festival, le court-métrage classé comme documentaire (mais qu’on pourrait facilement considérer comme une docu-fiction!) nous présente une famille indienne ayant pris la décision unique d’adopter un coq. L’animal, maintenant considéré au même titre que les chats de la maison, reste tout de même très différent dans sa nature, et on poussera le ridicule à l’extrême dans un film absurde, mais tellement drôle.

 

 

Maintenant, comment visionner ces courts-métrages ? Il est vrai que l’accès à plusieurs oeuvres est plutôt difficile. Mais soyez rassurés: ces films n’ont pas fini de parcourir les festivals ! Vous pourrez probablement en retrouver dans des éditions futures de Fantasia, RVQC ou autres rassemblements de cinéphiles au Québec. En attendant, vous pouvez suivre la Fabrique Culturelle, qui vous invite à regarder un film par jour pendant 10 jours, et ce, gratuitement et quand vous le voulez.

Si l’univers du court-métrage vous intrigue et que vous voulez aussi faire ces découvertes, nous vous invitons également à prendre part aux festivités du prochain festival Regard, au Saguenay!

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Miguel Plante

Après avoir terminé ses études universitaires en Cinéma à l'UQÀM, Miguel a compris qu'il devait se trouver une autre raison pour produire des critiques et analyses cinématographiques. Depuis, il cherche à se faire voir par une personne qui lui aurait enseigné auparavant afin de savoir quelle note il aurait aujourd'hui.

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