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Red Sparrow

Par Frédéric Bourgeois-Leblanc @@fredbleblanc · Le 28/02/2018

Revenant à la charge avec le réalisateur derrière la série Hunger Games, la sublime Jennifer Lawrence est de retour à jouer les héroïnes, ou antihéroïnes devrais-je dire, mais cette fois dans un monde où la guerre froide semble ne s’être jamais arrêtée. Mélangeant certaines tonalités de Black Swan (Darren Aronofsky) et The Girl with the Dragon Tattoo (David Fincher) avec le récit de Tinker Tailor Soldier Spy (Tomas Alfredson), le cinéaste Francis Lawrence nous offre aujourd’hui son Red Sparrow. Certainement pas dépourvu de style et de genre, le produit final est un drame psychologique sensuel, presque érotique, mais malheureusement en manque de bons rebondissements pour pleinement satisfaire les mordus de cinéma. Après 139 minutes, un peu long ma fois, nous en sortons fatigués, mais certainement pas à cause de la performance de sa première étoile, la grande Jennifer! Nous en attendons toujours beaucoup d’elle, mais au moins elle ne déçoit pas ici. Par contre, c’est un film difficile à suivre, tout autant que le personnage et ses intentions. AVIS AUX CINÉPHILES, ce film pourrait en choquer plus qu’un(e), quelques scènes sont très osées…

Aux États-Unis, le réalisateur avait demandé aux représentants des médias de ne rien révéler de l’intrigue dans leur critique, pour risque de dévoiler le «punch» final. Je vais tenter de faire de même et d’être le plus vague possible. Dans la Russie des temps modernes, nous sommes confrontés à un climat politique tendu où les Américains sont encore considérés comme l’ennemi numéro 1. Dans un Moscou fade et gris, nous faisons la connaissance de Dominika Egorova (Jennifer Lawrence, très crédible en froide manipulatrice), une ballerine de grand talent performant avec sa troupe au grand amphithéâtre de Moscou. L’État (Mother Russia!) lui fourni une pension juste assez suffisante pour payer son appartement et couvrir les frais médicaux de sa mère gravement malade. Sa vie prend un tout autre virage le temps d’un accident lors d’une performance, la rendant maintenant incapable de danser. Voyant cette nouvelle réalité comme une opportunité, son oncle Vanya (Matthias Schoenaerts, très bon aussi), un homme politique travaillant pour les services secrets russes, lui donnera un mandat comparable à celui d’une agente du KGB, c’est-à-dire de dénicher de l’information auprès de potentiels traîtres au sein de la nation en usant de ses charmes. L’élite politique voyant en elle un immense potentiel, elle sera bien vite envoyée à une école militaire où les jeunes cadets sont entraînés pour une seule chose: la séduction par la manipulation psychologique. Dominika deviendra bien vite maître en la matière, jusqu’au jour où le gouvernement et son oncle l’enverront à Budapest pour enquêter sur un agent de la CIA (Joel Edgerton), qui serait en discussion avec une taupe russe au sein du gouvernement. Bien sûr, Dominika devra trouver l’identité de la taupe, et ce par tous les moyens jugés nécessaires. Il va sans dire, son charme, son corps et sa sensualité seront ses armes de choix!

Ce film m’a plu autant qu’il m’a déplu, justement parce que je l’ai apprécié pendant une heure, pour ensuite difficilement comprendre le sens du récit. Certes, même si Jennifer Lawrence nous charme et nous glace le sang à la fois, ses hausses d’humeur et sa loyauté qui chambranlent entre l’espion Américain et sa mère patrie nous rend incapable de savoir réellement ce qui se passe dans sa tête. Le film étant long, il y a certaines scènes qui s’étirent, sans réel rebondissement. ll va sans dire pour la performance tout à fait médiocre de Marie-Louise Parker à titre d’attachée politique américaine, qui ne fait aucunement avancer l’intrigue. Cependant, après longue attente, la fin saura tout de même vous surprendre, où le but ultime de Dominika sera un peu plus clair à nos yeux. Même si j’adore le travail des acteurs que sont Jeremy Irons et Joel Edgerton, leur présence n’est guère étincelante.

Ceci étant dit, à la défense du travail de Francis Lawrence, Red Sparrow a ses mérites, plus précisément lors de la première moitié du long-métrage. Les costumes sont sublimes, surtout les belles robes et tenues faites sur mesure pour Dominika et les beaux complets des hommes politiques russes. Le monde de l’espionnage a un si beau look, ça me rappelle presque From Russia With Love (1963), le deuxième film de James Bond, où Sean Connery se baladait en Turquie tout en affrontant les services secrets russes. De plus, il y a une portion du récit qui m’a particulièrement fasciné: l’entraînement de Dominika au sein de l’école militaire. Toute cette portion du film en choquera plusieurs, par son contenu sexuel prononcé et son ton totalitaire et dégradant envers l’être humain. Cependant, nous découvrons à la fin de son entraînement que le message derrière la manipulation psychologique est plus féministe que prévu, ce sont les femmes qui détiennent le pouvoir au sein de cet établissement, les hommes étant facilement manipulables et corrompus.

Somme toute, pour les amateurs de films d’espionnage et du temps de la Guerre froide, Red Sparrow de Francis Lawrence est un suspense psychologique juste assez divertissant, malgré un certain manque de suspense et de rebondissements. Certains clichés sur les femmes et le système politique en Russie ne sont pas nouveaux, mais toutefois racontés avec élégance. Si vous êtes parfois confus en cours de route, ne sachant quoi penser du personnage de Dominika et ses allégeances, c’est normal! Vous en saurez plus à la toute fin, il suffit de patienter un peu.

Il y a un célèbre dicton anglais qui dit «substance over style», c’est le bémol derrière cette production. Un récit psychologique raconté avec style, mais malmené sur le plan narratif à quelques reprises.

*En salles le 2 mars 2018
Crédit photos: 20th Century Fox, Google Images 

 

Red Sparrow
Frédéric Bourgeois-Leblanc
28/02/2018
7/10
La Smirnoff est un peu considérée comme la plus populaire des vodkas, justement parce qu'elle satisfait, mais sans plus. La notoriété et l'élégance de sa marque sont dures comme fer, mais le goût très similaire à l'alcool à friction pourrait décevoir.
7 Note finale
Un verre de Smirnoff sur glace, nastrovia!

La Smirnoff est un peu considérée comme la plus populaire des vodkas, justement parce qu'elle satisfait, mais sans plus. La notoriété et l'élégance de sa marque sont dures comme fer, mais le goût très similaire à l'alcool à friction pourrait décevoir.

Distribution
8
Scénario
6.5
Récit
7
Suspense
6

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EspionnageFrancis LawrenceJennifer LawrenceJeremy IronsJoel EdgertonMatthias Schoenaerts
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Frédéric Bourgeois-Leblanc

Présentement conseiller au sein de l'agence SID LEE, Frédéric est un adepte de cinéma depuis ses années à Concordia et à titre de producteur à L'inis (Institut National de l'Image et du Son). Il est également directeur responsable du volet réseautage à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (JCCM).

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