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Les classiques d’halloween

Par Miguel Plante · Le 25/10/2012

Depuis l’apparition des tout premiers succès du cinéma de l’horreur (Frankenstein de James Whale en 1931 ou Le cabinet du Dr.Caligari de Robert Wiene en 1920, pour n’en nommer que quelques uns), une tonne de productions sont sorties sur nos tablettes pour tenter de nous donner quelques frissons. Certains ont réussi… D’autre, beaucoup moins. Il est parfois utile d’essayer de démêler le bon du mauvais, l’effrayant du prévisible… Par chance, vous êtes tombés au bon endroit, au bon moment, car voici une liste (non exhaustive) de bons films d’horreur à écouter dans le temps des citrouilles!

Rosemary’s Baby

(Roman Polanski, 1968)

Ce classique du cinéma de l’horreur qui a permis de connaitre le talentueux Roman Polanski est tiré de l’œuvre éponyme d’Ira Levin. On y rencontre Rosemary Woodhouse, une femme qui, accompagnée de son mari Guy, emménage dans un nouvel appartement à Manhattan. Tout va bien jusqu’à ce que Rosemary tombe enceinte. Son imagination surdéveloppée lui imprimera une quantité de scénarios quant à l’origine de son bébé. Sa folie sera telle qu’elle soupçonnera ses voisins, un couple de gentils vieillards, d’être des sorciers qui l’auraient mis enceinte pour manger son nourrisson.

Le film est une très belle réalisation qui nous fait entrer dans la folie de Rosemary. Il a un peu mal vieilli, mais il faut admettre que c’est un grand classique qui a assurément révolutionné le cinéma de l’horreur.

L’exorciste

(William Friedkin, 1973)

Qui ne connait pas la célèbre scène du cinéma où une jeune fille possédée du démon confond sa tête avec un phare et la tourne à 360 degrés? Si vous ne savez pas de quoi je parle, c’est sans doute que vous n’avez pas vu L’Exorciste. Un superbe film adapté du roman de William Peter Blatty (1971) qui raconte l’histoire de Chris Macneil, une actrice qui vit à Georgetown avec sa jeune fille Regan. Lorsque cette dernière commence à être atteinte de symptômes forts étranges et inconnus du corps médical, Chris se voit dans l’obligation de consulter un exorciste. S’en suivra des scènes mémorables (et classiques) de jeune fille possédée, de prêtre apeuré, de vomissure et d’utilisation de crucifix à des fins fort peu orthodoxes.

Un film à voir absolument! C’est le film qui a inspiré tous les autres produits cinématographiques exploitant les jeunes filles possédées du démon… Films qui n’ont jamais réussi à surpasser l’original.

The Shining

(Stanley Kubrick, 1980)

Un autre grand classique du cinéma de l’horreur. Si The Shining ne raconte pas l’histoire d’un vampire, une sorcière ou une momie, c’est que le montre qui y est représenté est encore pire : La folie humaine. En effet, quand la famille de Jack Torrance (Jack Nicholson) emménage dans un immense hôtel au milieu de nul part (dans le but de garder l’endroit pendant l’hiver), ceux-ci voient l’expérience comme une aventure. Cependant, au cours de l’hiver, l’isolement et le travail acharné du père de famille le poussera au fond d’un abîme de folie et de paranoïa… Au dépens du reste de sa famille.

Ce film, adapté de l’œuvre de Stephen King, a été mal critiqué par son auteur original. Cependant, la forte majorité des critiques octroient à ce film une note magistrale. La réalisation de Stanley Kubrick y est (doit-on le dire?) impeccable, et le film est angoissant à souhait.

Zombieland

(Ruben Fleischer, 2009)

Sur une note beaucoup plus légère, Zombieland de Ruben Fleischer a été une bonne surprise lorsqu’il est sorti en salle. À une époque où les zombies reviennent à la mode, le film fut un grand coup. Incroyablement drôle, la production met en scène quatre personnages extrêmement caricaturaux (Le Bum, le Nerd, la fille sexy et la fillette innocente) interprétés par des acteurs qui leur apportent tout de même une personnalité distincte et attachante. Les références à d’autres séries télévisées, d’autres films et à la culture populaire sont nombreuses dans le film, ce qui le rend encore plus attrayant. Les scènes d’action sont nombreuses et les zombies le sont d’autant plus. Mention spéciale à la scène où les personnages s’y donnent à cœur joie en détruisant une boutique de souvenirs amérindiens.

Zombieland est un film que l’on écoute et qu’on réécoute avec toujours autant de plaisir.

28 jours plus tard

(Danny Boyle, 2002)

Toujours dans la lignée des films de zombie qu’il faut avoir vus. Cependant, vous ne rirez pas dans celui-ci. Contrairement à beaucoup de films de morts-vivants où l’on se bidonne autant que l’on sursaute, 28 jours plus tard fait partie des films réellement effrayants. Dès les premières minutes, le ton est donné avec des images télévisées montrant des émeutes d’une rare violence. Tout de suite après, l’on assiste à la libération de dizaines de chimpanzés par une escouade pour la protection animale. Malheureusement, les primates sont infectés d’un virus meurtrier… 28 jours plus tard, un homme nommé Jim se réveille d’un coma… Londres est déserte.

Le réalisme des scènes, la performance des acteurs et l’accent mis sur la psychologie des personnages font de ce film un chef d’œuvre du genre. Ce film, réalisé par Danny Boyle, que l’on connait davantage pour ses films Slumdog Millionaire ou Trainspotting, est déconseillé aux âmes sensibles. Mais après tout, c’est peut-être ce que l’on veut!

Audition

(Takashi Miike, 1999)

Non, il ne s’agit pas du touchant film de Luc Picard. Bien qu’excellent, ce dernier ne contient pas les scènes horribles d’Audition, de Takashi Miike. L’histoire de cet excellent classique japonais est celle de Shigeharu Aoyama, le patron d’une boîte de production qui cherche désespérément à remplacer la mère de son fils, morte sept ans plus tôt. Il organise donc une fausse audition d’actrices pour un projet fictif afin d’y trouver l’heureuse élue. Jusqu’à présent, tout est en place pour donner une comédie du même acabit qu’un mauvais épisode d’Histoire de filles. Mais détrompez-vous. Lorsque le protagoniste rencontrera Asami, la femme qu’il choisira, le film prend une tournure… Horrible. Pour ne rien dévoiler, disons tout simplement que la petite Asami est loin d’être une naïve et innocente enfant japonaise.

La fin de ce film est l’une des plus insoutenables que j’ai vues dans le cinéma de l’horreur. À écouter… Avec des sous-titres français, si possible.

Insidieux

(James Wan, 2011)

Laissons un peu de côté les films étrangers pour nous intéresser aux productions américaines. Bien que, de ces temps-ci, les films d’horreur de notre continent laissent plus qu’à désirer, il faut quand même noter les quelques perles qui sortent du tas de billes. Et l’une de ces perles est le film Insidieux.

Réalisé par James Wan en 2011, Insidieux nous fait vivre l’histoire de la famille de Josh qui emménage dans une maison plus grande, plus lumineuse, plus accueillante… Jusqu’à ce que Dalton, un enfant de la famille, tombe de l’échelle menant au grenier, ce qui le fait tomber dans un profond coma. C’est à ce moment que la vie de la famille sera chamboulée. Manifestations fantomatiques, sursauts et frissons sont à prévoir dans ce film qui utilise un style musical vieillot, une intrigue bien ficelée (pour un film d’horreur) et de très bons acteurs! Plus en dire serait trop en dire. Allez voir le film par vous-même! Vous ne serez pas déçus.

A Nightmare on Elm Street

(Wes Craven, 1984)

Il serait impossible de dresser une liste complète de bons films d’horreur sans mentionner les bons vieux hack’n slash des années 80! J’ai choisi de parler de Nightmare on Elm Street, mais il y a tant de séries merveilleuses à découvrir! Toutes traitent du même sujet : Une bande d’adolescents (souvent stupides et assoiffés de sexe) sont aux prises d’un tueur fou qui, durant le film, les décapite mille et unes façons avant de disparaitre… Jusqu’au prochain opus de la série. Ce qui diffère dans la série de Wes Craven est que l’ennemi qui y est représenté, Freddy Krueger, ne se manifeste que dans les cauchemars des adolescents. Cela laisse place à une grande latitude et une imagination sans bornes en ce qui à trait aux manières de les tuer… À notre grand plaisir! Au menu : La main griffée de Freddy sortant du robinet d’un bain, un Freddy invisible balançant le cadavre de sa victime aux quatre coins d’une pièce tout en déchirant ses membres… Et plein d’autres merveilles!

Bien sur, ce type de film ne possède aucune qualité intellectuelle. Mais quel plaisir a-t-on à voir ces stupides jeunes se faire mutiler… J’en jubile encore. Pour les fans du genre, on peut aussi noter la série Vendredi 13, Halloween et Massacre à la tronçonneuse… des classiques du genre.

Et, je vous prie, écoutez la première version de Nightmare on Elm Street. Le remake, réalisé en 2010 par Samuel Bayer, vous donnera littéralement des cauchamars. En effet, vous aurez peur de revoir un film aussi mauvais dans votre vie.

Ringu

(Hideo Nakata, 1997)

Non, il ne s’agit pas du film américain Le Cercle, où Naomi Watts se débat avec une petite fille aux cheveux longs et noirs que l’on voit trop souvent. Quand même. Je suis ici pour vous parler de bons films.

En fait, pour votre culture personnelle, le film Le Cercle susmentionné est le remake d’une production japonaise réalisée en 1997 par Hideo Nakata. L’histoire est sensiblement la même. Une cassette hantée par un esprit… Si vous l’écoutez, une semaine après le visionnement, une étrange créature sortira de votre téléviseur, question de vous assassiner. Bon film!

En fait, si le scénario semble déjà-vu, c’est justement parce qu’il a été exploité à trop de reprises par les films américains à gros budget. Cependant, l’original est de loin le meilleur. Contrairement au remake américain, Ringu en dévoile très peu sur le monstre au centre du film. Résultat : C’est beaucoup plus effrayant. Le film est très lent, la tension est palpable… Comment décrire la peur? Regardez des films d’horreur japonais. Que ce soit Ringu, The eye, Tale of two sisters… Ils ont une technique bien à eux pour transmettre la peur. Et ils réussissent.

REC

(Paco Plaza et Jaume Balaguero, 2007)

Quoi de mieux pour clore cette liste qu’un film mélangeant à peu près tous les styles de l’horreur? C’est le cas de REC. Filmé entièrement en caméra à l’épaule (suivant l’exemple de son prédécesseur, The Blair Witch Project, que vous devez absolument voir d’ailleurs), REC raconte les mésaventures d’Angela, une jeune journaliste qui, dans le cadre d’un reportage, suit les membres d’une caserne de pompiers lors d’une intervention. Suivie par son caméraman Pablo, elle passe donc la nuit avec eux dans un immeuble où une alarme a été déclarée. Cependant, la situation tourne au cauchemar lorsqu’on découvre que l’immeuble est en fait infecté d’une horde de zombies. L’édifice est aussitôt mis en quarantaine par les forces policières, et tous les individus sont enfermés à l’intérieur. Munie de sa caméra, Angela nous fera vivre son cauchemar…

Un film excellent, qui combine à la perfection les sursauts et le divertissement. Une suite de ce film a été réalisée, et le troisième opus vient tout juste de sortir en DVD. Je n’ai pas encore eu la chance de visionner ce dernier, mais l’Halloween arrive… Je me le réserve!

Quels films avez-vous l’intention de visionner pour l’Halloween?

N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires ci-bas, ou mieux, sur notre groupe Facebook! Il nous fera un grand plaisir de vous transmettre nos commentaires et nos suggestions de film d’horreur!

Profitez-bien de votre semaine, et n’oubliez pas, un film par jour éloigne l’ennui pour toujours!

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28 jours plus tardA Nightmare on Elm StreetAuditionHalloweenHorreurInsidieuxL’exorcisteLes classiques d'halloweenPalmarèsPeurRECRinguRosemary’s BabyThe ShiningZombieland

Miguel Plante

Après avoir terminé ses études universitaires en Cinéma à l'UQÀM, Miguel a compris qu'il devait se trouver une autre raison pour produire des critiques et analyses cinématographiques. Depuis, il cherche à se faire voir par une personne qui lui aurait enseigné auparavant afin de savoir quelle note il aurait aujourd'hui.

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