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Mes vies de chien

Par Marie-Claude Lessard · Le 27/01/2017

Quelques jours avant sa sortie en salle, A dog’s purpose (Mes vies de chien en version française) a retenu l’attention sur les réseaux sociaux, non pas pour sa campagne promotionnelle mais bien grâce à une vidéo controversée montrant des membres de la production forcer un chien à faire une cascade dans l’eau. Depuis sa parution, plusieurs internautes et organismes visant à protéger les animaux appellent au boycott du film. Le box-office nous dira si cet élan du cœur a porté ses fruits mais d’ici là, les spectateurs et journalistes qui ont eu l’opportunité (et non la chance…) de visionner le long-métrage en avant-première peuvent légitimement se demander si ce »scandale » n’a pas en fait été inventé de toutes pièces pour entraîner un certain intérêt (malsain, on en convient) tellement l’œuvre dégouline de bons sentiments et s’avère l’un des pires films familiaux des dernières années.

Basé sur le best-seller (non, ce n’est pas une blague)  A dog’s purpose de W.Bruce Cameron, Mes vies de chien propose exactement et strictement son titre. Un chien vit, apporte du réconfort à son maître, et une fois que sa mission est complétée, meurt avant de renaître sous la forme d’une autre chien pour aider un nouvel humain à la recherche d’affection. Voilà. Fin. D’accord, pour les bienfaits de cette critique, on peut approfondir davantage. Un chien prend plus de place parmi les quatre présentés. Il s’agit de Bailey, un Golden Retriever qui devient le compagnon inséparable de Ethan de son enfance jusqu’à son adolescence. Tout au long de ses différentes vies, Bailey tentera de retrouver cette relation privilégiée avec son meilleur ami…

Et oui, ce résumé est digne d’un film familial sorti directement en DVD diffusé dans l’oubli sur une chaîne télévisée quelconque en fin d’après-midi. Et bien, croyez-le ou non, il est encore pire que ça. La raison principale? Le chien narre l’histoire du début à la fin! Ce n’est pas la faute à Josh Gad (l’acteur qui assure la voix des chiens), même qu’il se débrouille plutôt bien dans les circonstances. Malheureusement, les scénaristes et le réalisateur Lasse Hallström n’ont pas fait assez confiance au pouvoir des images. La narration tape royalement sur les nerfs, même les enfants risquent d’être irrités. Mêlez à ça des valeurs niaises, une histoire inutilement répétitive ainsi que des personnages et intrigues hautement clichés (on a droit au fameux père alcoolique et au couple pauvre qui maltraite l’animal domestique), et vous obtenez un divertissement indigeste de 100 minutes qui semble durer 5 heures! Ne perdez pas temps et argent, et regardez la bande-annonce à la place ; tout le film y est montré de toute façon.

L’abus des gros plans sur les yeux piteux des toutous à quatre pattes et des champs de blé à perte de vue confère au film une atmosphère de publicité ou d’une vidéo YouTube de chiens cutes, et non celle d’une oeuvre de cinéma qui se respecte. Truffé d’incohérences visuelles et scénaristiques, A dog’s purpose appuie, appuie et appuie encore les émotions. Il veut tellement faire pleurer le public qu’il l’ennuie et le prend pour un imbécile. Voir un beau chiot, c’est agréable une minute. Pas plus. On ne fait pas un récit pertinent avec ça. Ceci dit, donnons à César ce qui lui revient. Il y a une  certaine volonté d’aborder le genre familial autrement en tentant d’insuffler une conscience à Bailey. Il s’interroge (constamment) sur les raisons qui justifient sa (ou plutôt ses) présence sur la terre. Par contre, ses conclusions transpirent la condescendance, suscitant l’impatience chez le spectateur adulte. Les messages que tente de véhiculer l’oeuvre manquent de clarté et confondront les enfants. Ces derniers penseront peut-être que leur ami décédé renaitra sous la forme d’un autre, ce qui risque de créer bien des malentendus dans les chaumières! Pour faire référence au titre dans sa version anglaise, le film n’a aucun purpose (but). Même Dennis Quaid semble s’ennuyer ferme dans ce navet.

Bref, envoyez vite A dog’s purpose à la clinique vétérinaire la plus proche ; il a grandement besoin de soins!

Ce film est à l’affiche depuis le 27 janvier 2017.

Crédits Photos : Universal Pictures

Mes vies de chien
Marie-Claude Lessard
27/01/2017
3.5/10
3.5 Note finale
Mardi midi - Médiocre

Réalisation
3
Scénarisation
2.5
Distribution
3

Commentaires

Votre opinion

A dog's purposeBritt RobertsonBryce GheisarCathryn MichonComédieDennis QuaidFamilleJosh GadJuliet RylanceK.J ApaLasse HallstromLuke KirbyPeggy LiptonUniversalW.Bruce Cameron

Marie-Claude Lessard

Marie-Claude est une grande amoureuse du septième art, dont l'affection se traduit dans chacune de ses critiques. Elle considère tout autant les blockbusters que les films à petits budgets et ne porte aucun, sinon peu, de préjugés envers une oeuvre cinématographique.Laissez-vous guider par ses instincts qui dénichent toujours de petits bijoux !

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