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Les moments marquants du Gala du cinéma québécois

Par Marie-Claude Lessard · Le 21/03/2016

Comme il fallait s’y attendre, la première édition du Gala du cinéma québécois a été assombrie hier par les accusations de pédophilie qui pèsent contre le cinéaste décédé Claude Jutra. Même si, lors du tapis rouge, une certaine frénésie était palpable, les réjouissances n’ont pas fait long feu lors du gala présenté en direct du Monument-National. Malgré les efforts des artisans pour mettre le focus sur le cinéma québécois, la magie n’était tout simplement pas au rendez-vous. Ceci dit, certains gagnants et blagues bien placées ont réussi à causer d’agréables surprises et des moments émouvants comme le sacre tant mérité de Gilbert Sicotte pour son rôle d’un grand-père cancéreux dans Paul à Québec.

En manque d’étincelles

Les animateurs Pénélope McQuade et Stéphane Bellavance ont débuté les festivités en s’adressant aux victimes ayant souffert des gestes répréhensibles commis par Jutra, leur mentionnant tout leur soutien. Sobre et absolument nécessaire dans les circonstances. Difficile par contre d’instaurer par la suite une ambiance réjouissante… Malgré leurs efforts louables, McQuade, qui a eu un mal énorme à dissimuler son malaise et inconfort face à la situation, et Bellavance, en mode cabotinage avancé, n’ont, en effet, pas esquiver les clichés et longueurs. Lors du numéro d’ouverture, les comparses ont maladroitement abordé les thèmes de la diversité, le box office et le cinéma d’auteur. Par contre, la palme du mauvais goût revient au sketch dans lequel ils recréaient les quatre films millionnaires de 2016 (Paul à Québec, La Passion d’Augustine, Le Mirage et La Guerre des Tuques 3D, récipiendaire du Billet d’or et du Meilleur son) avec des jouets et objets du quotidien. Personnifier Julie Le Breton avec une boite de biscuits Breton, vraiment?!

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Un feu d’artifice nommé Irdens Exantus

Heureusement que l’acteur d’origine haïtienne Irdens Exantus était là pour sauver les meubles! Accompagnant les maîtres de cérémonie lors d’un numéro, il a campé son personnage du stagiaire Souverain Pascal, tiré de Guibord s’en va-t-en guerre, rôle qui lui a d’ailleurs permis de mettre la main sur le trophée du Meilleur acteur de soutien. Dans la peau de Souverain, Exantus a émis des remarques punchées et pertinentes sur les thèmes déprimants véhiculés dans les films québécois et les problèmes de longévité des diffusions en salles.

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Le sacre de La Passion d’Augustine

Grande favorite avec Corbo au chapitre des nominations (10), La Passion d’Augustine de Léa Pool a remporté 6 statuettes dont celle du Meilleur film. La comédienne Diane Lavallée, qui interpète Sœur Lise, est apparue fort émue et étonnée en allant chercher son prix de la Meilleure actrice de soutien. Idem pour Céline Bonnier, sacrée Meilleure actrice. Léa Pool a, quant à elle, reçu le prix de la Meilleure réalisation. Michèle Hamel est repartie avec la statuette des Meilleurs costumes. Martin Lapointe, qui était en compétition contre lui-même quatre fois, a vu son travail récompensé pour les coiffures qu’abhorraient religieuses et pensionnaires. François Dompierre, qui a signé la musique du film, s’est vu attribué le Prix Hommage. Le compositeur de plus 36 trames sonores cinématographiques a livré un discours efficace dans lequel il a imité ses bons amis Denys Arcand et Denise Filiatrault.

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Les batailles honorables de Guibord, Félix et Meira

Même s’il n’était pas nommé dans la catégorie suprême, Guibord s’en va-t-en guerre de Philippe Falardeau a réussi à bien tirer son épingle du jeu en mettant le grappin sur les trophées de la Meilleure musique (Martin Léon) et du Meilleur montage (Richard Comeau). Félix et Meira, autre grand cru de l’année, a également reçu sa part du gâteau en recevant le prix du Film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec. Maxime Giroux, réalisateur du long-métrage, et Alexandre Laferrière sont repartis avec le prix du Meilleur scénario. Giroux a profité de la tribune qui lui était offerte pour souligner l’apport essentiel des comédiens. Selon lui, sans bons comédiens, un film ne peut tenir la route, même s’il est doté d’un excellent script.

Des oublis discutables

Sur une totalité de 20 prix, seulement 11 ont été distribués pendant la cérémonie principale. La décision de décerner hors ondes les prix du Meilleur maquillage (Olivier Xavier pour Turbo Kid), de la Meilleure direction artistique (François Séguin pour Brooklyn) et de la Meilleure direction de la photographie (Yves Bélanger pour Brooklyn), entre autres, a soulevé la grogne, avec raison, sur les réseaux sociaux. Avec une animation sans éclat, il aurait été bénéfique de remettre l’entièreté des prix lors du Gala, d’autant plus que tous les artisans méritent d’être reconnus à leur juste valeur. Sans direction photo ni montage, un film ne va pas bien bien loin…

Par chance, les catégories reliées au documentaire et courts métrages ont été télédiffusées! Le meilleur long-métrage documentaire a été attribué à Ouighours, prisonniers de l’absurde de Patricio Henriquez, celui du Meilleur court ou moyen métrage de fiction à Maurice de François Jaros et celui du Meilleur court ou moyen métrage d’animation à Autos Portraits de Claude Cloutier.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site Internet de Québec Cinéma.

Crédits Photos : CANADIAN PRESS

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Marie-Claude Lessard

Marie-Claude est une grande amoureuse du septième art, dont l'affection se traduit dans chacune de ses critiques. Elle considère tout autant les blockbusters que les films à petits budgets et ne porte aucun, sinon peu, de préjugés envers une oeuvre cinématographique.Laissez-vous guider par ses instincts qui dénichent toujours de petits bijoux !

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