Aujourd’hui est un jour spécial ! Évidemment, c’est la veille du jour de l’an. Mais c’est également le temps de prendre le temps. Le temps de prendre un peu de recul sur ces 364 derniers jours écoulés. Au cours de l’année 2014, le septième art a su courtiser une fois de plus l’équipe de Ton Canapé. Voici donc les coups de coeur de nos chroniqueurs pour cette année qui arrive à sa fin, accompagnés des découvertes télévisuelles et bien évidemment, des plus grandes déceptions.
#1 Birdman (Alejandro González Iñárritu) C’est lorsque la technique (en l’occurrence un plan-séquence d’une 120aine de minutes) d’un long métrage est employée à des fins narratives, transcendant ainsi la prémisse et les thématiques de celui-ci, que l’on est en mesure de véritablement parler d’excellence. Portrait très d’actualité du monde théâtral et de ce qu’est le succès aussi hilarant que pessimiste, Birdman, c’est surtout une expérience qui enflammera les passions de tous cinéphiles, ceux-ci étant en mesure d’analyser chaque élément à leur manière. Allez le voir et appelez-moi qu’on en jase…! #2 Whiplash (Damien Chazelle) Si sa trame narrative, tout de même très adolescente, demeure généralement convenue, ce sont les performances offertes par le deux têtes d’affiche de Whiplash qui font de ce dernier une œuvre à part entière des plus stimulantes. Ce duel que s’offrent le jeune Miles Teller, une révélation, et J.K. Simons, se terminant sur ce qui pourrait bien être la finale la plus sublime et la mieux ficelée de l’année, ne manquera pas de vous laisser essoufflé au terme de ses 107 minutes mais pourtant on ne peut plus prêt pour un second visionnement! #3 Mommy (Xavier Dolan) Mommy, c’est exactement le genre de films qui me rend fier de notre cinéma. C’est l’histoire puissante, épique par moments, mais surtout très touchante de cet amour réciproque entre une mère et son fils. Rien de moins que du grand Dolan (qui aurait bien pu anticiper de tels propos de ma part à son égard, il y a cinq ans de cela…?)! #4 Gone Girl (David Fincher) Je vous avais averti… Peut-être bien le film « grand public » le plus stimulant qu’il nous ait été donné de voir depuis belle lurette, Gone Girl, qui était déjà superbe bien avant d’être du cinéma, c’est surtout la rencontre de deux grands maîtres de leur art respectif. Pour ce qui est de la aussi magnifique que glaciale Rosamund Pike, celle-ci a sans l’ombre d’un doute façonné le personnage le plus mémorable et le plus fascinant de 2014! Quelle actrice! #5 Boyhood (Richard Linklater) Assuré de se retrouver au sommet de la plupart de ces autres récapitulatifs de fin d’année, Boyhood doit ici se contenter de la cinquième position, certains clichés ne pouvant malheureusement m’échapper (l’alcoolisme chez les innombrables beaux-pères étant le plus évident…). Cependant, ne serait-ce que pour son ambition démesuré, ce projet de douze ans signé Richard Linklater se mérite tout mon respect. La représentation même de l’expression « le travail d’une vie », Boyhood, c’est le « feel-good movie » de 2014. Le flop de l’année : Godzilla (Gareth Edwards) Quittons pour un instant le répertoire plus « artsy » du septième art pour se concentrer sur la saison estivale, cette période de l’année où sortent en quantité industrielle ces films ne désirant rien si ce n’est qu’égayer l’enfant en chacun de nous. Malgré le génie retrouvé dans ces bandes-annonces et ce marketing au timing parfait, cette nouvelle mouture signée Gareth Edwards du mythique lézard créé par la Tōhō en 1954 est passé tout droit de ce qui est d’abord et avant tout la genèse de cette nouvelle mouture, préférant plutôt se concentrer sur des personnages beaucoup trop familiers: la bête! Découverte télévisuelle : House of Cards C’est avec quelques années de retard que je rencontre enfin les Underwood et découvre leur insatiable soif de pouvoir. En cette ère post-Breaking Bad, House of Cards est peut-être bien la meilleure chose à laquelle il nous ait été donné la chance de développer une addiction maladive. Malgré une vulgarisation du monde politique moderne, ces personnages (campés à merveille par Kevin Spacey et Robin Wright) à la rigueur sans pareille, cette réalisation stylisée et cette direction artistique des plus chics seront ravir tout spectateur en quête d’un divertissement de grande qualité. #1 Whiplash (Damien Chazelle) L’efficacité de Whiplash s’explique en quelques mots seulement. J.K. Simmons et Miles Teller, deux révélations, deux performances hallucinantes. Un bourreau, une victime. Mais Whiplash va plus loin que ce simple concept. Les thèmes de l’intimidation, du dépassement de soi sont bien exploités alors qu’on questionne si l’art est un sot métier. Damien Chazelle orchestre habilement le tout grâce à une réalisation soignée et un scénario simple, mais efficace qui culmine vers l’une des meilleures fins qu’il m’est été permis de voir cette année. Pour sa musique, ses acteurs et son efficacité, Whiplash doit être vu et entendu. #2 Grand Budapest Hotel (Wes Anderson) Comment ne pas tomber sous le charme du nouveau film de Wes Anderson (Moonrise Kingdom, Fantastic Mr. Fox)? Ralph Fiennes, qui nous avait habitué à des rôles beaucoup plus sérieux, étonne et séduit par son personnage de concierge, mais c’est vraiment le reste de la distribution qui charme le plus. Bill Muray, Willem Dafoe (les doigts m’en tombent tant il est bon), Tilda Swinton, Adrien Brody, Jude Law et j’en passe. Wes Anderson maitrise aussi parfaitement le style qu’il chérit depuis ses débuts en donnant un film complètement décalé, absurde, mais complètement méticuleux et chirurgicale dans sa réalisation. Un bijou de film! #3 Foxcatcher (Bennett Miller) J’attendais ce film avec beaucoup d’impatience. Premièrement, Bennett Miller. Moneyball, un des meilleurs films de 2011, et Capote, la meilleure performance de Philip Seymour Hoffman sans aucun doute. Deuxièmement, la curiosité de voir Steve Carell et Channing Tatum dans un film aussi sérieux que Foxcatcher. Le film raconte l’histoire vraie d’un riche héritier (Steve Carell) obsédé par la lutte et par les trophées. Après avoir pris sous son aile un ancien médaillé olympique et son frère, tout bascule pour lui après la mort de sa mère et il commettra l’irréparable. Le film raconte donc les raisons qui ont poussé John Du Pont à tuer le lutteur Dave Schultz. Steve Carrell, complètement méconnaissable, offre ici une performance à glacer le sang dans le dos qui lui méritera, à l’inverse de son personnage, plus d’un trophée. Channing Tatum est aussi d’une justesse renversante et prouve qu’un bon directeur d’acteur peut faire toute la différence. Nul doute, Bennett Miller ajoute un autre chef-d’œuvre à sa feuille de route. Un film poignant, sombre et déstabilisant qui cherche toute sa force dans ses silences inconfortables, dans des coupures de tons et dans une réalisation remarquable. La seule raison pourquoi il n’est pas à la première position de mon palmarès est qu’il n’est aucunement agréable à regarder. C’est donc tout un tour de force. #4 Dead Snow 2 : Red vs Dead (Tommy Wirkola) Populaire plus pour son idée de départ (des zombies nazis, tsé!) que pour la qualité de son film, le premier Dead Snow m’avait laissé sur ma faim. Victime d’un retard et d’une salle comble pour un autre film à Fantasia, j’ai donc été voir Red vs Dead. Et grande fut ma surprise! Hilarant du début à la fin grâce à un humour référentiel, absurde, noir et à une violence gore sans pareil, des effets spéciaux de série B plus qu’efficace et à une finale aussi déjantée que romantique, Dead Snow 2 surpasse son prédécesseur en tout point. Ne mettez pas de croix gammée sur votre plaisir et regardez ce divertissement aussi original que jouissif. #5 Predestination (Peter et Michael Spierig) Pour sa dernière mission, un agent secret doit capturer un dangereux terroriste qu’il poursuit depuis de nombreuses années. Son moyen de le capturer? Le voyage dans le temps. Prenez Looper de Rian Johnson et ajoutez-y des revirements complètement imprévisibles, des personnages mystérieux et une intrigue complètement audacieuse. J’aimerais vous expliquer davantage l’intrigue de Predestination, mais le plaisir du visionnement tient en partie de ses surprises. Ethan Hawke y est excellent en agent secret alors que Sarah Snook brille par son jeu inoubliable et crédible malgré la difficulté de son personnage plus que complexe. Surprenant du début à la fin, divertissant et complètement audacieux, Predestination mériterait beaucoup plus à être connue Mention honorable : Dawn of the Planet of the Apes (Matt Reeves) On pourrait presque donner l’Oscar du meilleur acteur à un singe cette année. La suite du déjà très excellent Rise of the Planet of the Apes prouve qu’on peut faire un blockbuster estival intelligent, d’une profondeur émotive et psychologique tout en étant divertissant. Offrant des effets spéciaux ahurissants, à en donner des frissons, la capture de mouvement vient de franchir un réaliste jamais vu auparavant. Les scènes d’action sont enlevantes (le plan giratoire sur le tank, OMG!) et le récit est bourré de revirements bouleversants. Quand on pleure plus en voyant un singe mourir qu’un homme, on peut dire que Dawn of the Planet of the Apes est plus que réussis. #1 Boyhood (Richard Linklater) En allant voir ce film, je ne m’attendais pas à en sortir bouleversée. J’étais très curieuse, vu la grande ambition de ce projet, qui fut tourné sur douze ans de temps. Ce qui m’a le plus marqué de ce film, c’est le message de celui-ci, que la vie n’est qu’une succession d’étape que l’on franchi et que l’une n’attend pas l’autre. De plus, la trame sonore est incroyable. #2 Gone Girl (David Fincher) Avant d’aller voir Gone girl, j’avais décidé de lire le livre. J’adore David Fincher et je ne pouvais attendre de voir comment celui-ci allait adapter une histoire si tordue et imprévisible. Normalement, après avoir vu l’adaptation d’un roman qu’on a lu, on est toujours un peu déçu. Mais cette fois-ci, je ne l’ai pas été. David Fincher à su capter l’ambiance et le ton du livre d’une manière très subtile. De plus, les performances des acteurs principaux, notamment celle de Rosamund Pike, sont incroyables. #3 Enemy (Denis Villeneuve) Théoriquement, je crois qu’Enemy est sorti en 2013. Il avait joué à Toronto en septembre 2013, mais il est sorti aux États-Unis en 2014, bref, je l’ai visionné cette année. Enemy est un film qui est assez lent, subtil et très confus. Il s’agit du genre de film qui vous laisse pantois. Après ce film, je voulais tellement le comprendre que j’ai visionné plusieurs entrevues avec Denis Villeneuve et Jake Gyllenhaal. C’est le genre de film qui vous rentre sous la peau et qu’il faut voir à plusieurs reprises pour bien le comprendre. Mais une fois qu’on le comprend, on réalise que tous les petits détails sont importants, chaque plan est méticuleusement choisi. Ce film est un projet très complexe et unique. De plus, il s’agit de l’une des meilleures performances de Jake Gyllenhall qu’il m’ait été donné de voir. #4 Edge of Tomorrow (Doug Liman) J’ai choisi ce film pour plusieurs différentes raisons. J’aurais pu prendre pleins d’autres bons films. Mais je voulais vous parler de celui-ci, car il mérite plus d’attention que ce qu’il a reçu. Ce film est passé complètement inaperçu et pourtant, il est très bon. Tout d’abord, il s’agit d’une adaptation d’un manga qui est bien faite. Ce qui est assez rare de nos jours. Ensuite, le film est très rythmé, rempli d’action et d’humour noir. De plus, le personnage féminin interprété par Emily Blunt est un personnage féminin fort et franchement, elle est excellente dans ce film. Bref, si vous aimer la science-fiction, ne manquer pas la chance de visionner Edge of Tomorrow. #5 Guardians of the Galaxy (James Gunn) Pour le numéro 5, j’ai choisi un film plutôt commercial, mais excessivement divertissant. Quand j’ai été voir ce film, je n’avais aucune attente. Guardians of the galaxy est un film qui peut se réécouter une multitude de fois. C’est un film de party; c’est drôle, explosif, imprévisible… J’ai eu beaucoup de plaisir à le regarder. Je dois lui céder quelque chose de très puissant : Les avengers ont pris plusieurs films pour nous présenter ses personnages principaux, tandis que celui-ci le fais dans la première demi-heure du film…mais nous sommes aussi attaché à ces personnages qu’à nos avengers. Chapeau! Le flop de l’année : The Other Woman (Nick Cassavetes) The Other Woman est supposément un film mettant en vedette des femmes puissantes, dans lesquels celles-ci se vengent d’un antagoniste masculin. Il a été vendu comme un film «d’empowerement» pour les femmes. Par contre, il s’agit d’une atrocité. Tout le long du film, ces protagonistes féminins supposéments forts, ne font que se plaindre et raconter à quel points elles ont besoin d’hommes dans leurs vies. De plus, l’introduction est inutilement longue et les personnages sont très stupides, auxquels on ne s’identifie pas du tout. Découverte Séries : Misfits Misfits est une télésérie britannique qui est diffusée depuis 2009. Je suis tombée sur cette série par un curieux hasard et j’ai décidé de lui laisser une chance. Sincèrement, je suis tout de suite tombée accro. Cette série est complètement hystérique, c’est très drôle par moment, touchant à d’autres occasions et très cru parfois. Pour le moment, j’ai regardé les deux premières saisons et c’est avec une grande anticipation que je vais regarder le reste de cette série. #1 Mommy (Xavier Dolan) Aucun film ne m’a autant chamboulée et bouleversée cette année, je dirais même depuis les cinq dernières années. Après deux visionnements, ce film continue de m’obséder, de jouer dans ma tête et de me frapper en plein cœur. Jamais des transitions dans les divers jeux de caméras n’auront été aussi pertinentes en ce qui concerne l’attachement que le public ressent envers les protagonistes. Les joies, les peines et les détresses de Diane, Steve et Kyla sont également devenues miennes. La trame sonore savamment choisie rehausse l’émotion d’une scène au lieu de la noyer. Le dernier acte du film en est un parfait exemple. Mommy regorge de pièces d’anthologie et de répliques cultes. Anne Dorval y est absolument ahurissante. Le talent du jeune Antoine Olivier Pilon m’a laissée pantoise. Oui, on peut déplorer le fait que Mommy ne concourra pas aux Oscars, mais on ne peut que se réjouir qu’un cinéaste québécois nous gratifie d’une œuvre si puissante et inoubliable. #2 Whiplash (Damien Chazelle) Ce qui vaut la deuxième place au premier long-métrage de Damien Chazelle est sans aucun doute sa finale complètement survoltée et exténuante. Je suis littéralement restée accrochée sur le bord de mon siège tout au long de la représentation, séduite par le sublime jeu du chat et de la souris entre Miles Teller et J.K Simmons (on se revoit aux Oscars, l’ami!). Heureusement, l’intensité prodiguée par Chazelle dans la plupart des plans (baguettes ensanglantées, gouttelettes de sueurs perlant sur une cymbale) prend le dessus sur l’aspect plus conventionnel de la trame narrative. #3 Birdman or the unexpected virtue of ignorance (Alejandro González Iñárritu ) Grâce à une direction photo sublime, une distribution parfaite, des effets visuels judicieux, une réalisation à la fois inventive, intelligente et bien dosée et un scénario ingénieux, la nouvelle offrande d’Alejandro González Iñárritu est une œuvre cinématographique indéniablement complète et unique. Il est rare qu’une mise en abîme sur le showbiz et le rôle pervers des médias soit aussi juste et saisissante. C’est pourquoi Birdman m’a à la fois charmée et frustrée. Pendant et après le visionnement, j’ai remis en question certaines fonctions de mon rôle de critique culturelle et des aspects sur l’art que je croyais fondamentalement ancrés en moi. Du grand cinéma. #4 The imitation game (Morten Tyldum) Bien plus haletant et intense que la plupart des films se proclamant des suspenses, The imitation game est une œuvre historique hautement enrichissante, trépidante et nécessaire. Dans l’un de ses premiers rôles principaux, Beneditch Cumberbatch porte brillamment le film sur ses épaules. Il m’a impressionné et fasciné, captant à merveille les tourments intérieurs d’Alan Turing. #5 Into the woods (Rob Marshall) Malgré un réalisateur habitué de pondre des comédies musicales réussies et une imposante distribution, la bande-annonce d’Into the woods me laissait présager une autre désolante bluette insipide de la part de Disney. Et pourtant… Délicieusement sombre, mesquine et grivoise par moments, la nouvelle offrande de Rob Marshall propose des numéros musicaux divertissants, des décors spectaculaires et des costumes splendides. Les transitions entre les contes sont habilement traitées. Le scénario ne verse pas trop dans une morale mielleuse. Emily Blunt a enfin l’opportunité de faire valoir son côté pétillant. Avec ses regards truculents et sa voix angélique, Meryl Streep m’a encore donné raison d’être complètement jalouse d’elle! Le flop de l’année : Horrible bosses 2 (Sean Anders) Ah, les bassesses auxquelles les producteurs sont prêts pour faire un peu de profit! J’avais adoré Horrible bosses. Les personnages étaient attachants, l’humour irrévérencieux et l’histoire bien ficelée. Puisque le film a connu considérablement un bon succès en salles, il fallait évidemment que Warner Bros exploite le filon davantage, même si cela implique un scénario dépourvu d’originalité, des blagues scatologiques désespérantes, des nouveaux personnages irritants et un dénouement complètement ridicule. Horrible bosses 2 est si décevant, mauvais et commun qu’il terne l’agréable souvenir que j’entretenais envers l’opus précédent, ce n’est pas peu dire. Mêmes les personnalités amusantes d’Aniston, Sudeikis, Bateman, Day et le caméo délirant de Kevin Spacey ne parviennent à sauver la mise. Découverte Séries : Au secours de Béatrice Quel bonheur de constater que le réseau TVA sort enfin de ses sentiers battus pour proposer une magnifique série qui prend le temps de bien introduire ses personnages et leurs quêtes. Au secours de Béatrice prouve que les intrigues n’ont pas besoin d’être mélodramatiques pour émouvoir et captiver. La réalisation épurée et moderne d’Alexis Durand-Brault berce doucement les travers de protagonistes attachants dans leurs imperfections. Au secours de Béatrice est la seule série que je ne devais absolument pas louper chaque semaine, séduite par son humour, ses valeurs familiales et sa capacité à aborder avec intelligence les maladies mentales et les troubles d’anxiété. Toute la distribution est excellente. Sophie Lorain effectue particulièrement un retour triomphal. Sa Béatrice est sympathique, vibrante et profondément humaine. J’ai extrêmement hâte de me replonger dans la frénésie d’une urgence et le calme troublant d’un cabinet de psychologue. Vivement le retour prévu pour le 14 janvier! #1. 1987 (Ricardo Trogi) Pour son humour, l’honnêteté de son scénario et le plaisir qu’il provoque sans arrêt, 1987 est d’un charme absolu. Le souci de véracité et la recherche, tant au niveau des costumes, des événements chronologiques ou de l’esthétique d’une époque résolue et source de nostalgie, sont autant d’éléments qui méritent d’être applaudis. Un must de l’année, sans aucun doute. #2. Sin City: A Dame to Kill for (Robert Rodriguez) Pour l’avoir attendu durant de longues années et pour ne pas avoir été déçue par ce dernier, retrouvant l’ambiance, le ton et le rythme de son prédécesseur, qui m’avait tant plu et me plait toujours autant, Sin City: A Dame to Kill for, s’inscrit dans mes films favoris de l’année. #3 Her (Spike Jonze) Pour ses couleurs, son message puissant et l’histoire qu’il met en scène, Her se fait l’un de mes favoris de l’année. Un film d’auteur intelligent qui propose, en douceur et amoureusement, une critique à peine futuriste de notre époque: de quoi me charmer, complètement. #4 Mommy (Xavier Dolan) Pour son intensité, les performances de ses acteurs, sa trame sonore et son cadrage particulier, Mommy se fait l’un de mes coups de coeur de l’année. Il faut le souligner: c’est le premier film de Xavier Dolan pour lequel je penche. Il faut le voir pour le croire. #5 Big Eyes (Tim Burton) Pour son style et son réalisme rafraichissant et parce qu’il est la preuve que ce cinéaste sait constamment se renouveler. Pour le plaisir de Christoph Waltz de jouer pour l’écran, pour la douceur d’Amy Adams et pour l’hommage qu’est ce film, Big Eyes est le dernier film à s’inscrire sur ma liste de favoris, mais non le moindre. Flop: Les Maitres du Suspense Pour la hâte qui était la mienne de découvrir ce long métrage, et la déception de le voir être finalement plutôt banal, Les Maîtres du Suspense est mon flop 2014. Découverte Télé: Originale, touchante, vibrante, pleine de sang: cette série a tout pour (me) plaire. Du cinéma dans une série, ni plus ni moins. – New Girl Un humour rafraichissant, une sitcom originale et des personnages qui le sont tout autant. Que demander de mieux? À mon avis, pas grand-chose. Assurément, le nom de Xavier Dolan aura été remarqué au cours de la dernière année. 2015 risque d’être une autre année chargée pour le réalisateur montréalais, et ce, même si Mommy n’a pas été retenu aux Oscar. Parions que le réalisateur n’a pas fini d’être sous les projecteurs… 2014 aura donc été une année toute spéciale pour nos cinéastes québécois, pour Dolan, mais également pour Denis Villeneuve, Jean-Marc Vallée et Ricardo Trogi. Et vous, quels sont vos incontournables de l’année 2014 ? Bonne année 2015 à tous, que le cinéma brille de milles feux lors de cette nouvelle année !Charles Lamoureux
Michael Blouin
Karine Brunet-Duval
Marie-Claude Lessard
Rachel Tremblay Saint-Yves
Commentaires