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Fantasia 2017 – Semaine 3

Par Michael Blouin · Le 10/08/2017

La 21e édition du Festival Fantasia a maintenant pris fin, laissant dans le deuil de nombreux spectateurs en manque de films à se mettre sous la dent. Heureusement, il reste de nombreux films à dévorer à la maison ou en salle. Voici donc ce que Ton Canapé a pu visionner dans la troisième et dernière semaine du festival.

 Vendredi 28 juillet 

Better Watch Out 

Le film d’horreur de Noël est un de mes styles cinématographiques préférés. Le savoureux contraste d’un cri d’effroi sur fond de cantique de Noël ou une flaque de sang sur neige. Malheureusement, le genre ne détient pas assez de classiques ou de films vraiment excellents pour s’avérer populaire. »It’s the most wonderful time of the year » parce qu’enfin, il est né le divin enfant. Better Watch Out, du réalisateur montréalais Chris Peckover (Undocumented), maintenant installé à Los Angeles, est un habile et savoureux mélange entre l’esprit bon-enfant et espiègle de Home Alone, l’aspect »invasion à domicile » d’un certain Funny Games (heureusement pas aussi brutal) et le suspense des meilleurs films slashers. Riche en rebondissements, le scénario de Better Watch Out mérite qu’on s’y attarde avec le plus mystérieusement possible. Quelques jours avant Noël, les parents du jeune Luke (Levi Miller, Pan) quittent le domicile familial le temps d’une soirée. Ashley (Olivia DeJonge, The Visit) est donc engagée à veiller sur la maison et sur Luke, secrètement amoureux d’elle depuis longtemps. Luke est enfin seul à seul avec sa belle Ashley lorsqu’ils réalisent soudainement qu’un intrus à l’extérieur tente de leur causer des ennuis en leur donnant la frousse de leur vie (appels anonymes, ligne téléphonique coupée, vitres fracassés, tout les clichés du film d’horreur finalement). Ils tenteront alors d’élucider le mystère et de survivre à cette Sainte-Nuit.

La suite se veut aussi surprenante qu’efficace. Le scénario de Zack Kahn (Mad TV) est particulièrement inventif et original, tout en s’inspirant des meilleurs films de Noël (Home Alone, Black Christmas, Gremlins), et joue habilement avec les codes et clichés du genre pour les tourner à son avantage. Malgré une intrigue qui évolue rapidement en trois actes tous différents qui mélangent l’horreur et la comédie, le réalisateur Chris Peckover réussit avec beaucoup de doigté à naviguer entres les tons et styles différents tout en offrant un film homogène et les acteurs, particulièrement Levi Miller, réussissent avec brio à rectifier leurs interprétations tout en demeurant extrêmement crédibles. Original, surprenant, maîtrisé et remplis de rebondissements et d’humour noir, Better Watch Out est donc le film parfait du temps des fêtes pour tout amateur de film d’horreur. Difficile d’être plus emballé. (M. Blouin)

Better Watch Out  sera en salle dès le 6 octobre, et en Vidéo Sur Demande le 6 décembre 2017.

 

 Samedi 29 juillet 

Another Wolfcop 

Suite du film canadien Wolfcop, Another Wolfcop se veut une version nettement amélioré du premier volet. Du moins, si vous aimez les films ridiculement sanglants au scénario aussi absurde que désopilant. Lou Garou (rien à voir avec le chanteur) est un policier de la ville de Woodhaven en Saskatchewan ayant découvert récemment qu’il était atteint de lycanthropie. Si sa double personnalité lui procure des pouvoirs pouvant l’aider drastiquement dans son métier, les brigands et escrocs auxquels il aura affaire auront eux aussi des moyens démesurés. N’étant prétexte qu’à des scènes d’une violence aussi inouïe que loufoque (les effets spéciaux pratiques sont magnifiques) ou d’un ridicule hilarant, le scénario de Another Wolfcop ne se prend aucunement au sérieux. Des reptiliens, des extraterrestres, des robots tueurs qui semblent tout droit sortis d’un épisode des Power Rangers, un milliardaire fou qui veut contrôler les résidents de Woodhaven grâce à de la Chicken Milk Stout, des »Chestbusters » moustachus et le machiavélique Gowan (Strange Animal) affronteront Lou Garou et son équipe.

Bien que divertissant et hilarant, le premier Wolfcop s’éternisait que trop sur les origines du héros. Quant à lui, Another Wolfcop assume davantage son ridicule (et sa nationalité canadienne) en offrant volontairement une intrigue sous-développée et des personnages caricaturaux au possible. En résulte donc un film empruntant aux films d’horreur amateurs des années 80, sans temps mort, savoureusement hétéroclite et imprévisible. Réalisé par Lowell Dean et mettant en vedette Leo Fafard, Amy Matysio, Jonathan Cherry (Goon), Yannick Bisson et un certain Kevin Smith, Another Wolfcop est le parfait film de fin de soirée à voir entre amis. (M. Blouin)

 

Fabricated City

Oscillant entre le film d’action, le thriller et la comédie, Fabricated City, de Park Kwang-hyun, est un véritable bijou en son genre. Le film, qui dure tout de même deux heures, n’aura aucun temps mort, et tiendra le public en haleine avec son intrigue complexe, truffée de rebondissements, qui alimente le scénario sans arrêt. On nous lance dès les premières minutes dans une scène, digne d’un Die Hard, où une fusillade nous présente les personnages du film – ou plutôt leur alter ego. Car les héros qui se tirent dessus ne seront finalement que les héros d’un jeu vidéo, le lien principal entre les personnages du film. Mais lorsque le leader du jeu, Capitaine, voit sa vie réelle bousculée par un complot beaucoup plus grand que lui (beaucoup plus grand que pas mal de choses, en réalité), il devra recourir à l’aide de son escouade pour se tirer du pétrin.

Le film, qui nous promet dès le départ une intrigue à tout casser, ne déçoit pas à ce niveau: plusieurs revirements de situation intéressants, personnages typés, comiques et franchement efficaces… Au final, l’intrigue prend tellement (trop?) d’ampleur, jusqu’à en devenir pratiquement impossible, ce qui décevra les spectateurs qui auraient désiré une histoire de vengeance un peu plus personnelle (quelque chose à la Oldboy n’aurait pas été de refus!). Mais au final, la tangente Fast and Furious que prend le film est défoulante à souhait, et si on en oublie un peu le réalisme de l’intrigue, c’est au profit de beaucoup de plaisir, de scènes d’action réussies et d’une énergie franchement revigorante pour le cinéma d’action. (M. Plante)

 

Jailbreak

Trop souvent, les films de combat tombent dans le piège d’un découpage technique trop complexe, confus, qui rend les scènes de bataille impossibles à regarder. Pourtant, certains bijoux ressortent du lot, et Jailbreak en fait partie. Le film cambodgien de Jimmy Henderson nous plonge dans un huis-clos cauchemardesque complètement décalé, sanglant, violent et intelligent. On y suivra une poignée de policiers ayant pour mission de porter un prisonnier dans sa cellule, en plein coeur d’une prison (qui ressemble drôlement plus à un ghetto). Le gros problème, plutôt imprévu, c’est qu’une émeute éclatera durant la mission des policiers, et tous les prisonniers seront libérés de leur cellule, faisant de la prison un donjon plus dangereux que tous les Mortal Kombat réunis.

Le film, qui débute avec une exposition d’une bonne demie-heure sans scène de combat, nous présentera tous les personnages, de la manière la plus maniérée (mais tellement efficace!) possible. On y rencontre toutes les brutes de la prison, que ce soit le gros cannibale, l’armoire à glace ou la horde de femmes fatales armées de katana. Mais la magie du film débute réellement lors des scènes de bagarre, filmées avec une grande intelligence. En effet, malgré le grand nombre de sujets à l’écran, les mouvements de caméra sont si fluides et chorégraphiés qu’on ne se perd absolument pas. Les artistes, excellents, parviennent à nous faire croire à des bagarres de grande violence, et quelques tours de passe-passe très cinématographiques surprendront les spectateurs les plus aguerris! Certaines scènes semblent avoir été écrites dans le but d’essayer un certain mouvement de caméra novateur, et c’est avec grand plaisir qu’on en constate le résultat flagrant, et qu’on en demande plus.

Si le film prend une tangente parfois très mélodramatique, ce n’est que pour y amener un procédé comique, et on pardonnera certaines scènes un peu tirées par les cheveux. Mais il faut être prêt à accepter quelques raccourcis au scénario plutôt maladroits. Après tout, dans un film de combat, ce sont les scènes d’action qui priment, et celles-ci sont excellentes. Le huis-clos est bien exploité, et Jailbreak s’en tire très bien malgré ses petites faiblesses scénaristiques. (M. Plante)

 

 Lundi 31 juillet 

Blade of the Immortal 

Après un long combat dans lequel il parvient à éliminer une centaine de soldats, Manji, un samurai accompli, devient immortel tout juste avant de mourir suite à un enchantement. 500 ans plus tard, Manji demeure toujours une légende parmi les Samurais, alors que Rin, une jeune orpheline, appelle à ses services afin de venger la mort de ses parents.  Hanté par la mort de sa sœur, Manji n’aura comme unique choix d’aider la jeune fille, afin de retrouver son âme à travers les nombreuses batailles qui l’attendra sur leur route.

Les attentes étaient bien hautes pour Blade of the Immortal, qui, en plus d’être une adaptation d’une célèbre série de mangas, s’avère être le centième film du réalisateur japonais Takashi Miike (Audition, 13 Assassins, As the Gods Will). Présentant un grand nombre de séquences de combat sanglants et magnifiquement chorégraphiés, le film parvient à être divertissant et impressionnant, et ce, tout en offrant une histoire de vengeance dans laquelle il est facile de s’investir. Et cela est dit par quelqu’un qui n’a jamais vraiment été friand des films d’arts martiaux. (G. Miron)

 

 Mardi 1er août 

Prey 

Une vétérinaire travaillant dans un zoo est appelée afin d’enquêter sur une série de meurtres commis à Amsterdam par un monstrueux lion… oui oui, un lion! Tuant tout sur son passage, le méchant félin paraît même quelques fois plus féroce que Jaws, son cousin éloigné. Ainsi, la jeune vétérinaire et les autorités locales seront forcés de faire tout en leur pouvoir afin de chasser la terrible bête qui terrorise les rues d’Amsterdam.

Bien que la prémisse de Prey promet un spectacle quelque peu douteux, il reste que le nouveau film du réalisateur néerlandais Dick Maas (The Lift, Amsterdamned, Saint) demeure tout de même un très bon divertissement. Le film assume pleinement son genre, par un humour absurde, des scènes d’action parfois hilarantes et ses personnages plus colorés que jamais, et c’est pourquoi Prey parvient à être autant amusant. De plus, même si le film est avant tout une comédie, le côté plus horreur/slasher dans Prey est très bien exploité, et ce, surtout lors des scènes horrifiantes et dramatiques, de sorte à ce qu’on trouve le lion bel et bien menaçant. (G. Miron)

 

Mercredi 2 août

Indiana 

Le long-métrage du réalisateur Toni Comas Indiana met en scène les Spirit Doctors, deux chasseurs qui tentent d’élucider, ou plutôt de démystifier, les problèmes et soucis  paranormaux des habitants de l’Indiana. Maison hantée, exorcisme, enlèvement extraterrestre, fantôme de tout genre, Michael (Gabe Fazio) et Josh (Bradford West) cherchent désespérément la prochaine »vrai » bonne histoire pour enfin prouver leur utilité aux nombreux sceptiques et incrédules de la région. Parallèlement, un vieil homme rode dans les parages cherchant sa prochaine victime.

Indiana n’a rien à voir des Conjuring, Supernatural ou même Ghostbuster de ce monde et s’apparente davantage aux drames d’horreur du cinéma indépendant américain comme l’excellent Man Underground présenté en 2016 à Fantasia. Les fantômes et autres phénomènes paranormaux ne sont pas vraiment présents, ou du moins visibles, et le récit se concentre particulièrement sur Michael et Josh, sur leur réalité et leur quotidien. Débutant avec des témoignages et anecdotes sur les croyances et légendes urbaines engendrés par Hollywood à la manière d’un documentaire (en fait, il s’agit de quelques scènes d’un vrai documentaire inachevé du réalisateur), Ie film introduit ensuite ces Spirit Doctors, ayant d’ailleurs réellement existé,  de façon extrêmement intime. Les personnages complexes et nuancés font d’ Indiana un film profondément touchant et en subtilité, alors que l’intrigue sur ce vieux meurtrier ajoute mystère et effroi à l’ensemble. De plus, la magnifique direction photo d’Anna Franquesa Solano et l’utilisation »surnaturelle » des jeux d’ombres et de lumières, particulièrement lors de la scène finale, procurent à l’ensemble une certaine ambiguïté ou incertitude à ce récit résolument réaliste. (M.Blouin)

 

Suspiria 

À l’occasion de son 40ème anniversaire, Suspiria, le classique de Dario Argento, s’est offert une magnifique restauration en 4K, signée Synapse Films, accompagnée de son mix audio 4.0 original — Mix qui n’a pas été entendu depuis sa sortie en salle.

Si vous êtes déjà familier avec l’oeuvre d’Argento, cette restauration saura certainement vous ravir. D’une netteté inégalée, ce magnifique cadeau de Synapse Films est gorgé de couleurs plus vibrantes que jamais et habité d’une trame sonore d’une richesse incroyable.

Si vous n’êtes pas familier avec le film, j’espère que vous saurez l’apprécier outre ses performances et ses dialogues parfois si horribles qu’il vous sera impossible de ne pas grincer des dents. Si vous arrivez à mettre ces défauts de côté, vous trouverez ici une oeuvre visuellement révolutionnaire qui influence le cinéma d’horreur encore à ce jour. Si vous souhaitez découvrir, ou redécouvrir Suspiria dans les meilleures conditions possibles, c’est le moment où jamais. (M. Charron)

 

Le problème d’infiltration 

Dernier long-métrage du cinéaste Robert Morin, présenté en fermeture du festival, Le Problème d’Infiltration est un huis clos aliénant portant sur l’obsession de la perfection et de la beauté. On y suivra le Dr Louis Richard (campé par un curieux Christian Bégin!), dans une descente aux enfers mentale qui débutera dans sa clinique de chirurgie esthétique, où Louis soigne les grands brûlés. Passant sa vie à parfaire la laideur, il en développera une obsession extrêmement malsaine qui ruinera lentement les différentes sphères de sa vie personnelle.

Présenté dans la forme d’une série de longs plans-séquences où on cadre pratiquement toujours le personnage, le film nous plonge avec Louis Richard au coeur de sa folie, qui se manifestera dans ses interactions, mais davantage dans son environnement, qui se modifiera subtilement tout au long de l’oeuvre. Morin, que l’on ne connaît pourtant pas pour un esthétisme léché, prend ici la décision formelle d’expérimenter le cadre, la lumière et l’éclairage afin de dramatiser l’intrigue. Le résultat, qui ne sera pas sans rappeler le Dr. Caligari ou même M le Maudit, est extrêmement intelligent, cinématographique et efficace. Le jeu est excellent, la musique prenante, et le propos, à la sauce Morin, est fidèle au réalisateur. On pourra reprocher au film un certain manque de rythme et quelques répétitions, mais d’autres verront dans les longs plans présentant Christian Bégin marchant dans sa grosse maison une métaphore de sa descente en spirale vers l’enfer (ou son sous-sol). À cet effet, le rythme du film s’imposait par lui-même.

Au final, Le Problème d’Infiltration est un film différent, unique dans le paysage cinématographique québécois actuel. Comme le veut la tradition de Morin, c’est un exercice de style abouti, mature qui porte fruit. La preuve irréfutable que la combinaison d’un peu d’imagination et d’une bonne dose d’hommage au cinéma classique peut produire une oeuvre encore très actuelle. (M. Plante)

Le Problème d’Infiltration de Robert Morin sera en salle dès le 28 août

 

A Taxi Driver 

Un chauffeur de taxi conduit un journaliste allemand jusqu’à Gwangju, une ville en Corée dans laquelle a lieu une rébellion civile, afin d’empocher une grosse somme d’argent. Seulement, c’est une fois arrivé sur les lieux que le chauffeur questionnera la nature de la visite du journaliste, et apprendra que ce dernier est venu dans cette ville afin de tourner un documentaire sur les rébellions pour dénoncer les actes criminels du gouvernement Coréen. Au début, le chauffeur ne croira pas le journaliste. Mais suite aux actes de violence auxquels il assistera, c’est alors que celui-ci comprendra que les médias ne cessent de tromper les auditeurs en leur racontant des mensonges au sujet des rébellions, dans cette aventure qui changera à tout jamais la vie du chauffeur.

A Taxi Driver est certainement le meilleur film que j’ai eu la chance de voir cette année à Fantasia. Mêlant une excellente distribution (Kang-Ho Song a d’ailleurs remporté le prix du meilleur acteur parmi les autres films du Festival) à une histoire bien ficelée doté d’un discours politique touchant pertinemment au conflit civil ayant eu lieu dans les années 80 en Corée. Capable de nous faire autant rire à chaude larme que pleurer lors de ses moments beaucoup plus lourds en émotions, le nouveau film de Hun Jang est bien plus qu’un simple divertissement, c’est une œuvre qui parvient facilement à nous ouvrir les yeux sur le monde mais aussi sur nous-même, à une époque où l’on a parfois trop souvent tendance de ne penser qu’à soi. (G. Miron)

A Taxi Driver de Hun Jang sera en salle dès le 11 août (sortie limitée)

The Night Watchmen

Que demander de mieux pour clôturer Fantasia que de monstrueux clowns-vampires. La comédie d’horreur réalisée par Mitchell Altieri (Raised by Wolves, Holy Ghost People) jongle à merveille entre un humour parodique et de situations et des effluves exagérés de sangs pour le plus grand plaisirs des amateurs de films de série B. Pour faire une histoire courte, Blimpo, un clown de renommé international, décède lors d’une série de spectacles en Roumanie. Son corps, sans vie semble-t-il, est ensuite envoyé aux États-Unis au bureau d’un journal de Baltimore où des agents de sécurité devront sécurisé l’arrivée avant l’autopsie. Coup de théâtre, Blimpo se réveille, ses canines ont drastiquement poussé et il est maintenant assoiffé de sang.

The Night Watchmen ne détient aucunement le scénario le plus élaboré ou intéressant de l’année, mais le réalisateur Mitchell Altieri assume pleinement le ridicule et la simplicité de son récit à mi-chemin entre Zombieland et Paul Blart Mall Cop. Les acteurs, qui ont visiblement énormément de plaisir à jouer les chasseurs de vampire, rendent le tout divertissant et sympathique grâce à leur interprétation volontairement caricaturales. Si quelques moments d’humour et gore réussissent à viser particulièrement juste, il n’en demeure pas moins que la grande majorité des blagues tombent à plat, en étant soit extrêmement prévisibles, vieillottes ou tout simplement redondantes. Heureusement, malgré un budget infime (moins d’un million), les effets spéciaux de The Night Watchmen sont plus qu’impressionnants et satisfaisants et le plaisir des acteurs et des créateurs se veut hautement contagieux. (M. Blouin)

 

Le Festival Fantasia est désormais terminé, mais nous reviendra en 2018 dès le 12 juillet. Revenez-nous la semaine prochaine pour notre bilan et coups de coeur de cette 21e édition du festival.


Crédit Photos/Vidéos : Fantasia, Imdb

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Michael Blouin

Le flair hors pair de Michael saura vous faire découvrir de vrais bijoux cinématographiques! Toujours à l’affut des dernières sorties en salles de cinéma comme en DVD, ses chroniques sont parfaites pour orienter vos soirées cinéma. Ce chroniqueur ne mâche point ses mots, il offre toujours une critique juste et sans retenue. Michael préfère de loin la qualité aux clichés, vous êtes donc en excellentes mains !

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