HBO aime bien conclure une série ou prolonger son succès par le biais d’un film. Les deux excursions cinématographiques de Sex And The City en sont de bons exemples. Par contre, des grands fans de la série vous diront que ces essais ne surpasseront jamais le charme et l’audace des saisons originales. Il en est de même pour Entourage. Certains admirateurs ont reproché au long-métrage de n’être qu’un long épisode manquant d’innovation. Cependant, une cinéphile comme moi qui n’avait malheureusement pas eu le temps de jeter un coup d’œil à la série n’a pas été déçu du film qui sort en DVD aujourd’hui, bien au contraire. Voici quatre éléments d’Entourage qui m’ont donné envie de visionner la série.
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Le revers de la médaille
Les moyens financiers douteux permettant de produire un film déroutent et divertissent. Il est rafraichissant d’assister à une histoire qui explore aussi crûment et avec tant d’autodérision l’industrie du cinéma hollywoodien. Dans le film, la méga star Vinny Chase (Adrian Grenier) exécute ses premiers pas dans le monde de la réalisation. Médias et studios croient que Hyde, adaptation post-apocalyptique sur fond de musique électronique du célèbre roman L’étrange cas du Docteur Jekyll et de M.Hyde, sera un échec lamentable. Est-ce que Chase prouvera que son talent méritait les millions investis? Une chose est sûre, il serait infiniment intéressant que la mise en abyme soit plongée à son plein paroxysme en concoctant dans son intégralité le fameux Hyde!
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La luxure
Des fêtes mondaines pratiquement tous les soirs. Des piscines immenses et des maisons encore plus grandioses. De l’alcool à profusion. Des actrices et des mannequins différents en rotation dans la chambre à coucher. Tout ce luxe inaccessible fait rêver. N’est-ce pas le but premier du cinéma?
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La bromance
L’amitié unissant Chase à son entourage immédiat, soit ses amis Eric (Kevin Connolly) et Turtle (Jerry Ferrara) ainsi que son demi-frère Johnny Drama (Kevin Dillon) est sans contredit la force de l’univers élaboré par Doug Ellin. Les gars parlent franchement et sans vergogne de femmes, de travail et d’aspirations. Ils se supportent dans leurs erreurs. Ils se soutiennent peu importe les obstacles. Ils n’ont pas peur de se faire des câlins virils. Comme c’est attendrissant!
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Ari Freaking Gold!
Pas étonnant que Jeremy Piven ait remporté trois Emmy pour ce rôle de manager véreux et colérique enchainant les répliques assassines. L’acteur offre une performance déjantée et irrésistible. Le personnage nous manque lorsqu’il ne figure pas dans une scène. À quand son propre film?!
Ce film sera disponible en DVD et Blu-Ray dès le 29 septembre 2015.
Crédits Photos : HBO Films
