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The Purge

Par Michael Blouin · Le 06/06/2013

Si le cinéma est depuis longtemps le septième art, l’art de la bande-annonce s’y rattache sans doute. Ces courts montages rythmés où les séquences phares du film en question s’alignent pour faire office de publicité m’ont souvent déjoué comme un vulgaire débutant. La Purge (The Purge en v. o.a.), en possédait une particulièrement réussie qui nous promettait un film d’horreur aussi angoissant qu’intéressant dans ses thèmes. Une fois de plus, comme le veut la tradition, je suis encore tombé dans le piège!

La prémisse de La purge était pourtant plus qu’intéressante, présentée sous forme de dystopie où le commentaire politique et/ou social semblait fort. Imaginez-vous une ville où, pendant 12 h, tous crimes et infractions devenaient légales? Et si, une nuit par an, vous aviez l’autorisation de commettre n’importe quel crime, meurtre compris, en toute impunité. Que feriez-vous?

Le taux de chômage a dégringolé, les prisons sont vides et le taux de criminalité est presque inexistant. L’Amérique attend maintenant cette journée fatidique comme Noël pour défouler toute leur colère accumulée depuis un an. Après une introduction explicative et efficace sur le son de Claire de Lune de Claude Debussy montrant des captations des crimes les plus sordides se déroulant durant la purge, le concept qui détenait une belle valeur politique et sociale s’estompe finalement assez vite, pour devenir inexistant.

Purge1

On suit alors la famille Sandin, cloîtré dans leur maison dotée d’une protection à la fine pointe de la technologie, et à la fine pointe du ridicule tant elle devient inefficace lorsqu’un groupe armé tente de s’y introduire pour assouvir leur colère et leur vengeance. Le film prend habilement son temps à installer une belle tension dramatique à l’aide d’un huit-clos plutôt efficace. Lorsqu’enfin, cette tension est présente, elle est subitement gâchée par le scénario qui tourne au vinaigre. La Purge devient alors un film d’action.

Le film devient alors extrêmement prévisible. Prévisible dans ses revirements de situations; le voisin trop gentil qui offre des desserts à ses voisins, les fusillades ridicules, les comportements instinctifs (et stupides). Prévisible (c’était primordial dans ce genre de film) dans la réalisation et les effets de styles et d’horreur. La caméra intrusive est utilisée à souhait dans ce principe qui revient sans cesse : Gros plan sur le visage de la personne, on dézoome (souvent maladroitement) pour laisser apparaître, un assassin ou un sauveur qu’on « ne voyait pas venir »! Cette technique est tellement redondante et maladroite qu’elle en devient parodique au final.

Dans le genre « invasion à domicile », The Purge est une risée parmi les Funny Games, Straw Dogs et Wait Until Dark de ce monde. Le seul élément non emprunté au film d’invasion à domicile est finalement le bébé-terminator, qui fait étrangement penser à la voiture téléguidée de Maman, je m’occupe des méchants, avec sa caméra. Malheureusement, elle ne sert strictement à rien si ce n’est que de montrer la bêtise humaine de certain personnage sous forme de « found footage ».

the-purge-ryse

Les acteurs sont compétents tout au plus, Ethan Hawke s’acquitte de sa tâche avec suffisance, alors que Lena Headey (alias Cersei Lannister dans Games Of Thrones) donne son maximum dans ce rôle insuffisant et trop simple. Le vilain principal, Rhys Wakefield, est convaincant, dans ce rôle, qui fait penser étroitement au Joker, de psychopathe au visage effrayant et au sourire excentrique qui n’a pas vraiment de morale et qui tue par le plaisir. Malheureusement, le scénariste n’a guère tenté de l’exploiter davantage pour qu’il marque le paysage cinématographique et même notre journée.

Au final, s’il ne réussit pas à nous effrayer ou à nous faire réfléchir suffisamment, La Purge réussit certainement à nous faire rire lorsqu’Ethan Hawke et sa famille décident de prendre les armes et de se défendre pendant ce 1 h 30 qui passe, toutefois, assez vite. Faute de publicité mensongère ou d’un chroniqueur qui manque de bonne foi? On peut mettre aussi la faute sur un concept intéressant qu’on a gâché au profit d’une intrigue prévisible où, une fois par année, l’Amérique se donne le droit de prendre les armes. Malheureusement pour nous, les films d’horreur aussi prévisibles qu’inintéressants, ça n’arrive pas qu’une seule fois par année!

En salle le 7 Juin

Crédit Photo et Vidéo : Universal Pictures

The Purge
Michael Blouin
06/06/2013
5/10
5 Note finale
Mardi soir - Décevant

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Michael Blouin

Le flair hors pair de Michael saura vous faire découvrir de vrais bijoux cinématographiques! Toujours à l’affut des dernières sorties en salles de cinéma comme en DVD, ses chroniques sont parfaites pour orienter vos soirées cinéma. Ce chroniqueur ne mâche point ses mots, il offre toujours une critique juste et sans retenue. Michael préfère de loin la qualité aux clichés, vous êtes donc en excellentes mains !

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