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Critique – Dinner in America

Par Frédéric Bourgeois-Leblanc @@fredbleblanc · Le 25/08/2020

Le Festival Fantasia 2020 maintenant officiellement lancé, j’ai eu la chance de visionner 5 longs-métrages de la programmation de cette année. Considérant la pandémie, j’ai pu regarder tous ces films dans le confort de mon salon et tous et chacun peuvent être visionnés en ligne pour le coût d’un billet d’entrée. Bon cinéma à tous les cinéphiles extrêmes de la métropole!

Voici mon deuxième visionnement de la semaine: Dinner in America, un film américain réalisé par Adam Reihmeier et en première québécoise au Festival Fantasia.

Abordant un registre beaucoup plus doux et accessible que les autres films de série B de la programmation Fantasia, nous sommes ici dans le genre de la comédie dramatique bon enfant…ou presque. Résonnant avec les souvenirs de notre adolescence où nous écoutions du punk rock (Green Day, Linkin Park, Sum 41 et autres) à fond la caisse, Dinner in America est une comédie noire très agréable qui aborde l’enjeu de la crise d’adolescence. Mélangeant les recettes qui ont fait le succès de films comme Superbad (2007), Scott Pilgrim vs. the world (2010) et Clerks (1994), ce film est définitivement l’un des meilleurs et des mieux écrits depuis l’hiver!

 Dans une banlieue de la classe moyenne du Michigan, un jeune rockeur délinquant et agressif du nom de Simon (Kyle Gallner) vie sa vie avec un sérieux penchant pour la pyromanie, accumulant de multiples séjours au centre de détention du coin suivant des actes de vandalisme. Son occupation? Il est chanteur et musicien membre d’un groupe punk rock amateur qui fait beaucoup suer les jeunes adolescentes du quartier, notamment la jeune Patty (Emily Skeggs, très beau personnage), une jeune de vingt ans un peu naïve et mal à l’aise en société. Par tout hasard, Patty et Simon feront connaissance lorsque Simon tentera de fuire les policiers après un mauvais coup, suivant une lointaine rencontre lorsqu’ils étaient dans la même classe à l’école. Tous les deux issus de milieux très différents, avec des personnalités contraires et une perception de la vie à l’opposée, ils passeront du temps à vagabonder dans leur municipalité à la quête d’une tranquilité d’esprit…et d’une romance réciproque. Bien sûr, tout cela considérant que Patty ne sait pas que Simon est membre de son groupe préféré, puisqu’il porte une cagoule lors des performances du groupe. En plus d’une distribution hors pair, à noter que c’est le québécois Jean-Philippe Bernier (Turbo Kid) qui signe la direction photo ici.

Dotée d’une ambiance qui fait très «années 90», Dinner in America est une comédie noire fort bien ficelée qui reste divertissante du début à la fin. À première vue, on pourrait facilement uniquement penser à une comédie romantique adolescente, mais ce n’est pourtant pas la voie empruntée par le réalisateur et scénariste. En fait, ce film fait davantage l’éloge de l’antiromantisme et de la solitude insupportable que les jeunes peuvent ressentir à l’adolescence. Même si le produit final inspire l’amour et l’amitié, le film nous révèle que le chemin vers l’amour est parsemé de solitude, d’embûches et de colère. Ce sont ces émotions que l’ensemble des personnages semblent ressentir dans cette histoire, où les citoyens de la banlieue n’ont pas le bonheur facile.

Le plus grand succès de Dinner in America est sans aucun doute la chimie qui opère entre les deux protagonistes; Kyle Gallner et Emily Skeggs sont excellents ensemble et leur amitité SLASH romance crève l’écran. À première vue, les deux semblent démontrer des personnalités plutôt clichées en crise d’adolescence, mais c’est en apprenant à les connaître qu’ils vont constamment nous surprendre en dehors de leur mal de vivre. Quand Patty semble être une fille incapable et peu intelligente, elle nous surprend avec un immense talent caché. Quand Simon semble être un pauvre délinquant sans aucun intérêt envers quoi que ce soit, il nous surprend avec un mode de pensée plutôt sophistiqué. Ces deux acteurs sont d’ailleurs très peu connus, les studios ont tout avantage à les considérer pour d’autres roles!

Malgré certains moments plus vulgaires et violents, le ton général du film se veut tout de même très attachant et agréable. Pour les cinéphiles qui en sont à leur première expérience au Festival Fantasia, Dinner in America est un très bon premier film pour vous faire les dents. C’est un visionnement à considérer entre amis et avec votre douce moitié; vous serez surpris, ça c’est garanti.

Crédit photos: Rotten Tomatoes, Google Images 

 

Critique – Dinner in America
Frédéric Bourgeois-Leblanc
25/08/2020
7.5/10
Boire une Madjack au pomme dans un concert punk rock aux allures gothiques est un peu ironique en soit. C'est un mélange entre la bonté et la chaleur de la nostalgie offerte par la boisson, en comparaison avec la souffrance exprimée par les artistes sur la scène.
7.5 Note finale
Une Madjack au pomme dans un concert punk rock

Boire une Madjack au pomme dans un concert punk rock aux allures gothiques est un peu ironique en soit. C'est un mélange entre la bonté et la chaleur de la nostalgie offerte par la boisson, en comparaison avec la souffrance exprimée par les artistes sur la scène.

Distribution
8
Réalisation
7.5
Direction photo
7
Scénario
7.5
Musique
7

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Adam ReihmeierComédie noireEmily SkeggsFantasia 2020Kyle Gallnerpunk rock
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Frédéric Bourgeois-Leblanc

Présentement conseiller au sein de l'agence SID LEE, Frédéric est un adepte de cinéma depuis ses années à Concordia et à titre de producteur à L'inis (Institut National de l'Image et du Son). Il est également directeur responsable du volet réseautage à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (JCCM).

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