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Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn)

Par Gabriel Alexandre Miron · Le 08/02/2020

Dès sa sortie en salles, Suicide Squad (2016) était considéré comme l’un des plus gros flops de ces dernières années. Que ce soit pour son intrigue débordant de mauvais clichés, pour ses nombreux personnages repoussants, ou encore pour sa réalisation trop souvent dépourvue de bon goût, l’œuvre la plus mal-aimée du DCEU avait sans doute miné les chances de rendre l’univers cinématographique dont elle découle attrayant aux yeux des cinéphiles. Or, lorsque Warner Bros. nous a dévoilé ses intentions de produire Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of one Harley Quinn), un film relatant la suite des aventures d’Harley Quinn (Margot Robbie), on se devait de l’approcher avec précaution, et ce, même si ce personnage était l’un des seuls points intéressants du volet précédent. Toutefois, près de quatre ans après Suicide Squad, on peut affirmer que le pari de Warner Bros. était effectivement bon, puisque Birds of Prey de Cathy Yan est incontestablement l’œuvre la plus divertissante du DCEU.

L’intrigue nous amène quelque temps après la rupture entre le Joker et Harley Quinn, alors que cette dernière passe ses journées à pleurnicher dans son nouvel appartement, à manger de la malbouffe réconfortante, ou encore à boire et faire la fête jusqu’aux petites heures du matin dans les clubs les plus branchés et mal fréquentés de Gotham. En cherchant à faire oublier le fait qu’elle est reconnue comme rien de plus que l’ex-copine du criminel le plus notoire de la ville, Harley décide de faire exploser l’usine de produits chimiques Ace Chemicals, l’un des endroits favoris du Joker, pour annoncer justement qu’ils ne sont plus ensemble et qu’elle mérite aussi d’être crainte par tout le monde. Mais malheureusement pour Harley, c’est plutôt l’inverse qui va se produire, puisque plusieurs malfrats profiteront de la situation pour se venger des frasques qu’elle a commises dans le passé en compagnie du célèbre « Mister J ».

Un peu comme dans Deadpool (2016), Harley Quinn brise le quatrième mur pour nous raconter à sa manière les événements qui ont lieu dans Birds of Prey. Même si cela reste du déjà vu, l’effet demeure plaisant tout au long de l’histoire, puisque la plupart des moments portés à l’écran nous sont racontés par inadvertance dans le mauvais ordre. Cela permet donc au scénario de rendre certains de ces retournements de situation ou de ces scènes d’action bien plus mémorables et trépidantes que s’ils nous avaient été présentés de façon linéaire. Le meilleur exemple reste la séquence où l’on voit Harley arriver dans un poste de police, armée d’un fusil à pompe rempli de cartouches de peintures et de confettis, et qui se met à tirer sur tous les policiers sur son passage, avant que l’on nous explique finalement la raison de sa venue. C’est donc grâce à des moments comme ceux-là que Birds of Prey s’inscrit comme l’œuvre la plus disjonctée du DCEU.

Tout comme dans Suicide Squad, Margot Robbie brille dans son interprétation d’Harley Quinn. Assumant entièrement le côté éclaté de son personnage, tout en y ajoutant une dose d’humour et de charisme, la jeune actrice australienne est si convaincante dans son rôle, qu’elle semble l’avoir joué toute sa vie. Puisque Margot Robbie est elle-même l’une des productrices du film, il est intéressant de constater à quel point elle s’est approprié le rôle pour le moderniser, mais aussi pour lui apporter plus de dimensions. Car n’oublions pas que dans les bandes-dessinés de Batman, Harley Quinn demeure bien plus souvent un pion du Joker qu’autre chose. Ainsi, que ce soit dans des scènes d’action où l’on peut la voir effectuer elle-même des cascades impressionnantes et forcément difficiles à accomplir sur le plan physique, Margot Robbie réussit à nous en mettre plein la vue.

Quant aux autres « Birds of Prey », dont Huntress (Mary Elizabeth Winstead), Black Canary (Jurnee Smollett-Bell), Renee Montoya (Rosie Perez) et Cassandra Cain (Ella Jay Basco), celles-ci sont des ajouts intéressants dans l’univers du DCEU, et ce, même si les raisons qui les poussent souvent à combattre des crimes ne sont pas toujours les plus originales. Néanmoins, leur présence respective se fait agréablement sentir à l’écran, puisque ce sont toutes des femmes fortes de caractère qui, comme pour Harley Quinn, recherchent une certaine forme d’émancipation. En d’autres termes, elles veulent réduire au silence les vilains hommes qui ont trop souvent piétiné leur confiance. De ce fait, une fois réunies, Harley et sa bande forment une équipe électrisante qui donne généralement droit à de nombreux moments délirants et empreints de violence.

Sinon, en ce qui a trait à McGregor, il est méconnaissable dans son rôle du redoutable gangster Roman Sionis (Ewan McGregor), mieux connu sous le nom de Blackmask. Car, en plus d’être assoiffé de pouvoir et de violence et d’être complètement narcissique, son personnage laisse rapidement deviner qu’il est en réalité homosexuel. Cette décision de la part de Christina Hodson, la scénariste du film, de présenter une version un peu plus féminisée de Roman Sionis rend les présences d’Ewan McGregor à l’écran beaucoup plus amusantes et intrigantes. Et ce, surtout quand on considère que son présumé ami de cœur est nul autre que Victor Zsasz (Chris Messina), un autre personnage dont l’adaptation est on ne peut plus surprenante.

Grâce à son récit débordant d’humour, ses scènes d’action hautes en couleurs, sa distribution des plus convaincantes et sa réalisation complètement éclatée, Birds of Prey (And the Fabulous Emancipation of One Harley Quinn) réussit à nous faire pardonner les frasques antérieures du DCEU. Margot Robbie reprend à merveille son rôle là où elle l’avait laissé, et l’ajout de nouveaux personnages apporte certainement un vent de fraîcheur à cet univers qui méritait assurément un petit coup de pouce. Ce nouvel épisode signé par Cathy Yan nous met certainement l’eau à la bouche en vue du prochain Suicide Squad, qui sera réalisé par James Gunn et sortira en salles l’année prochaine.

Crédit images: IMDB
Date de sortie: 6 février 2020

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn)
Gabriel Alexandre Miron
08/02/2020
8/10
Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) nous procure une bonne dose d’adrénaline, avec ses scènes d’action complètement délirantes et parfois très violentes, son récit amusant et ses personnages hauts en couleurs.
8 Note finale
Birds of Prey

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) nous procure une bonne dose d’adrénaline, avec ses scènes d’action complètement délirantes et parfois très violentes, son récit amusant et ses personnages hauts en couleurs.

Scénario
7.5
Distribution
8
Réalisation
8
Montage
8.5
Divertissement
8

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BatmanBirds of PreyBlacksmaskCathy YanChris MessinaChristina HodsonDCEUElla Jay BascoEwan McGregorJokerJurnee Smollett-BellMargot RobbieMary Elizabeth WinsteadRosie PerezWarner Bros
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Gabriel Alexandre Miron

Depuis sa tendre enfance, Gabriel a toujours ressenti un amour inconditionnel à l’endroit du septième art. Étant un bachelier en Études cinématographiques à l’Université de Montréal, il cherche à transmettre sa passion aux autres, et aspire à suivre les traces de ses plus grandes idoles, avec la ferme intention de donner vie sur grand écran aux innombrables histoires qui habitent son imaginaire.

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