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As Above, So Below

Par Charles Lamoureux · Le 07/09/2014

Si le cinéma d’horreur était loin d’être le plus acclamé par le public, l’émergence et la popularisation de ce sous-genre qu’est le « Found footage » n’allaient certainement pas mettre fin à toutes ces mauvaises blagues dont il était déjà affligées. Car, pour tous les The Blair Witch Project et Paranormal Activity de ce monde, nous aurions droit à mille et un Chernobyl Diaries, The Devil Inside et Devil’s Due, pour ne nommer que ceux-là (dont, si ce n’était pour cette petite recherche sur IMDb, j’aurais carrément omis de mentionner). Grande surprise, donc, de constater que ce nouveau As Above, So Below est un divertissement relativement réussi. Ironique, cependant, de constater que ce sont les éléments d’épouvante qu’il recèle qui nuisent le plus à ce film d’aventure en constante crise d’identité.

Scarlett Marlow est une archéologue hors pair. Après avoir découvert un texte révélant comment trouver la pierre philosophale de Nicolas Flamel, qui est capable d’offrir l’immortalité, Scarlett et George, un ami linguiste, en viennent à la conclusion que l’artefact se trouve à l’intérieur des catacombes de Paris. Demandant l’aide d’experts en la matière, Scarlett entraînera le groupe dans le labyrinthe de la cité des morts dont certains d’entre eux ne sortiront jamais…

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On connaît tous la chanson (sinon, je vous invite à lire ma critique de Earth to Eco): la mécanique employée est toujours trop truquée, arrangée… fausse. Même si un effort évident a été apporté à la production afin que celle-ci évite les plus gros pièges (l’utilisation de GoPro, par exemple), le film de Dowdle n’est cependant pas dénué de quelques moments invraisemblables; il est difficile de croire que, suite à la mort de deux de leurs amis, l’un des personnages continueraient à trimballer une caméra de cinquante livres. Heureusement, on ne peut blâmer les jeunes explorateurs pour le danger auquel ils décident de faire face, puisque celui-ci est généralement causé par l’environnement les entourant (ne pouvant rebrousser chemin en raison d’éboulements, ils doivent continuellement s’aventurer plus profondément à l’intérieur des tunnels). Chapeau également aux scénaristes qui ont été assez brillants pour ne pas réduire leurs victimes aux divers poncifs du genre. On ne serait d’ailleurs pas surpris de voir la charmante Perdita Weeks devenir le choix numéro un du public pour incarner, dans un futur pas si lointain, l’héroïne aventureuse Lara Croft…

Bizarrement, c’est dans son aspect horrifique que As Above, So Below est le moins intéressant. Pourtant, ce concept du passé des personnages qui revient les hanter au fur et à mesure qu’ils avancent dans les tunnels de Paris offrait de grandes possibilités narratives. C’est bien connu: l’horreur est à son meilleur, lorsque celle-ci est de nature psychologique. Dommage, donc, de constater la quantité de musique forte et de sons bruyants cherchant à déclencher divers sursauts chez le spectateur qui jalonnent le long métrage. D’autant plus que le manque de clarté et la caméra intra-diégétique en viennent à nous flanquer une vraie migraine, en plus de nous empêcher de voir ce qui pourchasse les protagonistes.

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Seule cette scène où l’un des membres du groupe subit une crise de panique frappe vraiment de par son réalisme, puisque, justement, celle-ci n’est pas massacrée par un montage rapide et confus. Il ne fait aucun doute que d’avoir tourné le tout de façon conventionnelle aurait rendu l’ensemble bien plus effrayant. Mieux encore, pourquoi ne pas en avoir fait un simple divertissement d’aventure? Voilà qui aurait été encore plus intéressant.

Crédits Photos: Universal Pictures

As Above, So Below
Charles Lamoureux
07/09/2014
6/10
6 Note finale
Mercredi soir - Passable

Réalisation
5
Comédiens
6
Scénario
6

Commentaires

Votre opinion

CatacombesJohn Erick DowdleParisPerdita Weeks

Charles Lamoureux

Amoureux du cinéma depuis son plus jeune âge, Charles adore parler du septième art et vise toujours à décortiquer ses oeuvres afin d’en relever ce qu’elles présentent de meilleur… et de pire! Sa plume est habile, franche et juste, offrant des critiques qu’il fait bon lire lorsqu’en recherche d’honnêteté. Sa passion pour la critique cinématographique est débordante, et il n’est pas un film qui se fasse à l’abris de celles composées par Charles!

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