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Zombieland: Double Tap

Par Frédéric Bourgeois-Leblanc @@fredbleblanc · Le 17/10/2019

C’est un long dix ans après le succès surprise du premier Zombieland, maintenant considéré comme un classique des films de zombie auprès de Shawn of the Dead (2004), que le réalisateur Ruben Fleischer et les studios Sony Pictures se décident enfin à produire une suite. Je me rappelle avoir vu ce film en compagnie de mon ami lorsque je débutais tout juste le Cégep, nous avions trouvé la formule très cool…et c’est encore le cas aujourd’hui. En 2009, les principaux acteurs de la distribution n’avaient même pas encore connu leur heure de gloire; ils et elles étaient presque des visages méconnus. Pour Emma Stone, c’était avant sa participation aux grandes productions hollywoodiennes et sa nomination aux Oscars pour La La Land (2017). C’est seulement en 2010 que The Social Network (2010) est sorti en salles, Jesse Eisenberg alors encore reconnu pour être un acteur de films pour adolescents. La notoriété de Abigail Breslin est restée plutôt similaire, tandis que Woody Harrelson est rendu un acteur talentueux ne manquant jamais de travail. Du côté du réalisateur, Ruben Fleischer s’est aussi fait une place à Hollywood en réalisant tout récemment des films de superhéros à gros budget comme Deadpool et Venom. Tout le monde gagne en talent, ça c’est clair!

Donc, considérant le côté iconique du premier et tous les gags sur la liste de règles de Columbus, les «one-liners» de Tallahassee et les façons originales de tuer des zombies, est-ce que cette suite est valable? Dans l’ensemble, je dirais que c’est un bel effort, mais des fois c’est un peu trop, perdant ainsi un peu de sa grâce d’autrefois.

Après les événements du premier Zombieland, où nous découvrons un monde contemporain post-apocalyptique où les humains sont en extinction devant une invasion de zombies, les survivants de l’épidémie, Tallahassee (Woody Harrelson, un super rôle pour lui), Columbus (Jesse Eisenberg), Wichita (Emma Stone) et Little Rock (Abigail Breslin), se tiennent encore ensemble, formant une petite famille de mercenaires très efficaces. Ayant atteint Washington DC, ils prennent possession de la Maison Blanche, qui est aujourd’hui inhabitée et en décombres. Profitant de petits moments en famille sans avoir à se défendre constamment contre les zombies, les quatre tentent de vivre leur vie…sauf pour Little Rock qui s’ennuie et qui aimerait beaucoup passer du temps avec des jeunes de son âge. Elle décidera de s’enfuir et fera la rencontre d’un jeune musicien hippie qui la conduira à un repère similaire à un immense Woodstock réinventé où tous les jeunes survivants sont rassemblés. Les trois autres partiront donc à sa recherche, tout en faisant la rencontre de drôles de personnages sur leur route, incluant une poupée Barbie avec un QI qui laisse à désirer (Zoey Deutch) et une propriétaire d’hôtel (Rosario Dawson). Bien sûr, Tallahassee voudra faire un petit arrêt sur la route pour assouvir son besoin de nostalgie à titre de groupie, c’est-à-dire visiter la maison de Elvis Presley à Memphis. Par la même occasion, ils feront aussi la découverte d’une nouvelle race de zombies, plus familièrement connus comme les T-800s (en référence au Terminator de Arnold Schwarzenegger qui refusait de mourrir) et qui semblent presque invincibles malgré tous les coups de fusils infligés.

Honorant la recette du premier film, Zombieland: Double Tap est sans contredit un pastiche de l’original, mais où les gags, les répliques et les massacres de zombies montent d’un cran pour rendre le tout encore plus divertissant. On le remarque dès l’entrée des logos de studios en fait! Normalement, je dirais que c’est une idée ingénieuse lorsque nous avons une recette à succès en main, mais comme on dit souvent, trop c’est comme pas assez. Les gags sont écrits pour être plus drôles et revenir plus fréquemment lors du film, les confrontations avec les zombies (peu nombreuses soient-elles) sont plus spectaculaires et des personnages secondaires sont rajoutés au mix pour ajouter une couche d’humour. Personnellement, même si j’ai ri à de nombreuses reprises, le charme du premier film s’est dissipé beaucoup plus qu’on le pense. Bien sûr, on ne voit pas un tel film pour sa cinématographie, mais j’ai cru remarquer qu’il y avait beaucoup d’usage de CGI ici, contrairement aux effets pratiques du premier film.

Le point le plus faible de cette suite est en fait l’élément le plus drôle au tout début, perdant bien vite de son authenticité…c’est le personnage de Madison (Zoey Deutch). Son imbécilité presque contagieuse et sa petite voix fortement aiguë sont comiques, mais revenant à de nombreuses et nombreuses reprises, le personnage devient embêtant. Il y a aussi une scène un peu ratée impliquant les acteurs Luke Wilson et Thomas Middleditch, mais celle-ci qui n’atteint jamais la destination escomptée en termes d’humour. Par contre, le chant du signe vient définitivement de Woody Harrelson, qui amène Tallahassee à de nouveaux sommets en termes de gags, mais aussi sur le plan personnel, voyant développer une belle relation paternelle avec Little Rock et une nouvelle relation amoureuse avec un fan de Elvis croisée sur la route. Il est clairement, encore ici, le meilleur personnage de Zombieland! Vous ne verrez jamais plus une camionnette Chevrolet du même oeil, c’est définitivement le meilleur gag du film.

Sur un point positif, il y a de nombreux clins d’oeil politiques à la société d’aujourd’hui qui sont très bien placés, notamment les moqueries envers les personnes véganes, la protection de l’environnement et de la faune, le développement durable…et même l’interminable combat de Uber contre les taxis! Pour une comédie post-apocalyptique, le ton est très actuel, on s’y repère facilement. Difficile à croire, c’est peut-être même un sujet à débat entre cinéphiles après le visionnement, mais Zombieland: Double Tap aurait même un discours politique anti-armes à feu (eh oui, j’e n’en rajoute même pas).

Pour tous les amateurs du premier Zombieland, ou même encore pour les nouveaux venus, la suite vous conviendra sans trop de problème. C’est un film très divertissant, vous rirez facilement et vous serez enchantés de retrouver ces personnages (du moins Tallahassee et Columbus, qui sont plus mémorables que les autres à mon avis). Pour ne pas abuser des bonnes choses, peut-être qu’un troisième et dernier film serait possible pour clore la boucle et en faire une trilogie, mais sans plus. Le deuxième volet est davantage une comédie qu’une comédie d’action, préférant réduire au minium les combats contre les zombies et coups de fusil…ce qui est un peu dommage à mon avis. Somme toute, Double Tap est une suite méritée du premier Zombieland, voguant encore sur les mêmes excellents gags, mais tout en étant un peu moins mémorable. Ceci étant dit, le film sait très bien qu’il ne doit pas être pris au sérieux ou au deuxième degré, alors c’est ce qui compte.

Comme Woody Harrelson aime le dire si souvent: «time to nut up or shut up».
Oh…et restez pour le générique, une petite surprise vous attend!

En salles le 18 octobre 2019
Crédit photos: IMDB 

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Zombieland: Double Tap
Frédéric Bourgeois-Leblanc
17/10/2019
7/10
J'avais déjà fait usage du Red Mountain Dew pour une autre critique dans le passé, mais la référence à cette boisson gazeuse doit absolument être mentionnée ici! Consommé dans une tasse à café, c'est la source de réconfort de Columbus depuis le premier film, et c'est une belle métaphore à cette suite: moins bon que l'original, même si plus extravaguant.
7 Note finale
Red Mountain Dew; vous souvenez-vous de la référence?

J'avais déjà fait usage du Red Mountain Dew pour une autre critique dans le passé, mais la référence à cette boisson gazeuse doit absolument être mentionnée ici! Consommé dans une tasse à café, c'est la source de réconfort de Columbus depuis le premier film, et c'est une belle métaphore à cette suite: moins bon que l'original, même si plus extravaguant.

Distribution
8
Action
6
Humour
7
Scénario
7

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Frédéric Bourgeois-Leblanc

Présentement conseiller au sein de l'agence SID LEE, Frédéric est un adepte de cinéma depuis ses années à Concordia et à titre de producteur à L'inis (Institut National de l'Image et du Son). Il est également directeur responsable du volet réseautage à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (JCCM).

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