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L’équipe d’Unité 9

Par Rachel Tremblay Saint-Yves · Le 19/06/2013

C’est cet automne que débutera la nouvelle saison d’Unité 9, grandement attendue par son public de plus en plus volumineux. L’équipe de Ton Canapé a eu la chance magnifique de se retrouver dans les décors de Lietteville pour apprendre quelques potins. Ces derniers furent d’ailleurs présentés avec une joie incommensurable par les nombreux membres de l’équipe, qui n’en pouvait plus de les garder sous les barreaux. Voici donc en primeur des nouvelles rafraichissantes concernant vos détenues préférées!

C’est 48 heures après les événements troublants s’étant déroulés dans la prison de Lietteville que s’engendre la deuxième saison, alors que tous les membres de cette dernière ont les nerfs tendus. Marie et Jeanne, suite aux actions qu’elles viennent toutes deux de commettre, se retrouvent en isolement. Pourtant, elles ne sont pas au bout de leurs peines: alors que Marie s’apprête à affronter ses démons intérieurs, c’est à un autre type de rencontre que Jeanne doit se rendre. Celle, appréhendée, de son père.

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Hors de leurs petites cellules isolées, c’est un grand roulement qui s’opère entre les murs de Lietteville. Élise, ayant obtenu sa libération conditionnelle, attend les papiers qui lui ouvriront les portes d’une nouvelle vie. Suzanne, de son côté, sombre de plus en plus dans une consommation régulière et difficile. L’intimidation cogne bien vite à sa porte, et il lui semble dès lors impossible de s’en défaire. À ce même rythme, Laurence voit sa grossesse tirer à sa fin et en vient à se poser de nombreuses questions entourant l’avenir de son enfant. Sa situation n’est pas des plus simple, et il lui faut trouver une solution…

La deuxième saison d’Unité 9 mettra en vedette de nouveaux personnages, qui apporteront un vent de renouveau à la série. Amélie Grenier plongera dans la peau d’une avocate, alors qu’Anne Casabonne fera aussi son apparition dans le monde de cette prison, mais, en ce qui la concerne, en tant qu’ancienne détenue. Roger Larue se joindra à la famille Biron et Julie Du Page, quant à elle, se glissera un anneau au doigt pour interpréter la femme de Normand Despins. Par ailleurs, puisqu’abandonné par Suzanne Clément, c’est Catherine-Anne Toupin qui reprendra le rôle explosif de Shandy Galarneau. Plusieurs autres noms s’ajoutent à cette liste déjà longue de nouveaux visages, notamment quelques actrices qui composeront une nouvelle partie de l’intrigue. En effet, il est une autre unité qui prendra une importance notable dans la série: l’unité 7!

Plusieurs surprises à venir, plusieurs nouvelles intrigues et surtout: une grande équipe qui a hâte de se remettre au boulot!

Voici l’intégrale des entrevues réalisées par l’équipe de Ton Canapé :

[xt_accordions] [xt_accordion title= »Entrevue – Guylaine Tremblay« ]

Guylaine Tremblay

GT2

T.C – Est-ce que votre rôle de Marie Lamontagne vous a permis d’avoir une nouvelle vision du milieu carcéral?

G.T – Il est certain qu’avant le tournage d’Unité 9, j’avais un peu les mêmes préjugés que tout le monde. Je m’imaginais que toutes les femmes qui se retrouvaient en prison avaient une sorte de passé plus difficile. Ma grande révélation, si on veut, est que n’importe qui peut être atteint. On choisit l’ombre ou la lumière, et personne n’est à l’abri de ce choix.

T.C – Comment vous êtes-vous préparée pour votre personnage de Marie Lamontagne? 

G.T – Nous n’avons malheureusement pas eu la chance de se rendre en milieu carcéral pour voir comment les vraies détenues y vivaient. C’est davantage en parlant avec l’auteure (Danielle Trottier), qui faisait des recherches sur le domaine depuis six ans, que j’ai pu obtenir de bonnes informations. Je me suis demandée à quelle personne je tenais le plus, et ce que cela me ferait si je perdais cette personne. C’est le sentiment de perte, que ce soit d’autonomie, de liberté ou de vie professionnelle, qui anime le personnage de Marie Lamontagne.

T.C – Quelle est la place qu’occupe Unité 9 dans votre vie professionnelle?

G.T – Une énorme place, notamment à cause de la maturité nécessaire pour jouer ce rôle. Je n’aurais jamais pu jouer Marie Lamontagne il y a 30 ans, quand j’ai débuté. Aujourd’hui, avec l’expérience, je peux m’abandonner davantage à mon rôle.

T.C – Est-ce que vous vous attendiez à recevoir des prix pour votre performance? 

G.T – Sincèrement, avec le travail de l’équipe, je considérais que Micheline Lanctôt et moi avions des chances. J’aurais d’ailleurs été très heureuse que Micheline remporte le prix, avec tout son talent!

T.C – Quelle est l’ambiance qui règne sur le plateau durant le tournage?

G.T – C’est vraiment une bonne ambiance! Très détendue, on rit beaucoup. C’est quand même un plateau qui demande beaucoup de concentration et de rigueur, mais nous parvenons à avoir un climat détendu.

T.C – Comment anticipez-vous le succès de la seconde saison, par-rapport à la première?

G.T – Il est certain qu’on ne peut jamais se douter du succès d’une série. Nous jouons les scènes avec tout notre cœur. Mais Unité 9 a encore de fortes chances de plaire. C’est un show rempli d’authenticité, de vérité, et le public en a besoin.

[/xt_accordion] [xt_accordion title= »Entrevue – Frédérique Dufort« ]

Frédérique Dufort

FD

T.C – Est-ce que ton rôle (Léa Petit) dans Unité 9 a changé ta vision du milieu carcéral? 

F.D – C’est sur que oui! Unité 9, c’est pas un Breaking Bad où on voit que tout le monde se frapper quand ils sont en prison. On voit vraiment la réalité de ces femmes en prison. Ce sont donc davantage les émotions qui sont transmises que les réalités plus physiques du milieu. Les relations parent-enfant, femme-mari, sont selon moi beaucoup plus intéressantes.

T.C – Quel place ton rôle occupe-t-il dans ta carrière d’actrice?                                                  

F.D – Une place très importante! Je suis habituée de faire des rôles pour la jeunesse. J’ai tout de même eu un rôle dans Les Poupées Russes qui était quand même plus adulte, mais en vieillissant, je réalise davantage les rôles que je fais, et je comprends l’impact qu’ils peuvent avoir.

T.C – Justement, tu as passé assez vite des rôles jeunesse à Unité 9. Comment la transition s’est-elle faite pour toi?

F.D – Très bien, car je ne m’y attendais pas du tout! J’ai arrêté Tactik! d’abord pour me concentrer sur mes études, ne pas me battre pour aller à mon bal! C’est à ce moment-là qu’on m’a appelée pour le rôle de Léa, et mon audition s’est très bien déroulée!

T.C – Tu joues un personnage quand même tourmenté, et qui porte des thèmes assez complexes. Qu’est-ce que rôle représente pour toi? 

F.D – Pour moi, elle représente de l’aide pour certaines personnes. Plusieurs gens se reconnaissent en Léa. Il y a quelques jeunes que j’ai rencontrés qui voulaient se confier à Léa, car Léa avait vécu la même chose qu’eux. Ça leur faisait du bien de se confier à moi ou à mon personnage. C’est sur que je ne suis pas psychologue, je ne pouvais pas leur dire quoi faire, mais je tentais de les conseiller du mieux que je le pouvais.

T.C – Finalement, ton rôle te donne un autre rôle qui est beaucoup plus humain.

F.D – Oui! D’ailleurs, je pense que c’est pour ça que les gens s’identifient beaucoup à la série. Elle est très humaine. On parle de personnes naturelles, humaines, qui vivent des choses difficiles que tout le monde dans la rue pourrait vivre.

T.C – Tu as remporté plusieurs prix pour ton rôle dans la série. Est-ce que tu t’attendais à cette reconnaissance? 

F.D – Je suis un peu comme le petit bébé du groupe, donc il est certain que c’est toujours impressionnant de se démarquer, à côté de Guylaine Tremblay par exemple! Mais je pense que chaque personnage de la série accroche avec un certain type de public! Donc à quelque part, on peut s’identifier à tout le monde dans Unité 9. J’étais vraiment heureuse d’être reconnue pour ce que j’ai fait, même à côté d’acteurs aussi impressionnants!

T.C – Justement, sur le plateau de tournage, étais-tu impressionné par les artistes avec qui tu jouais?

F.D – C’est sur qu’au départ, j’étais impressionnée! Mais à quelque part, c’est comme quand les jeunes enfants me rencontrent et qu’ils m’ont vu dans Tactik!. Ils sont impressionnés, mais au fond, je ne fais que du théâtre, mais devant une caméra! Donc, oui, je suis impressionnée, mais je les vois davantage comme des collègues de travail! On crée des beaux liens chaque fois qu’on se voit, on se raconte des anecdotes, on s’amuse, ce qui est très important pour moi.

[/xt_accordion] [/xt_accordions] [xt_accordions] [xt_accordion title= »Entrevue – Paul Doucet« ]

Paul Doucet

Paul

T.C – Est-ce que votre rôle (Georges) dans Unité 9 a changé votre façon de voir le milieu carcéral? 

P.D – C’est une incursion dans un monde carcéral que je ne connaissais pas vraiment. Ceci dit, j’ai déjà joué quelques pièces dans des prisons avec le théâtre Parminou. Donc, oui, j’étais familier avec les différentes dynamiques, que ce soit avec le personnel des prisons ou même les détenus qui nous aidaient. Mais entrer dans le cadre d’une prison pour femmes était quelque chose de nouveau pour moi. Donc mon rôle n’a pas changé ma perception, mais j’en ai découvert davantage. Ce qui est un point d’intérêt de l’émission, d’ailleurs.

T.C – Est-ce que ce rôle prend une place particulière dans votre carrière d’acteur? 

P.D – Je pense qu’on a tous des personnages dont on se souvient longtemps, qui marquent une carrière. Georges est un personnage que j’affectionne beaucoup. D’ailleurs, l’an passé, j’avais croisé Danielle Trottier (scénariste) qui m’avait parlé de mon personnage dans Musée Éden, et elle m’avait parlé de son envie d’écrire un personnage pour moi. Je pense que c’est un beau cadeau qu’elle m’a fait.

T.C – Est-ce que vous vous attendiez au succès qu’a eu Unité 9?

P.D – On ne peut jamais s’attendre à un succès de cet ordre, c’est bien sur. Les barèmes ont tellement changé! Mais avec l’apport de notre réalisateur (Jean-Philippe Duval), qui a fait plus de cinéma que de télé, on savait qu’on avait quelque chose de bon. Mais de là à avoir une si belle réponse du public… On était très heureux.

T.C – Au fur et à mesure des épisodes, on voit que votre personnage a vraiment une relation particulière avec celui de Micheline Lanctôt. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de cette relation?

P.D – Je pense que le cheminement du personnage de Micheline a été très bon pour les autres détenues dans la série. C’est la générosité, la sérénité, la sagesse de cette femme, qui a été bénéfique pour tout le monde, notamment Georges. C’est avec ce personnage-là que Georges réalise que le fait d’être détenu n’empêche pas d’être une personne de qualité.

T.C – Avez-vous des attentes, des espoirs concernant votre personnage? 

P.D – Non! Je préfère de beaucoup me laisser guider. L’écriture de Danielle Trottier peut encore changer d’ici le tournage, et je suis sur qu’elle peut aller bien plus loin que ce que je peux imaginer. Je préfère me laisser surprendre!

[/xt_accordion] [xt_accordion title= »Entrevue – Ève Landry et Catherine Proulx-Lemay « ]

Ève Landry et Catherine Proulx-Lemay

EL

T.C – Est-ce que votre rôle dans Unité 9 a changé votre façon de voir le monde carcéral?

È.L – Beaucoup! Il y a plein d’éléments que je ne connaissais pas. Notamment pour le personnage de Michèle (Catherine Proulx-Lemay), qui doit continuer à s’occuper de son enfant malade. On dirait que l’on oublie que la vie des détenues continue, ce ne sont pas toutes des Monica la Mitraille. Ce rôle m’a permis de comprendre que les prisonnières ne sont pas toutes de junkies, c’est complètement autre chose.

C.P-L – Bien souvent, c’est l’acte criminel qui est mis de l’avant, mais on oublie qu’il y a certainement un drame humain qui explique ce geste. Je pense qu’Unité 9 a permis d’humaniser le milieu carcéral. C’est une série qui a fait tomber beaucoup de préjugés.

T.C – Catherine, ton personnage est dans une situation assez complexe. Est-ce que ce rôle a changé ta façon de voir les femmes qui vivent aussi cette situation?

C.P-L – Oui! D’ailleurs, j’étais porte-parole d’un évènement qui se déroulait dans un hôpital de Québec et je me suis retrouvée devant une femme qui, comme moi dans la série, était menottée par deux policiers. On dirait que, quand je le jouais, je n’imaginais pas que ça existait pour vrai, mais en le voyant, en entendant les chaines, j’ai vraiment eu un choc. Le regard des gens est assez humiliant pour ces personnes. Alors oui, mon rôle a eu une grande influence sur ma perception des choses.

T.C – As-tu eu une préparation particulière pour ce rôle? 

C.P-L – On a eu beaucoup de conversations avec Danielle Trottier, qui nous a beaucoup nourris.

È.L – Nous n’avons malheureusement pas eu accès au milieu carcéral. Comme on le voit dans la série, c’est un milieu très difficile d’accès pour les membres de la famille. Alors pour nous, qui ne voulions qu’étudier le cas, c’était très complexe.

C.P-L – Par contre, nous avions la chance d’avoir un professionnel qui était avec nous sur le plateau, pour nous aider au côté plus technique. Il nous aidait beaucoup pour les émotions à atteindre, le réalisme des situations…

T.C – Pour ta part, Ève, quelle a été ta préparation pour ton rôle? 

È.L – Je me suis beaucoup inspirée du comportement de quelques itinérants rencontrés à Montréal. Jeanne (le personnage), sans venir exactement de ce milieu, a probablement eu plusieurs contacts avec ce genre de personnes. Son impulsivité, son agressivité étaient très intéressantes à jouer.

T.C – Quel côté de vos personnages voudriez-vous davantage développer dans la deuxième saison?

È.L – Le côté humain de Jeanne est, selon moi, très intéressant. Déjà, dans la deuxième saison, on rencontre son père, on comprend plus son mal-être. C’était une facette que j’avais hâte de développer!

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Crédit Photo : Radio-Canada

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Rachel Tremblay Saint-Yves

Avec sa grande connaissance du 7e art et sa passion dévorante pour la découverte, Rachel saura vous conseiller le cinéma à son meilleur, des classiques les plus admirés aux découvertes toujours aussi surprenantes. Son flair incroyable et son esprit analytique font d’elle une critique qui n’a pas peur des mots, car elle sait les utiliser à merveille !

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