Vous vous souvenez de Freddie Higmore? Le petit garçon adorable qui interprétait le protagoniste du film August Rush (critique complète ici )? Il s’avère que ce petit garçon a grandi et fait un retour devant la caméra, cette fois-ci pour une série télévisée. Alors qu’il interprétait des rôles qui s’apparentaient majoritairement au jeune garçon parfait, il s’aventure maintenant dans un genre beaucoup plus sombre : Bates Motel.
Qu’est-ce que Bates Motel? Il est grand temps pour vous de le découvrir, si ce n’était pas déjà chose faite ! La série, offerte par les producteurs de Lost et Friday Night Lights ; Carlton Cuse et Kerry Ehrin, en est à sa première saison. L’idée originale veut que Bates Motel soit un prélude contemporain de Psycho, le chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock. L’histoire nous présente les jeunes années de Norman Bates (Freddie Highmore), cet homme étrangement tourmenté. Il faut dire que l’adolescent ne grandit pas dans un environnement sain. D’abord, il assiste à la mort suspicieuse de son père. Il est donc amené par sa mère Norma (Norma et Norman, oui oui, vous savez bien lire!) dans un étrange village où elle a fait l’achat d’un vieil hôtel. Il n’y a pas de doute, la mère aime son fils. Elle l’aime pourtant d’une façon très étrange et cette relation forme en quelque sorte la pierre angulaire du scénario. Des sacrifices, des tourments, de curieuses fixations, mais surtout, une atmosphère lugubre. C’est ce qui compose essentiellement l’univers de Bates Motel.
La série en est seulement à son troisième épisode, mais semble définitivement exploiter un genre plus sinistre. Jusqu’à maintenant, le réel et la fiction se chevauchent adroitement. Espérons que les producteurs conserveront ce style, car un grand potentiel pourrait y être exploité. Le fait que les événements soient, jusqu’à un certain point, possibles dans la réalité procure à l’auditeur une certaine crainte (plutôt grande dans mon cas). Vous vous demandez peut-être quel genre définit cette série. Horreur? Suspense? Thriller? Je dirais un peu de tout ça. Avec une part considérable de mystère.
Évidemment, l’univers que les producteurs ont tenté de créer n’aurait pu être à point sans le grand talent des acteurs. Ce cher Freddie est vraiment étonnant dans son rôle de Norman Bates ! Il réussit à se montrer à la fois réservé, timide et coincé, à la fois tourmenté, tel un lion en cage. On sent déjà qu’il nous réserve un côté très sombre, « freak ». Quant à elle, Vera Farmiga est éblouissante! Je fais ici référence à son talent, parce qu’en fait, je déteste Norma. Son personnage est clairement empreint d’une folie. Elle est dérangée, manipulatrice et névrosée. Mais Vera l’incarne à merveille. Les filles vous serez enchantées de retrouver Mike Vogel (The Help, The Sisterhood of the Traveling Pants). Les garçons, ne vous inquiétez point, Olivia Cooke et Nicola Peltz vous charmeront aussi. Nous avons droit à toute une distribution !
Bates Motel c’est donc une très belle découverte à faire en ce qui concerne la cuvée des séries télévisées du printemps 2013. L’auditeur est rapidement plongé dans un univers qui a clairement été pensé et repensé. Tout y est ; la musique, le scénario, des personnages complexes… Le travail des producteurs risque fort d’être récompensé. Reste maintenant à voir où l’aventure nous mènera.
Bates Motel est diffusé les lundis, à 21h00, sur les ondes de A&E.
http://www.youtube.com/watch?v=Nkn5aEadrX4
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