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Scary stories to tell in the dark

Par Miguel Plante · Le 08/08/2019

Vous faites peut-être partie de ceux qui, étant jeunes, ont lu les histoires d’horreur d’Alvin Schwartz. Tels les Chair de Poule et Frissons de ce monde, ces anthologies de courts récits effrayants ont semé une controverse dès leur parution en raison de leur caractère horrible, où les personnages ne se sortent jamais victorieux de situations surnaturelles. Les histoires, accompagnées des illustrations cauchemardesques de Stephen Gammell, n’ont pas manqué de terroriser plusieurs enfants, et l’imagination d’André Øvredal (Trollhunters, The Jane Doe Identity) était toute désignée pour en réaliser l’adaptation cinématographique.

Le film Scary Stories to tell in the dark se veut une sorte d’anthologie des meilleurs récits d’horreur de la trilogie originale. Située dans un contexte de film d’horreur traditionnel, rempli de tous les clichés et imageries qu’on lui connaît, on y suivra une bande d’adolescents qui tomberont, en fouillant les méandres d’une vieille maison hantée, sur un livre de contes écrits par l’ancienne résidente des lieux. Mais comme le veut la tradition, ouvrir le livre déclenchera une malédiction, et de nouvelles histoires s’écriront par elles-mêmes, causant une suite de disparitions étranges au sein de la bande.

L’intrigue, qui semble tout droit sortie de l’imaginaire de Clive Barker ou d’un vieux Evil Dead, ne prétend pas à un second degré; l’histoire demeure somme toute bien simple, l’intrigue principale semblant servir de contexte pour raconter une série d’histoires tirées des livres originaux. Celles-ci, se concluant souvent par la mort d’un des personnages, sont très bien ficelées, et le talent de réalisation d’André Øvredal est indiscutable. Bien que le film soit truffé de jumpscares un peu trop frustrants et injustes (on sera parfois plus effrayés par les décibels que par le film lui-même), certaines scènes parviennent pourtant à prendre un contexte déjà-vu (n’oublions pas que les histoires sont issues des années 80), et amener l’horreur avec intelligence et originalité. C’est le cas de la fameuse scène de l’épouvantail, qu’on verra dans toutes les images de promotion et bandes-annonces, qui parviendra à donner la trouille par sa lenteur et l’anticipation des éléments horrifiques plus que par les créatures elles-mêmes. On reconnaîtra ici le style propre à Guillermo del Toro, particulièrement dans certaines scènes du Labyrinthe de Pan, lui qui a d’ailleurs collaboré à la scénarisation du film.

Les effets visuels, souvent réussis, collaborent à la tension qu’on ressentira tout au long de l’œuvre. Les monstres, pratiquement calqués sur les illustrations originales, sont juste assez étranges pour être dérangeants, et les histoires sont juste assez variées pour qu’on prenne plaisir à voir tous ces personnages vivre leurs derniers instants. Bien entendu, il s’agit tout de même d’un film inspiré de récits pour enfants. Les scènes ne seront jamais graphiquement explicites, même si quelques images pourront choquer les plus jeunes.

 

De manière générale, le ton du film est établi avec beaucoup d’efficacité par la direction artistique et la direction photo, qui créent une ambiance propre aux classiques de l’épouvante des années 80. Ce style visuel a la cote présentement avec des œuvres telles que Stranger Things, et on y retrouvera la même nostalgie, sans pour autant avoir la même surenchère de références intertextuelles. Et si l’intrigue qui entoure toutes ces histoires est un peu superflue et ne propose pas de nouveauté, elle demeure toutefois efficace, et permet de lier toutes ces scènes d’horreur uniques en une seule et même intrigue. Dans une éventuelle suite (que la fin du film cherche à évoquer), on espérera encore plus d’originalité, d’audace, tout en conservant le ton et la qualité cinématographique de Scary Stories to tell in the dark.

 

Date de sortie au Québec : 9 août 2019

Crédit images : Les films Séville

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Scary stories to tell in the dark
Miguel Plante
08/08/2019
8/10
Le film, qui ne prétend pas réinventer la roue, donne pourtant un ton de renouveau à des histoires d'horreur somme toute classiques. Les quelques scènes un peu ratées se font oublier par une tension continue, qui meuble bien ce film d'horreur soft.
8 Note finale
Efficace

Le film, qui ne prétend pas réinventer la roue, donne pourtant un ton de renouveau à des histoires d'horreur somme toute classiques. Les quelques scènes un peu ratées se font oublier par une tension continue, qui meuble bien ce film d'horreur soft.

Réalisation
7
Distribution
8
Scénario
7
Frissons
7.5

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AdaptationAlvin SchwartzAndré OvredalAnthologieBoutonÉpouvantailGuillermo Del ToroHistoires effrayantes à raconter dans le noirHorreurLittérature
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Miguel Plante

Après avoir terminé ses études universitaires en Cinéma à l'UQÀM, Miguel a compris qu'il devait se trouver une autre raison pour produire des critiques et analyses cinématographiques. Depuis, il cherche à se faire voir par une personne qui lui aurait enseigné auparavant afin de savoir quelle note il aurait aujourd'hui.

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