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Sand Castle (Netflix)

Par Frédéric Bourgeois-Leblanc @@fredbleblanc · Le 13/05/2017

Pour les abonnés de Netflix qui ne le savaient pas encore, le distributeur de films et télé-séries sur demande est maintenant un producteur important de l’industrie cinématographique américaine. Sans voir le jour au grand écran, des films sont produits exclusivement pour le confort de votre salon. Je suis trop attaché à l’effet sensationnel que me procure les films en salles pour totalement apprécier ce mode de consommation; c’est la réalité du cinéma moderne semble-t-il…mais bon, on s’y fait.

Toujours grand amateur de films de guerre depuis que Saving Private Ryan, Platoon et Apocalypse Now ont fait irruption dans ma vie, je me suis décidé à regarder Sand Castle, une production « flashback » sur la guerre en Irak suivant les attentats du 11 septembre 2001. Rappelant le film Green Zone de Paul Greengrass, le film nous transporte dans la réalité d’une guerre « inutile » où les soldats sont démotivés, en grand manque de patriotisme et où la vraie mission des soldats sur le terrain reste à être définie. Ce genre cinématographique est maintenant très commun, nous laissant la lourde tâche de trouver ce film original et d’actualité. Toutefois, c’est le contexte qui est davantage intéressant ici ; la guerre embarrassante contre l’Irak, sujet peu couvert au cinéma.

Inspiré de faits vécus, nous sommes en mars 2003, dans les environs de Baghdad, lorsque nous faisons la connaissance du Private Matt Ocre (Nicholas Hoult), un membre d’un petit bataillon de Rangers. À cette époque, même aujourd’hui en fait, l’armée représente pour certains jeunes l’une des seules issues possibles pour financer leurs études et éviter de se retrouver à la rue. Ocre s’enrôle donc avant les événements du 11 septembre, contrairement à la majorité de ses confrères. Après une crise existentielle où il se blessera volontairement pour tenter de rentrer à la maison (le pauvre mec ne sait pas ce qu’il fait là-bas), les troupes prennent possession du Palais Républicain de Sadam Hussein et ouvrent leurs caisses de bières autour de la piscine en attendant de rentrer ou de trouver des armes de destruction massive (la raison de leur entrée en guerre contre le régime Irakien). Les « jarheads » sont donc démotivés, se foutent royalement de tout et se lancent à longueur de journée des répliques machos, sexistes et violentes. Pourtant, une petite mission inattendue leur sera confiée: réparer le centre de pompage d’un petit village voisin et redonner de l’eau à ses habitants. Ne sachant quoi faire d’autre, Ocre prend part à la mission en compagnie de son bataillon, sous les ordres du Sergent Harper (Logan Marshall-Green), et ils se rendent au village, qui s’avère plus hostile que prévu. Leur vie ne sera pas très rose, même si leur intention est de redonner de l’eau aux Irakiens qui ont souffert de la guerre. Henry Cavill fait aussi une présence remarquée dans la peau du Capitaine Syverson; il range son costume de Superman pour celui d’un dur à cuire extrêmement stéréotypé.

Je ne peux faire long feu sur ce film, il n’y a honnêtement rien de bien flamboyant, mise à part peut-être le réalisme de la crise. Les dialogues tombent un peu à plat, considérant que les personnages ne semblent jamais complètement motivés par leur mission et leur devoir envers les civils, ce qui ne les rends pas très attachants. Le jeu est stagnant et peu constructif, même lorsque lorsque leurs camarades tombent sous les balles ou reviennent gravement blessés. Nicholas Hoult, pourtant bon jeune acteur, est plutôt sur le pilote automatique. Seul Logan Marshall-Green rayonne un peu plus que les autres, montrant du coeur et de la compassion envers sa mission et ses hommes (on l’avait découvert dans Prometheus en 2012). Toutefois, il faut leur accorder, Netflix a maintenant assez de budget pour reproduire le réalisme de la guerre, donc nous croyons en ces images. La réalisation de  Fernando Coimbra semble «amateure», donc des plans simples et des effets spéciaux sans artifices.

Somme toute, Sand Castle est intéressant pour les cinéphiles n’étant pas entièrement familiers avec le contexte de la guerre en Irak au début du 21e siècle, mais manque d’ancrage et de sensibilité pour nous faire ressentir quelque chose. Ça se prend bien un jeudi soir, juste avant le début de la fin de semaine, mais ne réservez pas votre soirée du samedi pour allumer Netflix. Attendez le 30 mai pour House of Cards, ça se prend mieux!

Disponible sur Netflix
Crédit photos: IMDB, Netflix

Sand Castle (Netflix)
Frédéric Bourgeois-Leblanc
13/05/2017
7/10
Film de guerre bien simple, un peu en manque de saveur, mais tout de même passable. Nous attendons encore le jour où les films de guerre redeviendront différents les uns des autres au niveau de la tonalité et de la réalisation, mais ce n'est pas aujourd'hui. Sand Castle est intéressant pour démontrer le contexte d'incertitude dans lequel vaguait les troupes américaines en Irak sous l'ère de George W. Bush, mais ne deviendra certainement pas un classique.
7 Note finale
Le Captain Morgan dans la flasque qui a pris un peu le soleil

Film de guerre bien simple, un peu en manque de saveur, mais tout de même passable. Nous attendons encore le jour où les films de guerre redeviendront différents les uns des autres au niveau de la tonalité et de la réalisation, mais ce n'est pas aujourd'hui. Sand Castle est intéressant pour démontrer le contexte d'incertitude dans lequel vaguait les troupes américaines en Irak sous l'ère de George W. Bush, mais ne deviendra certainement pas un classique.

Réalisation
6.5
Scénario
7
Distribution
7

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Drame de guerreHenry CavillNetflixNicholas Hoult
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Frédéric Bourgeois-Leblanc

Présentement conseiller au sein de l'agence SID LEE, Frédéric est un adepte de cinéma depuis ses années à Concordia et à titre de producteur à L'inis (Institut National de l'Image et du Son). Il est également directeur responsable du volet réseautage à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (JCCM).

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