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Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales

Par Gabriel Alexandre Miron · Le 26/05/2017

À sa sortie en salles, Pirates of the Caribbean : The Curse of the Black Pearl (2003) avait surpris le monde entier par son univers fantastique, ses scènes d’action époustouflantes et ses personnages des plus colorés, qui ont marqué l’imaginaire des petits et grands. À la suite de ce succès, il n’était donc pas étonnant que Disney décide de poursuivre l’histoire relatant les aventures du légendaire capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp). Dès lors, bon nombre de gens débattront de la nécessité, mais aussi de la qualité, de ces fameuses suites en prétendant que ces dernières n’ont jamais réussi à égaler le premier volet de la série. Toutefois, ce qui est certain, c’est qu’à la sortie de On Stranger Tides en 2011, personne ne pouvait nier que la série tirait fort probablement à sa fin, puisque ce film n’a pas réussi à éblouir, avouons-le. De ce fait, il est surprenant de voir Disney relancer le jeu, six ans plus tard, avec Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales, un volet qui propose cette fois-ci une histoire faisant davantage appel à l’esprit de l’intrigue originale et qui vient en quelque sorte boucler la trame narrative laissée ouverte dans les autres films de la série.

Le film débute en nous présentant un petit garçon qui décide de s’aventurer en mer pour intercepter le Hollandais Volant, afin d’y rencontrer son capitaine, Will Turner (Orlando Bloom), puisque ce dernier s’avère être son père. Dès lors, le jeune garçon prénommé Henry informe son père qu’il a trouvé un moyen de le libérer de l’emprise de son navire à tout jamais, soit de trouver le trident de Poséidon. Malheureusement, la réunion père-fils en sera une des plus éphémères, et c’est par la suite qu’Henry Turner jurera de faire tout en son pouvoir pour permettre à son père de retrouver sa vie d’autrefois.

Quelques années plus tard, le jeune Henry (Brenton Thwaites)  est maintenant dans la vingtaine, et il est toujours à la recherche du fameux trident de Poséidon. Car il n’a pas oublié la promesse qu’il a faite à son père. Mais les choses n’iront pas forcément comme prévu, quand le navire sur lequel il se trouve sera attaqué par le terrible capitaine Salazar (Javier Bardem) et son équipage fantôme. Cependant, ce dernier laissera le jeune Henry en vie et lui demandera de bien vouloir retrouver un certain Jack Sparrow pour le prévenir que la mort viendra bientôt à lui. Évidemment, le destin fera en sorte que les deux hommes se rencontrent plus tard, pour qu’Henry puisse mettre en garde Jack Sparrow de la menace de Salazar. Chose qu’il ne prendra pas au sérieux, mais qu’il regrettera énormément lorsque Salazar parviendra à s’échapper du Triangle du Diable et qu’il entamera une violente quête dans laquelle il tuera tous les pirates qu’il croisera en mer.

Là où le film fait preuve du même esprit que les premiers volets de la série, c’est dans sa façon de nous présenter le vilain du récit, en nous montrant notamment à quel point celui-ci est un homme sadique et assoiffé de vengeance. Le capitaine Jack Sparrow lui a amené sa mort, et il souhaite la lui rendre en retour. Ainsi, la scène où l’on voit justement Salazar et son équipage massacrer froidement des centaines de pirates sur leur passage, rappelle un peu la férocité du capitaine Barbossa ou encore celle de Davy Jones. The Curse of the Black Pearl et Dead Man’s Chest (2006) étaient des œuvres particulièrement plus sombres, et c’est justement pour cela qu’elles sont considérées en général comme étant les meilleurs opus de la série. Toutefois, plutôt que de conserver un tel côté obscur tout au long du récit, l’atmosphère de Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales tourne rapidement à la comédie, en offrant de nombreuses scènes qui viennent certainement briser l’ambiance initiale du film. Ainsi, les moments dramatiques perdent parfois  de leur sérieux, ce qui nous fait décrocher. Voilà pourquoi même un personnage comme celui de Salazar perd son côté menaçant dès l’instant où on le voit prendre part à des scènes plus cocasses.

En fait, les seuls personnages qui demeurent plus captivants que les autres tout au long de Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales sont Barbossa (Geoffrey Rush), et Carina (Kaya Scodelario), un nouveau personnage de la série. En tenant le rôle d’une femme particulièrement douée pour les sciences, à qui on reproche d’être une sorcière, Kaya Scodelario donne une performance particulièrement rafraîchissante. En effet, nous avons enfin droit à un autre type de de personnage que la princesse, à laquelle Disney nous a si souvent habitués. Quant à Geoffrey Rush, c’est le seul acteur depuis le début de la série qui parvient à offrir un jeu constamment nuancé, surtout que son personnage est celui qui a le plus évolué depuis le temps. Ce qui n’est certainement pas le cas du personnage de Johnny Depp. D’ailleurs, cet élément est sans aucun doute l’un des plus désolants du film, car bien que l’acteur parvienne encore à nous faire rire ici et là, il n’en demeure pas moins que l’on nous sert encore une fois du « réchauffé ». Puisqu’il s’agit possiblement du dernier volet de la série, on a l’impression que les scénaristes ont voulu faire une sorte de « best of » de ses meilleures blagues, pour que Jack Sparrow vole la vedette, comme c’était le cas dans les premiers films. Seulement, il en est autrement dans Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales. En réalité, la seule scène où il parvient vraiment à briller dans le film, c’est lors d’un flashback où l’on apprend comment Jack Sparrow a obtenu son célèbre surnom.

En revanche, là où Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales excelle, c’est dans ses nombreuses scènes d’action visuellement stupéfiantes. Brillamment orchestrées par la Joachim Ronning et Espen Sandberg, et par le département des effets visuels, les séquences où l’on voit les batailles de navires et Salazar et son équipage fantôme défiler à l’écran figurent parmi les meilleurs moments du film. D’ailleurs, cet élément a toujours été une force dans cette série. Il n’était donc pas surprenant qu’on ait droit à un autre spectacle visuel des plus agréables pour l’œil, avec ce cinquième volet.

Même si la présente production est tout de même meilleure que le volet précédent, puisqu’elle nous permet de retrouver l’atmosphère des premiers films, c’est surtout à cause d’une performance peu convaincante de la part de Johnny Depp et d’un scénario inégal qui présente une fin bouclant le récit de la série d’une manière maladroitement forcée, que Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales n’est probablement pas le meilleur coup de la part de Disney. Néanmoins, ceux et celles qui iront voir le film avec comme seule intention d’être divertis, le seront à coup sûr. Car force est d’admettre que c’est par pur sentiment de nostalgie que l’on arrive quand même à passer un bon moment en compagnie de nos pirates favoris. Et si certains sont peinés d’avoir à dire au revoir au capitaine Jack Sparrow et à ses complices, ces devraient certainement rester assis jusqu’à la fin du générique…

Sortie en salles: 26 mai 2017
Crédit photos: IMDB, Google Image

Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales
Gabriel Alexandre Miron
26/05/2017
7/10
Stupéfiant sur le point de vue visuel et reprenant l’atmosphère plus sombre des premiers films, Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales parvient à divertir ceux et celles qui ont suivi la série depuis ses débuts surtout par nostalgie, tandis que les moins familiers auront plus de difficulté à se laisser convaincre.
7 Note finale

Stupéfiant sur le point de vue visuel et reprenant l’atmosphère plus sombre des premiers films, Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales parvient à divertir ceux et celles qui ont suivi la série depuis ses débuts surtout par nostalgie, tandis que les moins familiers auront plus de difficulté à se laisser convaincre.

Scénario
6
Réalisation
7.5
Distribution
7
Effets spéciaux
8.5
Divertissement
7

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Dead Men Tell No TalesDisneyGeoffrey RushJohnny DeppOrlando BloomPirates des CaraibesPirates of the Caribbean
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Gabriel Alexandre Miron

Depuis sa tendre enfance, Gabriel a toujours ressenti un amour inconditionnel à l’endroit du septième art. Étant un bachelier en Études cinématographiques à l’Université de Montréal, il cherche à transmettre sa passion aux autres, et aspire à suivre les traces de ses plus grandes idoles, avec la ferme intention de donner vie sur grand écran aux innombrables histoires qui habitent son imaginaire.

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