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Dossier spécial

Le Meilleur de 2019 selon nos chroniqueurs

Par Frédéric Bourgeois-Leblanc @@fredbleblanc · Le 30/12/2019

Comme chaque fin d’année, nos chroniqueurs se rassemblent afin de partager leurs films et télé-séries fétiches, leurs découvertes ainsi que leurs moments forts, ou faibles, de l’année.

De la part de toute l’équipe de Ton Canapé, nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes et surtout, bon cinéma et heureux « binge-watching » !

Sélection de Frédéric Bourgeois-LeBlanc

  • Le plus grand film de l’année: Marriage Story (Noah Baumbach)
  • Mes films préférés: Ford v. Ferrari (James Mangold), Doctor Sleep (Mike Flanagan), Once upon a Time in…Hollywood (Quentin Tarantino) et The Two Popes (Anthony McCarten)
  • Ma surprise de l’année (un succès inattendu): Ready or Not (Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett)
  • Mon plaisir coupable: Star Wars: The Rise of Skywalker (JJ Abrams)
  • Le meilleur blockbuster : Avengers: Endgame (Anthony Russo et Joe Russo)
  • Le meilleur film québécois : Menteur (Émile Gaudreault)
  • La meilleure comédie : Booksmart (Olivia Wilde)
  • Le meilleur film d’horreur : Us (Jordan Peele)
  • Le pire film de l’année : Gemini Man (Ang Lee)
  • La télésérie de l’année : Watchmen, saison 1

** Mentions honorables : Knives Out (Rian Johnson), Joker (Todd Philips), Apollo 11 (Todd Douglas Miller), The Irishman (Martin Scorsese) et Ad Astra (James Gray)

Sélection de Gabriel Alexandre Miron

  • Le meilleur film de l’année : Once Upon a Time in… Hollywood (Quentin Tarantino)
  • La meilleure réalisation de l’année : Quentin Tarantino (Once Upon a Time in… Hollywood)
  • Le meilleur scénario de l’année : Noah Baumbach (Marriage Story)
  • Le meilleur drame : Marriage Story (Noah Baumbach)
  • Le meilleur thriller : Uncut Gems (Josh Safdie, Benny Safdie)
  • La meilleure comédie : Jojo Rabbit (Taika Waititi)
  • Le meilleur film étranger : Parasite (Bong Joon-ho)
  • Le meilleur blockbuster : Joker (Todd Philips)
  • Le meilleur film d’horreur : The Lighthouse (Robert Eggers)
  • Le meilleur film d’animation : Toy Story 4
  • La surprise de l’année : The Art of Self-Defense (Riley Stearns)
  • La meilleure performance (acteur) : Joaquin Phoenix (Joker)
  • La meilleure performance (actrice) : Scarlett Johansson (Marriage Story)
  • Le pire-meilleur film : Terminator: Dark Fate (Tim Miller)
  • La meilleure scène de danse : Midsommar (Ari Aster)

** Mentions honorables : 1917 (Sam Mendes), The Irishman (Martin Scorsese) et Doctor Sleep (Mike Flanagan)

Sélection de Miguel Plante

N’ayant pas assez vu de films de cette année pour pouvoir me prononcer spécifiquement sur toutes les catégories, je préfère fous faire part d’un top 5, toutes catégories confondues. Notons que je n’ai pas vu plein de films faisant partie des tops classiques tels que Parasite, Marriage Story ou The Lighthouse.

5 – La femme de mon frère (Monia Chokri)

L’interprétation est charmante et crédible, le scénario est classique, conventionnel, mais naturel… D’un ton empruntant beaucoup au cinéma des années 70, La femme de mon frère dévoile une Anne-Élisabeth Bossé resplendissante, en plus de confirmer le talent à la réalisation de Monia Chokri pour son tout premier long-métrage. L’oeuvre a également eu une belle visibilité, surtout pour un film du genre, et c’est mérité.

4 – La fin des terres (Loïc Darses)

Documentaire social, magnifiques images du Québec, prise de conscience actuelle sur les véritables enjeux qui anime la fougue de la jeunesse, La fin des terres est selon moi un film nécessaire. Bien entendu, ce type de film est plus difficilement accessible en général, mais il est réalisé avec maturité, sérieux et passion.

3 – Booksmart (Olivia Wilde)

Ce qui n’aurait pu qu’être une autre comédie adolescente traitant du passage à l’âge adulte est finalement une belle surprise. On y retrouve tous les clichés du genre, assumés à 110%, mais le traitement est mature, les personnages vont bien plus en profondeur qu’on pourrait d’abord le croire, et l’humour apporte un vent de fraîcheur au style qu’on pourrait d’abord croire puéril.

2 – Toy Story 4 (Josh Cooley)

Un quatrième volet à cette franchise ? On attendait ce film avec une brouette de brique et un gros fanal, surtout après la trilogie habilement conclue il y a plusieurs années déjà. Mais Toy Story 4 est mature, apporte une nouvelle profondeur aux personnages qu’on connaît déjà, et l’excellente animation ainsi que le scénario ne font qu’améliorer cette formule toujours aussi efficace.

1 – The Irishman (Martin Scorsese)

Gros mastodonte de 3h30 qui arrive juste avant les fêtes sur Netflix et dans quelques salles, The Irishman est un Scorsese comme on les aime, dans la veine de Raging Bull, The Wolf of Wall Street… Il faut véritablement écouter le film jusqu’à la fin pour en apprécier son essence, comme la dernière heure se veut beaucoup plus sobre, mature et profonde, après une surprenante rupture de ton au milieu du film. Mérite qu’on s’y assoie pour passer au-travers en une seule écoute !

 

Sélection de Michael Blouin

Le Pot

Le Mi-chat, mi-froid de l’année, a.k.a. le film que j’ai le plus détesté mais qui m’a donné le plus de frissons : The Lion King (Jon Favreau)

Le PowerPoint de l’année : Godzilla : King of The Monster – https://bit.ly/2MGlIZd

Pire jeux-vidéo de l’année : It Chapter Two (Andres Muschietti)

Peut-être qu’on devrait arrêter de faire des finales : Game of Thrones et Star Wars

La pire adaptation de Liar, Liar : Menteur (Émile Gaudrault)

Les Fleurs

Le MVP (Most Valuable Player de l’année : Adam Driver pour The Rise of Skywalker, Marriage Story, The Report et The Dead Don’t Die

Le MVP (Mon Vaillant Primate) de l’année, a.k.a. il y a-t-il vraiment un singe maintenant dans Star Wars? : Le singe soudeur dans The Rise of Skywalker

Le film de super-héros le plus sous-estimé : Shazam! (David F. Sandberg)

Meilleure télésérie : Fleabag (Amazon Prime)

Le film qui m’a fait le plus pleurer, et de loin : Avengers : Endgame

Final Countdown

7. The Irishman (Martin Scorsese): Bien que l’entourage de Frank Sheeran soit constamment plus intéressant que lui-même et qu’on a parfois l’impression que Robert De Niro joue dans Polar Express lorsque rajeunie, on assiste tout de même à l’un des meilleurs films de la carrière de Scorsese.

6. Matthias et Maxime (Xavier Dolan) : Pour sa poésie et sa mélancolie, pour sa mise en scène imaginative et envoutante mais étonnamment plus en retenue que ce que nous avait habitué Dolan, mais aussi et peut-être surtout pour cette gang de gars hilarante, authentique et bouillonnante qui verra naître l’une des plus belles histoires d’amour de la plûme de Xavier Dolan.

5. Booksmart (Olivia Wilde) : Superbad qui a forniqué avec un John Hughes et qui a donné un bébé définitivement plus moderne et pertinent, mais tout aussi drôle.

4. Une Colonie (Geneviève Dulude-de Celles : Ma Palme d’or déjà parce que ça se déroule dans mon patelin qu’est Pierreville, mais surtout parce qu’il est l’un des plus sincères et éblouissants coming-of-age story, non seulement au Québec, mais de cette génération

3. Parasite (Bong Joon-ho) : Les Bougons (je sais, je ne suis pas le premier à le mentionner) qui trouve malhonnêtement un boulot dans une maison hantée par l’opulence et les préjugés. L’ultime et parfait mélange entre le divertissant et le profond.

2. Jojo Rabbit (Taika Waititi) : Quand la parodie rencontre le sublime et la tragédie. Avec ce film, Waititi est passé maître dans le mélange de genre ; des nazis, de l’humour à la Monty Pyhon, une relation mère-fils vraiment touchante et une histoire d’amour vraiment sincère. Une histoire singulière et drôlement mémorable qui aurait pu paraitre complêtement grotesque dans les mains d’un autre.

1.  Waves (Trey Edward Shults) : Intoxiquant, hypnotique, douloureux, mais tellement libérateur et empreint d’amour. Un portrait touchant et tonitruant tout en musique (Trent Reznor et Atticus Ross) sur la résilience d’une famille contre vents et marées.

Et vous, quels ont été vos films et séries préférés de cette dernière année?

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Frédéric Bourgeois-Leblanc

Présentement conseiller au sein de l'agence SID LEE, Frédéric est un adepte de cinéma depuis ses années à Concordia et à titre de producteur à L'inis (Institut National de l'Image et du Son). Il est également directeur responsable du volet réseautage à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (JCCM).

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