Comme à chaque fin d’année, il est maintenant temps de vous partager notre palmarès collectif, incluant le meilleur et parfois le pire de l’année 2018. Pour cette raison, quelques uns de nos collaborateurs nous partagent leur avis; voyez si vous êtes en accord avec eux!
Sélection de Miguel Plante
Mentionnons avant tout que je n’ai pas encore eu la chance de voir plusieurs pressentis meilleurs de l’année par plusieurs esprits que j’estime beaucoup, tels que Shoplifters, The Favourite, ou Burning. Tout de même, je suis heureux d’avoir pu assister grâce à tous nos bons festivals cinématographiques québécois à une grande qualité de films, et encore plus de courts-métrages, qui ont été particulièrement intéressants au Québec cette année. À cet effet, bravo à Fauves, de Jeremy Compte, et oui, je l’avais vu et adoré avant que tout le monde en parle, bon!
Trève de plaisanteries, mon top 2018:
Meilleur scénario : Madeline’s Madeline (Josephine Decker) et You were never really here (Lynne Ramsay)
Meilleur premier film : Eight Grade (Bo Burnham)
Meilleure mise en scène : Roma (Alfonso Cuarón) et Phantom Thread (Paul Thomas Anderson)
Meilleur plaisir coupable : The house that jack built (Lars von Trier)
Plus grande surprise : Chained for life (Aaron Schimberg)
Meilleure expérimentation : Luz (Tilman Singer)
Saison de l’année : Bojack Horseman, saison 5
Sélection de Michael Blouin
Le Pot
Le résultat lorsque l’on met tout l’argent et le talent dans le marketing plutôt que dans le film : The Cloverfield Paradox (Julius Onah) ex æquo avec Deadpool 2 (David Leitch)
Le résultat lorsque l’on ne met pas d’argent et de talent dans le marketing comme dans le film : Robin Hood (Otto Bathurst)
Les Fleurs a.k.a. It’s the Final Countdown
10. Bojack Horseman, Saison 5 : Jamais des animaux dessinés m’ont autant fait comprendre l’humain que je suis
9. Skate Kitchen (Crystal Moselle) : On devrait définitivement passer ce film dans les S3, Perigny et Amnesia de ce monde #GirlPower
8. Madeline’s Madeline (Josephine Decker) : Le film qui a le mieux imagé et romancé mes années de théâtre et mes relations avec les autres
7. Beautiful Boy (Felix van Groeningen) : Voir s’enchaîner l’épisode le plus émouvant et déchirant des Retrouvailles de Claire Lamarche puis la finale de Requiem for a Dream, ainsi de suite jusqu’à ce que tu te transforme en Madeleine
6. Spider-Man : Into the Spider-Verse (Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman) : Fallait-il vraiment que Stan Lee décède pour qu’on nous offre le meilleur et plus authentique film de Spider-Man à ce jour?
5. Burning (Lee Chang-Dong) : Dans le fond, Trump a raison; la Corée, c’est vraiment cool. Mais à feu et à sang.
4. Avengers : Infinity War (Anthony et Joe Russo) : Non, je ne ferai aucune blague et aucun jeu de mots à propos du Decimation; je ne suis pas un maudit gibier de potence sans cœur comme le reste de la planète
3. Shoplifters (Hirokazu Koreeda) : Ma famille à moi, c’est elle qui m’ait choisie, car on a besoin d’affection dans la vie
2. Under the Silver Lake (David Robert Mitchell) : Quand tu mélange un pub quiz, un magazine Nintendo Power, un jeu d’évasion, un cours d’université sur l’âge d’or du cinéma, le tout sur le mush pendant qu’un policier te suit trop longtemps en automobile alors que tu te demande ce que tu n’as pas fait de correct
1. The Old Man and the Gun (David Lowery) : Comment prendre sa retraite de la plus belle, charmante et euphorisante façon possible. Merci Robert Redford
Sélection de Carlos Cortès
L’année a été riche en diversité et innovation autant dans les genres que dans le visuel. Tellement de films se sont faits, je n’ai bien sur pas eu le temps de tous les regarder. Mais en voici des essentiels qui m’ont certainement marqué. Il est important de mentionner les talents indéniables qui n’ont malheureusement pas beaucoup de visibilité dans les grandes salles de cinéma. Et ici je parle de court-métrages comme Fauve de Jérémy Comte qui a connu une renommée explosive et du documentaire en général qui n’a pas vraiment de fenêtre mais qui reste un genre énormément pertinent. Je pense comme exemple à Hale County This Morning This Evening de Ramell Ross.
Sans plus attendre, voici mes coups de coeur de l’année.
Le plus grand film de l’année: Roma (Alfonso Cuaron)
Meilleur drame: At Eternity’s Gate (Julian Schnabel)
Meilleur blockbuster: Black Panther (Ryan Coogler)
Meilleur film de science-fiction: Annihilation (Alex Garland)
Meilleur film québécois: Chien de garde (Sophie Dupuis)
Meilleur film d’horreur: A Quiet Place (John Krasinski)
Sélection de Frédéric Bourgeois-LeBlanc
L’année 2018 n’a pas été une excellente année en matière de cinéma selon moi, du moins pas avant l’automne. Il me reste encore beaucoup de films en nomination aux Golden Globes à visionner, donc peut-être suis-je trop sévère. Par contre, Netflix nous a réellement offert de belles surprises cette année, dont Revenge, le film d’ultra-violence de Coralie Fargeat, qui reste peut-être l’un de mes préférés. L’univers Marvel nous a aussi beaucoup enchantés cette année, en nous offrant deux de leurs meilleurs films depuis les dix dernières années: Avengers: Infinity War et Black Panther. Mon film préféré en vue de la course aux Oscars reste encore, pour le moment, BlacKkKlansman de Spike Lee; un film riche en culture, blaxploitation et en humour. 2017 fut plus généreuse, mais j’ai apprécié la plupart de mes expériences cinématographiques cette année.
Ah…une dernière chose. Je commence à apprécier l’opus de Star Wars de l’an dernier après plusieurs visionnements, The Last Jedi, mais j’avoue avoir préféré Solo: A Star Wars Story.
Vous pouvez m’appeler un hérétique, c’est ok, je l’accepte 😛
Le plus grand film de l’année: BlacKkKlansman (Spike Lee)
Ma surprise de l’année (un succès inattendu): Revenge (Coralie Fargeat)
Meilleur blockbuster: Mission: Impossible – Fallout (Christopher McQuarrie)
Meilleur film de science-fiction: Annihilation (Alex Garland)
Meilleur film québécois: 1991 (Ricardo Trogi)
La meilleure comédie: Crazy Rich Asians (John M. Chu)
Ma série-télé: Billions, saison 3
Le citron de l’année (pire film): The Girl in the Spider’s Web (Fede Alvarez)
Le film le plus étrange de l’année (mais aussi très bon): Under the Silver Lake (David Robert Mitchell)
*Mentions honorables: First Man (Damien Chazelle), Solo: A Star Wars Story (Ron Howard), Avengers: Infinity War (les frères Russo), A Quiet Place (John Krasinski), Black Panther (Ryan Coogler), La chute de l’empire américain (Denys Arcand), Ready Player One (Steven Spielberg), Halloween (David Gordon Green) et VICE (Adam Mckay)
Sélection de Gabriel Alexandre Miron
Meilleur film: Suspiria (Luca Guadagnino)
Meilleur film en langue étrangère: Roma (Alfonso Cuaron)
Meilleur thriller: Under the Silver Lake (David Robert Mitchell)
Meilleur film d’animation: Isle of Dogs (Wes Anderson)
Meilleur film familial: Paddington 2 (Paul King)
Meilleur blockbuster: Aquaman (James Wan)
Meilleur film d’horreur: Hereditary (Ari Aster)
Meilleur film de science-fiction: Annihilation (Alex Garland)
Meilleure comédie: The Favourite (Yorgos Lanthimos)
Le film qui m’a fait le plus brailler: A Star is Born (Bradley Cooper)
Le plaisir coupable de l’année: The Christmas Chronicles (Clay Kaytis)
Le citron de l’année: Skyscraper (Rawson Marshall Thurber)
Meilleure série-télé: Better Call Saul – Saison 4
Sélection de Marie-Claude Lessard
Meilleur film: Eighth Grade (Bo Burnbaum)
Déception de l’année: If Beale Street Could Talk (Barry Jenkins)
Meilleur film familial: Spiderman: Into the spider-verse (Bob Persichetti, Peter Ramsey, Rodney Rothman)
Meilleur film d’horreur: A Quiet Place (John Krasinski)
Meilleure comédie: The Favourite (Yorgos Lanthimos)
Blockbuster de l’année: A Star is Born (Bradley Cooper)
Le plaisir coupable de l’année: Black Panther (Ryan Coogler)
Le film le plus émouvant de l’année : A Star is Born (Bradley Cooper) et Ben is Back (Peter Hedges)
La belle surprise de l’année : Spiderman : into the spider-verse (Bob Persichetti, Peter Ramsey, Rodney Rothman)
Le film québécois de l’année : Les salopes ou le sucre naturel de la peau (Renée Beaulieu)
Le citron de l’année: The Girl in the Spider’s Web (Fede Alvarez)
Meilleure série-télé: PlanB – Saison 2