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The World’s End

Par Michael Blouin · Le 31/08/2013

La fin du monde, c’est quoi? La vie qui s’arrête, l’espoir qui disparait, la joie qui s’envole ou une bière gaspillée. Pour Simon Pegg et Nick Frost, The World’s End est l’ultime bar, le dernier d’une longue et belle aventure, la quintessence du houblon dans sa plus belle forme et la dernière épreuve d’un marathon mythique. Pour le septième art, The World’s End est le troisième et dernier chapitre de la trilogie réalisé par Edgar Wright, succédant à Shaun of The Dead et Hot Fuzz. Est-ce qu’il s’agit d’une catastrophe cinématographique ou s’il s’agit du meilleur des trois mondes?

Je pourrais vous répondre maintenant, et vous faire perdre le moins de temps possible pour vous permette d’aller voir The World’s End au pas de course, terminer ma critique ici en vous disant d’aller le voir ou de ne pas aller le voir. Mais, détrompez-vous, je suis un homme de mystère.

Et puis tant pis : The World’s End est le meilleur de la trilogie. (Point!)

Allez! Courez le voir! (Pour les autres, une critique suit cette recommandation)

La trilogie Three Flavors Cornetto (nommés en l’honneur de Trois Couleurs de Krzysztof Kieslowski et des célèbres cornets que l’on peut voir dans chacun des films) avait débuté en force avec l’excellente comédie romantique peuplée de zombie Shaun of The Dead. Hot Fuzz est ensuite arrivé en 2007 avec l’hilarante parodie de films policier. Le troisième volet s’est fait attendre 6 ans pour finalement arriver dans les salles obscures de la province.

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Cette fois-ci, de nouveau accompagné par Simon Pegg (Star Trek, Paul) à l’écriture, le réalisateur Edgar Wright s’inspira du film de catastrophe et du genre « social science fiction » pour nous donner un scénario encore plus décalé qu’auparavant. Cinq jeunes décident de célébrer la fin des classes en faisant une tournée des 12 bars de leur quartier au cours d’un marathon qu’ils décident d’appeler le Golden Mile. L’échec est retentissant pour ces 5 jeunes foies en manque d’expérience. 20 ans plus tard, Gary (Simon Pegg), éternel adolescent qui vit dans la nostalgie et l’ivresse passagère, décide de réunir ses camarades pour retenter l’expérience.

La plupart ont un emploi du temps chargé et une famille à nourrir et pour eux, la beuverie n’est qu’une activité d’antan. Gary réussis toute foi à les convaincre et, malheureusement pour eux et heureusement pour nous, les cinq amis décident de retenter le Golden Mile, une fois pour toutes. La première moitié du film est tout simplement parfaite. On reconnait ici l’écriture Wright/Pegg, doté d’un humour aussi burlesque qu’intelligent, et le montage et la réalisation d’Edgar Wright y sont spécialement énergiques et inventifs, comme il l’avait si bien fait dans Scott Pilgrim vs The World. Les cinq personnages sont bien définis et tous hilarants, et les acteurs qui les interprètes ne peuvent être plus efficaces, tant leur chimie transpire à l’écran. On se reconnait d’autant plus dans leurs péripéties et leurs personnalités, puisque la nostalgie et la bière entre amis nous sont deux choses assez familières. Quelques références aux précédents films viennent aussi combler de bonheur les amateurs clôtures, de cornets et de pubs anglais. D’ailleurs, comme son aîné Shaun of The Dead, la totalité du scénario est expliquée très subtilement au début de celui-ci.

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Trêve de rigolade (ou presque), la deuxième moitié du film voit enfin apparaitre la portion science-fiction. J’avoue avoir été agréablement surpris par cette partie, en raison d’aucun visionnement de bande-annonce, et c’est pourquoi je ne vous en ferai point la description. Disons seulement que vous n’aurez jamais vu Nick Frost se battre d’aussi belle façon. À ce sujet, les combats sont particulièrement originaux et spectaculaires, chorégraphiés et exécutés à la perfection, et le combat où Simon Pegg essaie de finir sa pinte alors qu’il doit combattre une horde d’assaillants risque de rester longtemps dans les annales. Même si cette deuxième moitié comporte beaucoup d’éléments de science-fiction et de combats, l’humour est toujours au rendez-vous.

Il n’y a qu’au final la fin, qui rappelle presque les Monty Python, qui s’étirent inutilement en dialogues trop longs et trop explicatifs. Le prologue est amusant, mais aurait pu être plus mémorable, en comparaison de tout ce qui lui précédait. Mis à part quelques références britanniques qui nous échappent inévitablement, la fin est probablement la seule chose qui empêche The World’s End d’atteindre la perfection d’une comédie d’action.

On ressort du visionnement, fabuleusement réjouis, l’esprit envouté et le gosier extrêmement sec (même effet que Beerfest pour la bière ou Harold et Koumar ou le début de Pulp Fiction pour les hamburgers). Pour nous, The World’s End, c’est l’ultime volet, le dernier d’une longue et belle aventure, la quintessence de la parodie dans sa plus belle forme et la dernière preuve du talent mythique du trio Pegg/Frost/Wright. La suite de leur collaboration donne bière à la bouche!

Pour savoir ce que le trio Pegg/Frost/Wright nous prépare pour la suite et pour tout savoir sur le tournage de The World’s End, ne manquez pas l’entrevue Sur Ton Canapé avec Nick Frost et Edgar Wright!

http://www.youtube.com/watch?v=sx6-JCakh0k

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Crédit Photos : Les Films Séville

The World’s End
Michael Blouin
31/08/2013
9/10
9 Note finale
Samedi - Chef-d'oeuvre

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Votre opinion

2013Edgar WrightNick FrostSimon PeggThe World’s End

Michael Blouin

Le flair hors pair de Michael saura vous faire découvrir de vrais bijoux cinématographiques! Toujours à l’affut des dernières sorties en salles de cinéma comme en DVD, ses chroniques sont parfaites pour orienter vos soirées cinéma. Ce chroniqueur ne mâche point ses mots, il offre toujours une critique juste et sans retenue. Michael préfère de loin la qualité aux clichés, vous êtes donc en excellentes mains !

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