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Princesse Mononoké

Par Miguel Plante · Le 22/05/2013

On ne se le cachera pas, c’est l’entreprise Walt Disney Company qui a le monopole sur les films d’animation depuis plusieurs années, et ce, à-travers le monde. En effet, depuis sa création en 1923, peu de productions d’animation ont réussi à surpasser les classiques incarnés par la petite souris un peu énervante aux oreilles rondes.

C’est donc un plaisir toujours renouvelé que de voir apparaitre ça et là quelques films d’animation d’un autre genre, comme les anime, par exemple. Hayao Miyazaki, figure de proue de l’animation japonaise, s’est d’ailleurs fait connaitre de par le monde grâce à son chef d’œuvre Princesse Mononoké. Faites la paix avec vous-même, récitez quelques mantras et préparez-vous à entrer dans un lieu des plus enchanteurs où résident des personnages plus grands que nature. Avec des noms impossibles à retenir.

Tout d’abord, en tête d’affiche, le jeune Ashitaka (on part en force), un jeune prince qui, après avoir tué un démon sous les traits d’un sanglier, est frappé d’une terrible malédiction : son bras est contrôlé par une force surnaturelle, et la puissance du maléfice prend de l’ampleur de jour en jour. Si Ashitaka ne trouve pas de remède rapidement, il pourrait mourir des suites de la maladie. La varicelle, version imagerie japonaise.

princesse-mononoke-1997-11-g

Lors de son périple vers le remède de sa malédiction, Ashitaka rencontrera des êtres et des créatures des plus étranges : une tribu humaine chassant les animaux de la forêt, ainsi que ces animaux qui, dotés de parole grâce à une puissance divine, tentent de défendre leur territoire. Et, comble de la chance, c’est l’Esprit de la forêt (maître de tous les animaux) qui détient la cure qui guérira Ashitaka. Pour l’obtenir, celui-ci devra lutter contre les forces humaines qui, de jour en jour, prennent possession de la nature.

C’est donc dans cet univers fort environnementaliste qu’Ashitaka se fera l’allié de la princesse Mononoké (princesse des esprits vengeurs, en bon français). Ensemble, ils tenteront de faire régner l’équilibre entre les animaux, les humains et les dieux, ce qui est plus difficile qu’il n’y parait.

S’arrêter à la morale très Greenpeace de Princesse Mononoké serait une erreur. Si, en effet, l’intention du film d’animation se veut un peu trop simpliste (on a déjà vu mille façons de représenter les grands méchants humains qui détruisent les forêts), la réalisation finale se veut un véritable chef d’œuvre.

La principale qualité du film est son scénario. Celui-ci, tortueux et complexe, se distingue des autres films d’animation auxquels nous sommes habitués. La palette des personnages se veut énorme et complexe, et, les noms étant imprononçables, le spectateur se retrouve à les identifier comme la fille avec les cheveux noirs, celui qui court vite, ou le loup méchant. Cette nomination, bien que sommaire, est inévitable si l’on veut ne pas se perdre dans le récit.

princesse-mononoke

L’animation de Princesse Mononoké est tout simplement novatrice. En effet, la plus grande partie des images du film ont été dessinées à la main (pour créer des décors tout à fait magiques et époustouflants), mais quelques scènes ont nécessité l’informatique. Le mélange entre les deux styles se fond très bien, ce qui amène plusieurs surprises très intéressantes en cours de film.

Bien sur, Princesse Mononoké n’échappe pas aux règles traditionnelles des anime japonais. Au menu, personnages beaucoup trop caricaturaux, coïncidences presque invraisemblables, fin moralisatrice et charmante. Mais, tout compte fait, c’est ce que le style demande, et on finit le film avec un sourire et l’impression de nous être enrichis et éveillés à une autre forme d’art. Car même s’il s’agit d’un film d’animation, il nous bouleverse de par ses images plutôt choquantes (les jeunes enfants doivent s’abstenir!) et son ambiance merveilleuse, presque enchanteresse.

Hayao Miyazaki produit encore aujourd’hui un bon nombre de films d’animation. Encore récemment, son Ponyo a remporté de nombreux prix, signe que ce réalisateur prolifique peut encore nous surprendre. Pourtant, la plupart des critiques s’entendent pour dire que Princesse Mononoké est son plus grand chef d’œuvre.

Un film à écouter pour changer nos perceptions. Parce que, si les animaux des films de Disney chantent et dansent, ceux de Princesse Mononoké s’entretuent.

http://www.youtube.com/watch?v=XlTfzNxqQ1Y

Crédit Photos : Google Images

Princesse Mononoké
Miguel Plante
22/05/2013
8.5/10
8.5 Note finale
Vendredi soir - Très bon film!

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Miguel Plante

Après avoir terminé ses études universitaires en Cinéma à l'UQÀM, Miguel a compris qu'il devait se trouver une autre raison pour produire des critiques et analyses cinématographiques. Depuis, il cherche à se faire voir par une personne qui lui aurait enseigné auparavant afin de savoir quelle note il aurait aujourd'hui.

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