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L’Artiste

Par Miguel Plante · Le 01/10/2012

Faire sa vie dans l’art n’est pas chose facile. En-dehors de l’éternel cliché de l’artiste sans le sou, dépressif et malheureux, il existe un obstacle que toute personne qui désire passer sa vie dans l’art devra affronter éventuellement : Le changement. Et le cinéma n’a pas échappé à la règle (loin de là!). C’est d’ailleurs la situation principale à laquelle devra s’habituer le personnage principal du film L’Artiste.

L’Artiste est un film français écrit et réalisé par Michel Hazanavicius (on lui doit entres autres les célèbres OSS 117, films admirablement interprétés par l’acteur Jean Dujardin. Ce dernier est d’ailleurs la tête d’affiche de L’Artiste. Il joue le rôle de George Valentin, une star du cinéma muet des années 20 qui, à-travers ses films, rencontre une jeune actrice du nom de Peppy Miller (Bérénice Bejo). Quelques années plus tard, le duo d’artistes devient la coqueluche des foules. C’est alors que Valentin, au sommet de sa gloire, voit sa carrière stoppée par l’arrivée d’une nouvelle technologie, le son.

En effet, nous nous situons à l’époque des films muets, à une ère où les seuls sons que le public pouvait entendre étaient une pièce musicale jouée par  un orchestre situé devant eux. Mais quand la technologie permet aux réalisateurs d’incorporer la voix de leurs personnages à leurs films, on demande tout de suite à George Valentin de mettre à profit cette technologie. Cependant, l’acteur refuse. C’est le début d’une déchéance pour l’artiste, qui perdra tout ce qu’il avait à cause du refus de la technologie.

Il faut l’avouer, le scénario de L’Artiste n’est pas des plus originaux. Bien qu’il soit très crédible et intéressant, l’auditeur n’aura pas de grande surprise quant à la fin du film. Les prix remportés par cette production (j’en parlerai davantage plus loin) sont plutôt dédiés à la réalisation exceptionnelle d’Hazanavicius ainsi qu’au jeu splendide de Dujardin et de Bejo.

Ne soyez pas surpris lorsque vous allumerez votre téléviseur : Il est normal que vous n’entendiez pas la voix des acteurs. L’Artiste, à l’image de son scénario, est un film muet. Cette mise en abîme fait d’ailleurs tout le charme de la production. En effet, le réalisateur a complètement assumé ce choix particulier jusqu’à la fin, si bien que l’on oublie presque que l’on regarde un film muet. Si certaines personnes se lasseront du manque de dialogue, les amoureux du cinéma jubileront devant le jeu théâtral (peu habituel en cinéma) que nous donne les acteurs. On dit qu’une image vaut mille mots, et c’est vrai; Les seuls sons que nous entendrons seront ceux de l’harmonieuse musique.

Et pour être harmonieuse, elle l’est! La bande sonore, dont certaines trames ont été composées pour le film alors que d’autres proviennent de d’autres succès cinématographiques (pensons entre autres à Vertigo d’Hitchcock) est tout simplement remarquable. Il était primordiale que la musique du film soit exceptionnelle, puisque c’est tout ce que l’on entend du début à la fin. Et c’est tâche réussie.

Un film muet peut sembler facile à faire. En effet, il suffit de couper le son, de demander aux acteurs d’offrir un jeu théâtral, et le tour est joué. Cependant, dans L’Artiste, Hazanavicius nous offre une foule de références à l’histoire du cinéma, en passant des costumes des personnages au numéro du matricule d’un policier figurant (qui est l’adresse des studios d’Hollywood). L’artiste est, si l’on veut, un hommage au cinéma. D’ailleurs, la ressemblance des évènements et des protagonistes avec Charlie Chaplin, Gene Kelly et Marilyn Monroe est quelquefois ahurissante.

L’on croit vraiment assister à une scène de la vie cinématographique d’autrefois, comme si à l’époque, tout était vraiment muet et en noir et blanc. Notons d’ailleurs la scène inoubliable où George Valentin, dans son rêve, panique lorsque les objets autour de lui émettent un son lorsqu’il les touche. Un moment magique.

Vraiment, j’ai bien de la difficulté à trouver des défauts majeurs à ce film. Outre le scénario un peu cliché, la production est un véritable succès. C’est d’ailleurs pour cette raison que L’Artiste a remporté plus de 100 récompenses, notamment trois Golden Globes, six César et cinq Oscars dont celui du meilleur film.

Regardez ce film. Vous en resterez sans mots!

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L’Artiste
Miguel Plante
01/10/2012
8.5/10
8.5 Note finale

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ArtisteBérénice BejoJean DujardinMuetNoir et blanc

Miguel Plante

Après avoir terminé ses études universitaires en Cinéma à l'UQÀM, Miguel a compris qu'il devait se trouver une autre raison pour produire des critiques et analyses cinématographiques. Depuis, il cherche à se faire voir par une personne qui lui aurait enseigné auparavant afin de savoir quelle note il aurait aujourd'hui.

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