Confrontées à la programmation du cinéma, ou encore aux tablettes du club vidéo, certaines personnes sont en panique et agissent comme s’ils s’apprêtaient à effectuer le choix de leur vie. Je conviens qu’il est fâchant de payer un prix plus dispendieux au cinéma pour finalement voir un mauvais film et je respecte ces personnes. Mais dans la vie, il faut oser. Certains films peu connus pourront vous surprendre et d’autres, qui font beaucoup jaser, pourront vous décevoir… Les choix faciles ne sont pas toujours les meilleurs et dans les nouveautés de la semaine, il s’avère le cas pour Ça, c’est mon gars (That’s My Boy).
Adam Sandler, qui fait partie de la production du film, incarne Donny. Le jeune homme a dû élever son garçon seul, et ce, à quatorze ans. La cour l’oblige à l’élever jusqu’au dix-huit ans de l’enfant, mais il le perdra de vue par la suite. Lorsque Donnie a une dette envers le gouvernement, il décide de renouer avec lui.
La première erreur commise par une personne qui prend ce film pour Adam Sandler, est tout simplement de choisir ce film pour Adam Sandler. Ne le cherchez pas, car le bon vieux Adam ne s’y trouve pas. L’humour qu’il nous présente dépasse les limites qu’il frôlait auparavant. Désormais, il est tombé dans le vulgaire. Le film comporte tout de même son lot de bonnes blagues, mais elles sont loin d’être le genre de blagues dont on se délecte encore à chaque visionnement.
D’ailleurs, le scénario est sincèrement ridicule. Si au moins il aurait été présenté avec un humour tordant du début à la fin, le ridicule du scénario aurait été bien assumé, mais ce n’est malheureusement pas le cas.
Le jeu des acteurs est d’ailleurs plutôt inégal. On a l’impression que Leighton Meester a oublié qu’elle ne jouait pas le rôle de Blair dans Gossip Girl. Adam Sandler emprunte une voix plutôt étrange (dans la version originale), ce qui lui donne encore moins de crédibilité.
Bref, pour ceux qui aiment l’humour vulgaire, vous pourrez passer un bon moment en visionnant Ça, c’est mon gars. Ceux qui pensent cependant retrouver le Adam de Drôle de père, Le porteur d’eau, Happy Gilmore ou encore Les 50 premiers rendez-vous, vous serez certainement déçus. L’humour de ce film n’est pas toujours drôle et quand il l’est vraiment, il ne le sera pas une deuxième fois!
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