Après les super-héros, les contes font maintenant fureur au grand écran. Ils inspirent même les séries télévisées (Once Upon a Time). Rupert Sanders, quant à lui, nous offre une nouvelle version de l’histoire de Blanche-Neige, avec Blanche-Neige et le chasseur (Snow White and The Huntsman).
Dans cette version de l’histoire de Blanche-Neige, on assiste à la fin tragique du règne de son père et au début de celui de Ravenna, sa belle-mère. Blanche-Neige n’étant qu’une enfant, elle ne réussit à s’échapper la nuit de l’assassinat de son père. Ravenna l’enfermera dans le château pendant de maintes années. Lorsqu’elle envoie son frère la chercher dans sa cellule, ce n’est pas pour la libérer, mais plutôt pour effectuer son coup de grâce et la tuer. Blanche-Neige représentant la seule menace à son pouvoir, elle est déterminée plus que jamais à en faire une autre de ses victimes. Depuis que Ravenna est au pouvoir, la noirceur habite le royaume ; même les végétaux se sont résignés à mourir. Pourtant, une petite étincelle de vie s’y cache toujours et aidera Blanche-Neige à s’enfuir. Malheureusement, tout le monde sait que la sorcière n’a pas dit son dernier mot.
Assurément, Rupert Sanders offre au spectateur une version plus sombre de Blanche-Neige. Tout en se basant sur l’histoire originale des frères Grimm, la réalisation a ajouté plusieurs nouveaux éléments. De plus, ceux-ci sont très bien intégrés au reste de l’histoire, ils ne détonnent pas. Un aspect plus décevant du scénario, est la partie « and The Huntsman » du titre. Si l’on s’est donné la peine d’accorder une importance particulière à ce personnage dans le titre du long-métrage, il n’en est malheureusement pas de même dans le film. Il aurait été intéressant de voir un peu plus de son histoire, au lieu de voir son apparition seulement vers le tiers du film. Sa présence semble également avoir été jetée du revers lors de passages importants le concernant, surtout vers lors de l’épilogue.
En ce qui a trait à la distribution, Charlize Theron a été, une fois de plus, à la hauteur des attentes. La distribution a été bien choisie, et ce, même pour les personnages secondaires, tels que les nains. Un seul « hic » : Kristen Stewart. Plusieurs ont grincé des dents à la sortie du film, en voyant qu’elle faisait partie de la distribution. J’avoue avoir été étonnée par son jeu, déjà bien mieux que celui de son personnage de Bella dans Twilight. Elle reste cependant loin d’égaler Charlize Theron et enlève quelque peu à la qualité du film.
Alors que le film sort demain en DVD, des rumeurs ont déjà été lancées au sujet d’une suite. En attendant de voir ces rumeurs confirmées, je vous propose de visionner Blanche-Neige et le Chasseur. Un film qui enchantera les grands !
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