Vous n’êtes pas parfois un peu lassés des contes qui ne parlent que des princesses, des princes, des héros et des méchants personnages jaloux du héros? Si vous avez envie d’un film un peu plus familial, mais différent, je vous conseille aujourd’hui August Rush. Ce film réalisé par Kirsten Sheridan est parfait pour les adeptes de musique, puisqu’il nous fait croire à autre chose que les héros. Au terme du visionnement de ce film, c’est en la musique que l’on croit.
August Rush est en fait Evan Taylor, un jeune adolescent de 11 ans. Depuis maintenant 11 années et exactement seize jours, il entretient désespérément un souhait : être trouvé par ses parents et pouvoir enfin quitter l’orphelinat où il habite. Alors qu’il ne cesse de compter les jours, il se dit qu’il serait peut-être bien à lui-même de trouver ses parents. C’est peut-être à lui de changer les choses. Il atterrit donc à New York. L’aventure ne fait que commencer! Son étrange don pour la musique le mènera à faire d’étranges rencontres, certaines dangereuses et d’autres extraordinaires. Pendant ce temps, l’auditeur suivra également l’histoire des parents d’Evan, Lyla et Louis.
Le scénario en soi n’est pas extraordinaire, même drôlement articulé. La relation de Lyla et Louis est grossièrement cliché et aurait assurément pu être abordée de manière plus profonde. Néanmoins, le concept du film est très intéressant. Kirsten Sheridan explore l’idée que la musique est partout et que celle-ci peut changer notre façon de voir les choses, voir changer notre façon de vivre. Ce qui rend ce concept aussi captivant est certainement la façon dont il est soutenu tout au long du film, par les acteurs, mais surtout par la direction musicale. Une des répliques d’August résume bien l’ambiance dans laquelle nous sommes baignés : « Je crois en la musique comme d’autres croient aux contes de fées. Ouvrez votre cœur et écoutez. Vous y croirez aussi. »
Ce cher August est interprété par Freddie Highmore, alors âgé de 15 ans. Acteur remarquable, il réussit à nous transmettre à plusieurs reprises ses émotions seulement par son regard. Les jeunes enfants et adolescents qui partagent la distribution avec lui sont tous aussi bons les uns que les autres. Chacun a quelque chose de particulier, surtout la petite Jamia Simone Nash (Hope), qui attise le rire plus d’une fois! L’ambiance magique qui émane du film est créée grâce au jeu très réussi des plus jeunes acteurs. Pour une rare fois, les jeunes éclipsent presque les plus grands, et ce, même si nous retrouvons Keri Russel, Jonathan Rhys Meyers, Terrence Howard et Robin Williams au sein de la distribution.
Inévitablement, la direction musicale est également un élément clé d’August Rush. Le mixage sonore, la composition musicale, les trames sonores : tout y est ! Je lève mon chapeau à la production, surtout pour la scène où August découvre tout juste New York. N’ayant jamais connu la ville, une multitude de bruits lui sont inconnus. C’est avec une grande intelligence que la production a réussi à assembler tous ses bruits en un air musical!
Bref, August Rush est le film pour vous si vous souhaitez revivre la naïveté et l’émerveillement de l’enfance. Ce sont souvent ces enfants qui nous apportent de très grandes leçons, un peu comme à l’image d’August Rush. Je l’ai déjà mentionné, le scénario est à certains moments douteux et à d’autres, quelque peu cliché. Le film vaut toutefois la peine pour le concept général du film : on ne peut que s’y laisser entrainer !
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